ThĂ©odore Peyre De Lescure : Mon Papy

Pour toi, Papy :

Je dĂ©die cette page Ă  mes grands-parents maternels qui me manquent vraiment beaucoup…

Je souhaitais leur rendre cet hommage afin de leur dire Ă  quel point je les trouvais formidables…

Je les regrette Ă©normĂ©ment…

Je sais qu’ils me regardent de lĂ  ou ils se trouvent et je me dis qu’ils auraient Ă©tĂ© fiers de moi ; de la personne que je suis devenue…

En effet, ils n’ont pas eu le temps de me connaĂźtre davantage ; ce que je regrette infiniment car ils sont partis beaucoup trop tĂŽt…

Lorsqu’ils sont partis, ma famille et moi Ă©tions Ă  l’Ă©tranger (GuinĂ©e puis Tchad).

En ce qui concerne leur dĂ©cĂšs : j’Ă©tais ĂągĂ©e de 11 ans lorsque ma Mamie est dĂ©cĂ©dĂ©e (Je vivais en GuinĂ©e) et j’avais 15 ans lorsque mon Papy nous a quittĂ© (Je vivais au Tchad).

****

Mon Grand-PĂšre maternel :

Mon grand-pÚre maternel : Théodore Peyre De Lescure est né à Tuléar (ses origines sont : Réunionnaise et de Vendée, France).

carte_tulear_1

Carte Google de Tuléar

carte-reunion

Ile de la RĂ©union

CarteWeb_Vendee-fc3a5

Mon Papy est dĂ©cĂ©dĂ© en France, dans un tragique accident de voiture (il avait Ă©tĂ© victime d’un mauvais conducteur qui s’Ă©tait arrĂȘtĂ© Ă  un virage et qui plus est par un mauvais temps de brouillard).

Et par le comportement inadmissible et trĂšs dangereux de ce chauffard, mon Grand-PĂšre en est mort…

C’est pourquoi, je trouve totalement injuste qu’il soit parti de cette maniĂšre et de façon si brutal…

Mais ce que je trouve encore plus injuste ; c’est qu’il nous ait quittĂ© comme ça sans mĂȘme pouvoir nous dire un dernier au-revoir…

Mon tendre Papinet était un homme trÚs costaud pour son ùge et il avait vraiment une santé de fer.

Il avait une trĂšs bonne hygiĂšne de vie et je suis sĂ»r qu’il aurait vĂ©cu trĂšs certainement, centenaire !

Mon Papinet Ă©tait un homme droit, intĂšgre avec des valeurs familiales.

DotĂ© d’un caractĂšre fort Ă  toute Ă©preuve et d’un esprit trĂšs vif, mon Papinet Ă©tait toujours trĂšs actif pour son Ăąge (82 ans).

En effet, il adorait faire la cuisine et comme tout passionnĂ© d’art culinaire, il se rĂ©veillait toujours trĂšs tĂŽt afin de pouvoir concocter tous ses bons petits plats.

Et je peux vous dire qu’il cuisinait vraiment trĂšs bien ! un vĂ©ritable cordon bleu !

Je me souviendrai toujours des bons petits plats qu’il nous mitonnait Ă  mes parents, mon petit frĂšre et moi lorsqu’on venait lui rendre visite dans son appartement.

Je sens encore toutes ces bonnes odeurs qui me donnaient l’eau Ă  la bouche.

Un souvenir culinaire qui me frappe encore particuliÚrement : Ses fameux steaks de boeuf au poivre noir accompagnés de riz blanc, de pommes de terre sautées et de brÚdes mafanes.

Hum ! un pur rĂ©gal des papilles…

128791662_6e0e88de69_o

23082299_p

6a00d8341ca86653ef01156f96c95d970c-500wi

Les fameuses brĂšdes mafanes

Et il pouvait lui arriver Ă©galement de faire un confit d’oignons dĂ©glacĂ© au vinaigre de vin en guise de condiment afin de rehausser ses plats…

boeuf en sauce
Hum…et je peux vous dire que son confit Ă©tait vraiment trĂšs goĂ»teux…

confiture-d-oignons-au-cognac-69861
Mais Ă©videmment pas de plats sans pili-pili (piment) ou piments antillais, comme diraient mon Papy, ma Mamie ou encore ma Maman.

sava-pilipili2

Il est vrai qu’Ă  ce sujet, en ce qui me concerne, je prĂ©fĂšre agrĂ©menter mes plats de sauce Tabasco (made in USA) car le pili-pili ou le piment antillais sont trop forts pour moi.

31NxEpg8nhL._SL500_AA300_

C’est vrai que pour ce coup-lĂ , je n’ai pas du tout suivi ma mĂšre ou mes grands-parents…

Mais aprĂšs tout, peu importe le type de piment que l’on mange, du moment qu’il soit assez fort pour Ă©veiller nos sens et nos papilles et le tour est jouĂ©, non ?

400_F_222822_sCrfp7HEfTPM9JGCURsgUQj1p7vj1B

Voici le piment Antillais

Et pour parfaire ce repas si goûteux, mon Papinet concoctait aussi en guise de dessert : de succulents beignets de bananes.

Ah ! ses fameux beignets de bananes ! un vrai dĂ©lice…

****

C’est pour vous dire Ă  quel point mon Papy avait vraiment une passion certaine pour la cuisine et que parmi tous ses talents culinaires, il aimait bien aussi cuisiner les mets suivants :

  • Poissons frits en carry aux margozes,
  • Rougail tomates,
  • Rougail d’oignons,
  • Rougail de margozes (pour accompagner tous les plats)

margoze

Voici des margozes

65234898

Une margoze coupée en deux

  • Confit d’oignons Ă©mincĂ©s et dĂ©glacĂ© au vinaigre de vin (se dĂ©guste en accompagnement de viandes rouges et de lĂ©gumes),
  • EmincĂ©s de viandes de pot au feu, aux confits d’oignons dĂ©glacĂ©s au vinaigre de vin.

****

Souvenir de mon Papy :

Matin bonheur :

Je me rappelle des bons petits déjeuners lorsque ma famille et moi séjournions chez mon Papy et ma Mamie.

Je m’en souviens encore comme si c’Ă©tait hier…

Je me rĂ©veillais le matin et je sentais dĂ©jĂ  les bonnes odeurs de pains grillĂ©s, de croissants et de cafĂ©…

croissant

Lorsque j’aperçevais la grande table de la salle Ă  manger avec toutes ces merveilles, je n’avais qu’une hĂąte, m’installer Ă  table et dĂ©guster enfin toutes ces petites douceurs.

J’adorais boire le bon lait au chocolat « Nesquik »Â tout en croquant de belles tartines de pain beurrĂ©es, croustillantes Ă  souhait et bien nappĂ©es de confiture d’abricots ou de cerises griottes.

Les-mascottes-Nesquik

37022718

C’Ă©tait vĂ©ritablement pour moi, un pur rĂ©gal…

J’Ă©tais tellement gourmande, qu’il pouvait m’arriver de manger 3 ou 4 belles tartines, accompagnĂ©es d’un bon croissant bien chaud.

Et parfois mon Papy pouvait mĂȘme nous faire quelques crĂȘpes car il voulait nous faire plaisir, tout simplement…

Hum ! de quoi me rendre encore plus gourmande !

Pour vous dire Ă  quel point j’adorais prendre les petits dĂ©jeuners chez mes grands-parents !

petite crĂȘpe
Je n’oublierai jamais ces merveilleux petits dĂ©jeuners entourĂ©s de mes Grands-parents, de mes parents, de mes deux oncles (Francis et Christian) ainsi que de mon petit frĂšre.

Pour moi, ces petits dĂ©jeuners reprĂ©sentaient de grands moments de joies et d’allĂ©gresses…

Ces matins lĂ , resteront Ă  jamais gravĂ©s dans mon coeur car ils respiraient tout simplement le bonheur….

****

Un autre souvenir de mon Papinet :

Tendre Snorky :

Je me souviens de toi Papy, lorsque tu nous avais fait une petite surprise Ă  mon petit frĂšre et Ă  moi lorsque nous Ă©tions venus te rendre visite (A cette Ă©poque lĂ  je devais avoir 9 ans et mon petit frĂšre devait bien avoir 7 ans).

Ce jour-là (un jour tout à fait ordinaire), tu nous avais réuni dans ton salon et tu nous avais dit :

« Les enfants, j’ai une petite surprise pour vous. J’espĂšre que vous aimerez. Tenez c’est pour vous… »

Puis tu avais dĂ©posĂ© sur la table Ă  manger deux adorables peluches qui reprĂ©sentaient des « Snorky ». En dĂ©signant du doigt l’une d’elles, tu m’avais dit :

« Tiens CĂ©cile, cette peluche lĂ , est pour toi… »

snorky10

Une petite parenthĂšse s’impose avant de continuer mon histoire :

Les Snorky sont des petites crĂ©atures sous-marines colorĂ©es, toujours prĂȘtes Ă  aider en cas de problĂšme.

Elles disposent d’une sorte de tuba sur la tĂȘte dont elles se servent pour avancer sous l’eau.

Les Snorky Ă©tait une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e d’animation AmĂ©ricaine, diffusĂ©e Ă  la TV dans « le club dorothĂ©e » durant les annĂ©es 84 Ă  89).

330x286_1238938139snorkyastralpeluche24cm

****

Puis tu avais donné à mon frÚre la seconde peluche en lui disant :

« Tiens Olivier, ça c’est pour toi… »

Mais ce que tu ignorais encore mon petit Papinet ; c’est que tu avais fait une lĂ©gĂšre erreur en me donnant la peluche qui se nommait « Astral ».

En effet, tu avais confondu les deux peluches en pensant sans doute que la peluche « Astral » devait ĂȘtre une fille et que la peluche « DaphnĂ© » devait ĂȘtre « un garçon » (Il faut dire que leurs prĂ©noms respectifs n’Ă©taient pas indiquĂ©s).

Et cela n’avait pas Ă©chappĂ© non plus Ă  mon petit frĂšre qui s’Ă©tait vite empressĂ© de te dire :

« Papy, tu t’es trompĂ©. Tu m’as donnĂ© « la Snorky fille ». Et Ă  CĂ©cile, tu lui as donnĂ© le garçon… »

Ah ! mon petit Papy, tu ne pouvais pas savoir et je me rappelle que tu nous avais mĂȘme dit :

« Ah bon ? je savais pas du tout. DĂ©cidĂ©ment, je ne suis pas trop Ă  la page sur ce genre de chose… »

Et je me rappelle que mon frĂšre et moi, on t’avait rĂ©pondu presque en mĂȘme temps :

« Mais Papy, c’est pas grave du tout. Il suffit qu’on s’Ă©change les peluches »

AussitĂŽt dit, aussitĂŽt fait, mon frĂšre et moi s’Ă©tions Ă©changĂ©s les peluches et ce fut avec un large sourire que l’on vint t’embrasser afin de te remercier.

Et ce fut Ă  ce moment lĂ  que tu nous dis en souriant :

« Alors ça vous plaĂźt les enfants ? je suis bien content. Par contre je savais pas du tout qu’il y avait des filles ou des garçons dans ces peluches lĂ  »

Oui, ce jour-lĂ , tu ne le savais peut-ĂȘtre pas mon Papy adorĂ© mais tu nous avais fait une bien jolie surprise Ă  mon petit frĂšre et Ă  moi.

Une trÚs belle attention de ta part qui nous avait beaucoup touchés.

C’est vrai qu’elles Ă©taient bien mignonnes ces petites peluches !

Merci encore pour tous ces petits moments de bonheur, Papinet !

Tu me manques tellement ! Je ne t’oublierai jamais.

Je t’aime Papinet. Ta petite fille CĂ©cile.

****

Cliquez sur ce lien pour Ă©couter la musique de mon Grand-PĂšre maternel :

MUSIQUE DE MON PAPY

****

Alors vous comprendrez Ă  quel point, pourquoi je souhaitais absolument rendre hommage Ă  mes grands-parents maternels afin de leur dire tout simplement que je les aime et que je ne les oublierai jamais….

 

2 réflexions sur “ThĂ©odore Peyre De Lescure : Mon Papy

Laisser un commentaire