Étiquette : enfance

22 Mai ♥️♥️♥️

22 Mai, date que je n’oublierai jamais…

Date qui m’émeut toujours autant lorsque je repense à toi, Papa…

Date de ta naissance, de ton entrée dans ce monde…

Date que je souhaitais mettre en lumière aujourd’hui, ce Mercredi 22 Mai 2019 si ensoleillé dans le Sud de la France…

Ce soleil que tu aimais tant…

D’ailleurs, lorsque tu nous as quittés en Novembre 2017, il y avait un grand soleil radieux le jour de ton enterrement… Certes, il faisait très froid mais le soleil était là…

Tu avais alors rejoins l’immensité du ciel bleu azur un Mercredi matin tout comme celui d’aujourd’hui du mois de Mai de ton anniversaire…

Un mercredi alors si triste et douloureux…

Un mercredi qui me fit aussi prendre conscience à quel point je t’aimais…

Non pas que je l’ignorais…

Mais parfois on sous-estime ses sentiments…

On ne se rend pas compte des années qui passent, qui elles, justement, nous rapprocheront pourtant un peu plus et irrémédiablement de la Mort…

On ne fait pas suffisamment attention et un jour le moment fatidique que l’on repousse constamment de notre esprit finit par arriver…

Cela fait hélas parti de la vie, c’est vrai, mais c’est une chose que j’ai toujours autant de mal à accepter…

Je t’aimais tant mais je ne m’en rendais pas compte… Pas compte à quel point mon amour pour toi était immense…

Aujourd’hui, je sais…

Et il y a tant de choses que j’aurais voulu encore te dire où partager avec toi…
On ne dit jamais assez « Je t’aime » aux personnes que l’on aime…

Pas suffisamment en tous les cas et surtout de leurs vivants… Sans doute par pudeur…

Mais là encore, c’est une erreur de penser ainsi…

Aujourd’hui, je t’écris et je revois tant de souvenirs de toi…

De si beaux et merveilleux souvenirs…

Alors voici ces quelques mots que je voulais te dédier car je t’aime fort et que je ne peux t’oublier…

Ta Naissance :

Né un 22 Mai 1935 à Caudéran en Gironde à 02H00 du matin, ton signe astrologique est bien donc celui du Gémeaux.

En tant que signe d’air (tout comme moi), tu étais toujours relié à tout ce qui concernait l’esprit.

Mercure, ta planète te permettait de voler avec aisance d’une situation à l’autre, d’un lieu à l’autre avec une certaine facilité.

C’est pourquoi ton signe « Gémeaux » représenté par des jumeaux identiques est également symbolisé par cette icône ci-après qui ressemble fortement à s’y méprendre en regardant de loin à une paire d’ailes (en tous les cas cette icône là dont j’avoue particulièrement aimer parmi toutes celles qui existent).

 

Ainsi, tu avais donc la faculté de t’adapter à n’importe quelle situation et ce malgré certains obstacles rencontrés dans ta vie…

Tes ailes de Gémeaux te rendaient alors agile, libre et léger comme peut l’être un oiseau…

Tu dégageais une telle jeunesse éternelle, un charme adolescent, un sourire en coin, une lueur dans le regard pouvant séduire n’importe qui à ton passage…

Ta curiosité, ton intelligence, deux atouts majeurs de ta personnalité ne cessaient de t’enrichir et de te faire continuellement évoluer…

Tu avais toujours soif de connaissances, de nouvelles expériences car tu t’intéressais au monde qui t’entoure…

Ne surtout pas resté figé sur certains soucis du passé mais au contraire avancer ; tels étaient tes maîtres mots car c’était ainsi que tu fonctionnais…

Tu n’étais pas un homme à te laisser abattre…

Et si parfois la nostalgie te gagnait, c’était tout simplement parce que tu aimais ton passé d’expatriation à l’étranger…

Et puis c’est humain d’être nostalgique, cela fait parti de la vie…

Et toi, tu aimais tant la vie…

Voilà toutes les facettes qui caractérisaient tant l’homme que tu étais…

Sociable, généreux, aimant beaucoup l’humour, tu étais un véritable boute-en-train…

Ah ! Tu avais une si belle personnalité ! Et je ne dis pas cela parce que je suis ta fille…

Pour moi, tu étais un père exceptionnel, si sensible, si protecteur, si bon…

Il est certain qu’en écrivant tout cela sur toi et surtout en employant chaque verbe à l’imparfait, je ne peux m’empêcher d’avoir les larmes aux yeux mais c’est ainsi et je n’y peux rien…

Tu me manques tant Papa…

On dit que le temps guérit peu à peu les chagrins endurés mais me concernant je dirais que non…

Tu es parti il y a déjà 1 an et 6 mois mais je ne m’en remets toujours pas…

C’est pourquoi je tenais à t’écrire ce petit texte, rien que pour toi…

Mais avant d’en dire encore davantage sur tout ce que tu étais, je voudrais tout d’abord faire un petit retour en arrière…

****

Un retour sur ton passé :

Dans les années 50, ta mère qui travaillait alors pour l’ambassade du Mexique avait à cette époque-là pas mal d’ambition pour toi lorsque tu étais encore étudiant dans ton école de commerce à Marseille.

Elle souhaitait fortement que tu deviennes Avocat où encore Journaliste. Mais ce qu’elle ignorait était que ta destinée ne se profilerait point dans ces secteurs du travail mais plutôt vers une autre filière…

Une filière qui te réserverait alors de bien belles surprises et opportunités…

Une filière, certes au départ des plus classique puisqu’il s’agissait du domaine de la Comptabilité mais qui deviendrait au fil du temps et très nettement beaucoup plus enrichissante et stimulante…

Toi-même, tu ne pouvais alors pas encore t’en douter mais la voie que tu étais en train d’emprunter te mènerait vers plusieurs et belles contrées…

Elle te conduirait à bord d’un Boeing pour aller vers ton premier pays africain : Madagascar à Antananarivo puis en direction de Namakia, un village situé en pleine brousse non loin de la mer mais pas non plus coupé du monde où encore totalement en vase clos comme on pourrait le penser… Loin de là…

Un endroit très plaisant, un véritable lieu de Cocagne comme tu aimais à le dire à quiconque lorsque tu racontais ta vie passée là-bas…

Un lieu inoubliable où se trouvait alors la société sucrière « Siramamy » (signifiant « Sucre » en langue Malgache) dans laquelle tu travaillais en tant que Chef-Comptable.

Une société qui marquerait alors à jamais ta carrière professionnelle et qui te propulserait quelques années après vers d’autres pays africains : Côté d’Ivoire à Abidjan, Guinée à Conakry, Tchad à N’Djamena puis à nouveau un retour à Madagascar à Antananarivo dans les années 92. Et bien-sûr toujours accompagné de ta petite famille (Maman, Olivier et moi) !

****

Et donc, pour en revenir au souhait de ta Maman qui voulait que tu deviennes avocat où encore Journaliste lorsque tu étais jeune, on peut dire aujourd’hui avec du recul, que tu n’aurais vraiment rien eu à envier à ces deux métiers. Bien au contraire, puisque ton goût de l’aventure, de l’exploration, des voyages, de l’évasion furent pleinement exaucés et accomplis de bout en bout…

Et ce que tu ne savais pas non plus encore, c’est que tu aurais connu aussi le grand amour à Madagascar…

L’amour de ta vie, celle qui serait alors devenue ta femme ainsi que la mère de tes enfants…

****

Oui, la terre si rouge de Madagascar que tu avais alors foulé du pied pour la toute première fois à l’âge de 33 ans un certain 26 Février 1968 t’avait donc réellement portée chance…

Elle t’avait permis de rencontrer Maman, de vous aimer puis de vous unir quelques années après en 1972 à Majunga à la même date que celle de ton arrivée à Madagascar…

Décidément, le 26 Février était à n’en pas douter une date porte-bonheur symbolique !

Quelle magnifique histoire d’amour ! N’est-ce pas ?

Maintenant, Papa, je te propose d’aller encore plus loin dans ton passé…

Parlons à présent un peu de ton enfance.

Une enfance que tu aimais bien nous raconter de temps en temps et que je souhaiterais retranscrire ici, dans cet article…

Nous étions alors dans les années 40 et tu séjournais dans la maison de tes grands-parents maternels située à Chalon-sur-Saône.

Un jour de sortie, dans les rues du centre-ville, ta grand-mère et toi étiez tombés sur un soldat Allemand. Et en te voyant, sans doute par rapport à ton adorable petite bouille de garçonnet âgé de 5 ans, le soldat avait souhaité t’offrir des bonbons. Ta Grand-mère accepta sans rechigner qu’il te les donna afin de ne pas le contrarier où tout simplement juste par crainte vu le contexte de l’époque… Quoi qu’il en soit, et comme n’importe quel enfant insouciant de ton âge, tu étais bien content de sucer tes bonbons…

Une autre fois encore, toujours lors d’une promenade dans les rues de Chalon-sur-Saône, c’était alors durant la période de la libération de la France, tu avais donc 9 ans ; vous étiez tombés à nouveau ta Grand-mère et toi sur un soldat mais cette fois-ci un G.I (soldat Américain) qui t’offrit spontanément des chewing-gum comme ils aimaient bien le faire à cette époque-là avec tous les Français…

Une confiserie que tu découvrais alors avec délectation et pour la toute première fois de ta vie d’enfant.
Une confiserie dont le goût mentholé/sucré ainsi que leur fameuse texture en gomme destinée à être mâchée et non avalée firent sans aucun doute ton émerveillement vu qu’il n’existait point ce genre de sucrerie en France.

Ce fut d’ailleurs à ce moment-là que tu appris que le Cheming-gum avait été créée en Amérique et que les G.I en avaient ramenés plein de là-bas dans leurs bardas lors de leur débarquement en Normandie, le 06 Juin 1944 pour libérer et sauver la France.

Et pour continuer la petite histoire du chewing-gum, l’un de ces G.I, Courtland E. Parfet décida un jour de revenir en France en 1952 pour y lancer la marque « Hollywood », un chewing-gum à la chlorophylle entièrement alors fabriqué en France et qui plus est dans la première usine qui venait de s’installer à Montreuil.

Et voilà comment le fameux Cheming-gum (bubble gum) finit par se populariser en France à la fin de la deuxième guerre mondiale et qu’il devint de plus en plus à la mode…

Intéressant, n’est-ce pas ? Je parle de ton enfance et j’en apprends des choses car j’ignorais que la marque « Hollywood » avait été entièrement fabriquée en France… Comme quoi !

Alors Papa, que dirais-tu de parler encore d’une autre anecdote ? Maintenant que je suis sur ma lancée, je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin… C’est parti !

Ton Grand-père maternel que tu appréciais vraiment beaucoup, Pharmacien de profession tenait sa propre officine dans le centre-ville de Chalon-sur-Saône et lorsque tu étais en vacances scolaires et que tu venais séjourner chez tes grands-parents, tu ne manquer jamais de te retrouver avec lui dans sa pharmacie et d’observer avec grand intérêt tout ce qu’il accomplissait et surtout la manière dont il préparait les médicaments de sa clientèle. Tu trouvais cela particulièrement fascinant et passionnant qu’il puisse par de savants mélanges et dosages bien pesés, fabriquer sous tes yeux ébahis des médicaments qui par la suite, permettraient de soigner et de guérir les patients venant alors les récupérer.

D’ailleurs, à force de venir sur le lieu de travail de ton Grand-père, tu finissais même par apprécier l’odeur de tous ces médicaments…

Si certaines personnes n’aiment pas trop ce genre d’odeur, toi, par contre tu ne trouvais pas cela si désagréable que ça…

En fait, tu commençais à aimer tout ce qui était en relation avec la médecine et même que la vue du sang ne te faisait point peur…

Quelques années après, lorsque tu fis ton service militaire obligatoire et qu’on t’affecta au poste d’infirmier, tes supérieurs disaient de toi que tu savais mieux que personne administrer les piqûres après ton apprentissage en la matière bien-sûr. C’était devenu pour toi ta grande spécialité d’insérer une aiguille dans la veine d’un avant-bras où encore dans le muscle d’une fesse. Et donc, le maniement de la seringue n’avait plus aucun secret pour toi !

Tout cela pour dire, que le domaine de la médecine t’attirait mais pas non plus pour en faire ton métier.

Certes, pas médecin mais tu veillais toujours à avoir avec toi toutes sortes de médicaments à portée de main, au cas où, sait-on jamais ?

Et puis ne dit-on pas qu’il vaut mieux prévenir que guérir ? Et donc, toi, tu étais toujours bien muni, peut-être un peu trop d’ailleurs et c’est sans doute pour cela que Maman disait toujours de toi en te taquinant que tu étais une véritable armoire à pharmacie à toi tout seul ! Ce qui était la stricte vérité !

Un petit mal de tête ? Demande à Papa, c’est certain qu’il aura de l’aspirine sur lui…

Et il s’avérait que c’était toujours le cas et ce durant des années et des années…

Un petit bobo ? Des crampes d’estomac ? Un mal au cœur ? Papa aura très certainement de quoi te soigner, c’est sûr…

Quand j’y repense à tous ces instants-là, cela me fait sourire et me rappelle ô combien c’était le bon temps…

Ah ! Tu étais vraiment un sacré Papa !

Et maintenant mon Papounet, que dirais-tu si nous parlions un peu de tes goûts, de tes passions, de ce que tu aimais où encore détestais ? Tu es partant ? Alors on y va…

Épicurien dans l’âme, tu ne pouvais céder à la tentation de déguster une belle entrecôte de bœuf saignante accompagnée de ses pommes de terre sautées et bien-sûr le tout relevé d’un soupçon de moutarde et si possible à l’ancienne…

Tu étais un tantinet Carnivore et si on t’aurait demandé de ne plus manger de viande rouge, de devenir pour ainsi dire Végétarien, tu aurais alors été bien malheureux…

La nourriture était très importante pour toi voire essentielle pour pouvoir te sentir bien… Elle contribuait à ton bonheur…

****

Voici d’ailleurs une petite liste de ce que tu aimais particulièrement savourer :

Les huîtres, les crevettes, le saumon, les moules-frites, le foie gras, l’andouillette, l’omelette aux champignons, le saucisson à l’ail, les spaghettis à la bolognaise, les lasagnes, la moussaka, le gratin dauphinois, le melon bien frais, les fraises à la chantilly, les truffes, le chocolat noir et bien d’autres mets encore…

Tu mangeais un peu de tout à part les abats ainsi que toutes les catégories de fromages que tu fuyais comme la peste !

Et rien que d’y penser, cela me fait à nouveau sourire…

C’est vrai que tu étais vraiment fâché avec le fromage.

Je me souviens encore des Saints Sylvestres passés ensemble en famille dans des restaurants dansants et précisément au fameux moment où le serveur ne tarderait plus à nous apporter nos assiettes remplies de différentes variétés de portions de fromages. Et c’est là que je faisais exprès de te taquiner en te disant :

« Papa ! Tu vas adorer la suite du menu de fête ! »

« Ah oui ? Qu’est-ce que c’est ? » me disais-tu alors intrigué sans savoir que je te faisais une blague.

« C’est du fromage Papounet ! Tu sais, ce que tu adores le plus ! »

Tu faisais alors directement la grimace en signe de dégoût puis pour te venger tu nous disais :

« Mais comment faites-vous pour manger ça ? L’odeur est franchement désagréable !  »

Et nous, on renchérissait de plus belle :

« Tu es sûr que tu ne veux vraiment pas y goûter ? »

« Ah non alors ! Jamais d’la vie ! »

« Tu ne sais pas ce que tu perds ! » lui disions-nous alors en riant.

« Je ne perds rien du tout ! Allez ! Terminez plutôt vos fromages qui sentent mauvais ! »

« Tu exagères Papa ! Ça ne sent pas si mauvais que ça…» disais-je alors en éclatant de rire.

« Oh que si ! D’ailleurs, ça commence déjà à m’écoeurer… Pour vous dire ! »

Décidément, le fromage et toi, c’était tout bonnement impossible !

Ah ! comme j’aimerais encore t’entendre me dire que tu détestais le fromage… Cela m’amusait tellement…

Certes, définitivement fâché avec le fromage mais friand des bonnes tartes aux pommes de Maman, de son onctueuse mousse au chocolat ainsi que de son fameux flan maison…

Sans oublier la « Forêt noire » que tu adorais déguster à chacun de tes anniversaires…

Et puis il y avait aussi les bonnes madeleines dorées à souhait, les croissants à la confiture d’abricots où encore les gaufres sucrés qui te procuraient toujours autant de plaisir en les accompagnant d’un grand verre de lait bien chaud…

C’est que tu étais très gourmand…

Mais qui a dit déjà que la gourmandise était un vilain défaut ? Pas toi, en tous les cas…

On sait maintenant tes goûts gustatifs mais qu’en est-il de tes passions ? Il serait temps d’en parler…

Lorsque tu étais enfant, tu aimais beaucoup aller au cinéma… C’était un moment agréable qui te plaisait énormément ! Pouvoir visionner des films sur grand écran était quelque-chose de magique pour toi. Si bien, que tu aurais bien voulu que le film ne s’arrêta jamais… En fait, étant déjà un enfant très sensible, tu souhaitais tout simplement que la magie du film continua encore et encore d’opérer tout en illuminant  indéfiniment l’intérieur de la vaste salle obscure…

Étrange où pas, j’étais exactement comme toi enfant et même durant la période de mon adolescence… Pour dire ! Tel père, telle fille !

Et donc, les années passants, tu aimais toujours autant aller au cinéma mais avec l’arrivée des K7 vidéos puis enfin des DVD, tu préférais largement regarder les films via ton téléviseur.

Tu appréciais beaucoup les films qui te faisaient rire tels que : 4 mariages et 1 enterrement, Pour le pire et le meilleur, Le dîner de cons, Les Visiteurs 1 et 2 mais certainement pas le 3 que tu trouvais raté, Le grand blond avec une chaussure noire, La chèvre, Rain Man, Mme Doubtfire où encore Forrest Gump avec sa fameuse réplique que tu aimais bien et moi aussi d’ailleurs :

« La vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber »

L’humour était très important pour toi… D’ailleurs, sans cela, je pense que la vie t’aurait paru un peu fade…

Une fois, je me souviens t’avoir demandé quel genre de film tu aurais souhaité emmené avec toi si jamais tu devais te retrouver seul sur une île déserte. Et tu m’avais alors répondu sans la moindre hésitation :

« Un film rigolo, ça c’est certain vu la situation désespérée »

Et je t’avais ensuite demandé :

« Mais quel film exactement ? »

« Le dîner de cons ! Il est tellement marrant ce film ! Au moins, je me sentirais moins triste dans ta fameuse île déserte ! »

Et je ne pouvais qu’abonder dans ton sens…

Sacré Papa !

Non seulement tu aimais bien regarder des comédies mais tu aimais bien aussi pratiquer l’humour de temps à autres en nous lançant toutes sortes de blagues et vannes pour ton plus grand plaisir…

Il faut dire aussi que tu avais pas mal de K7 audio humoristiques de Raymond Devos, de Fernand Reynaud où encore de Guy Bedos que tu avais précieusement conservé depuis des années et des années et que tu aimais bien écouter durant tes moments de loisirs et ce, sans jamais en être lassé…

Voici d’ailleurs les sketchs que tu préférais sans doute le plus :

****

****

****

Nous savons à présent que tu adorais l’humour mais pas que puisque tu aimais aussi écouter de la musique. Cela pouvait aller de la musique classique, aux chansons de Georges Moustaki que tu appréciais particulièrement où encore des musiques des îles que tu avais appris à aimer grâce à Maman et dont tu n’hésitais pas à venir te trémousser sur la piste de danse avec elle en les écoutant…

****

****

****

****

****

Car oui, tu étais un excellent danseur qui savait autant bien danser le Tango, la Valse que le Rock, le Cha-cha où encore le Sega. Tous les pas de chacune de ces danses n’avaient aucun secret pour toi…

Ce fut d’ailleurs toi qui initia Maman (à Madagascar) en lui apprenant quelques bases essentielles de la danse qui lui permirent ainsi à son tour de devenir tout comme toi une excellente danseuse.

Non seulement tu avais trouvé la femme de ta vie mais tu avais à présent la meilleure partenaire de danse qui soit !

Et quel beau couple vous étiez lorsque vous vous mettiez à danser ensemble sur la piste de danse…

À chaque fois, vous faisiez sensation…

Ah ! C’était vraiment de merveilleux souvenirs que ces instants-là et ils resteront à jamais gravés dans ma mémoire…

Mon petit Papounet, voilà que nous arrivons déjà presque à la fin de mon article…

Et je sais que tu aimerais que cela continue encore et encore et moi aussi d’ailleurs…

Tu me manques tellement…

Tu étais vraiment un Papa en or… Un Papa si protecteur…

****

Sache que tu resteras pour toujours dans mon cœur…

Sache que le temps écoulé ne pourra t’effacer,

Sache que tu me manqueras toujours éternellement…

Sache que tous ces instants passés avec toi resteront…

Oui, ils resteront infiniment gravés dans mon esprit…

Car je t’aime immensément Papa Chéri ♥️♥️♥️.

Ta fille, Cécile.

****

****

Mr Lapin 🐰

Je me souviens encore d’un souvenir d’enfance qui aujourd’hui me fait sourire lorsque j’y repense…

Un souvenir qui je dois bien l’avouer me rend aussi quelque peu honteuse mais disons-le surtout très originale…

Nous habitions alors ma famille et moi à Marseille et plus précisément à Sausset les pins, dans notre charmante villa avec vue sur la mer et située seulement à quelques centaines de mètres d’elle…

À cette époque là, je devais bien avoir 5 ou 6 ans…

Ah la la, et rien que de vous raconter le début de cette histoire, je souris déjà mais vous comprendrez alors bientôt pourquoi…

Je disais donc que je devais bien avoir 5 ou 6 ans…

Un beau jour, mes parents avaient eu l’heureuse idée de m’offrir une jolie peluche, juste comme ça pour le plaisir de me donner un cadeau car je me souviens fort bien que ce n’était point mon anniversaire…

Une belle attention de leur part dont je me souviendrai toujours…

Et cette surprise-là n’était autre qu’un charmant lapin.

J’insiste sur le « un lapin » et non une lapine puisque celui-ci portait en guise de vêtements une jolie salopette bleue ciel…

Vous me diriez alors :

« Mais une lapine peut tout aussi bien porter une salopette ! »

Et je m’empresserai de vous répondre que vous avez entièrement raison sur ce point sauf que pour moi, je ne sais pas pourquoi mais je savais d’ores et déjà qu’il était bel et bien un « Garçon » et non une fille…

De toute façon, dans mon esprit, je voulais absolument qu’il en soit un car j’en avais un peu marre d’avoir toujours des poupées féminines…

Et donc, pour moi, il s’agissait bien d’un garçon et même si en lui retirant sa fameuse salopette, on aurait pu croire et même penser qu’il aurait très bien pu être les deux à la fois : Fille ou Garçon étant donné qu’il n’avait aucune particularités physiques singulière à ce sujet !

Aujourd’hui, je me dis que le créateur de cette peluche voulait sans doute, selon l’imagination où encore le souhait de l’enfant que son œuvre puisse devenir mixte…

Un concept pas si mal, finalement !

Et donc, Mr Lapin, c’est ainsi que j’avais décidé de le nommer était une peluche de couleur beige relativement grande puisqu’il mesurait à tout casser 40 cm de hauteur…

Un lapin fort grand et bien différent de l’animal que nous connaissons tous normalement doté de deux pattes avants ainsi que de deux pattes arrières… Mais pas en ce concernait Mon Lapin…

Non, lui, il était vraiment exceptionnel puisqu’il avait l’apparence d’un humain avec ses deux bras, ses petites mains, ses jambes, ses petits pieds chaussés de baskets blanches pouvant ainsi se tenir tantôt debout où assis lorsque je l’articulais telle une marionnette…

Car oui, Mr Lapin était très souple… Il n’était pas rigide et encore moins statique comme la plupart des peluches…

Et moi, j’adorais le faire mouvoir à n’en plus finir comme s’il était un véritable être humain… Pouvoir le faire marcher debout et non à quatre pattes était pour moi un pur bonheur…

D’ailleurs, s’il n’aurait été qu’un simple lapin ordinaire comme tous les autres, cela ne m’aurait sans doute pas suffit alors disons qu’avec lui, j’étais une petite fille vraiment comblée…

Et puis j’aimais bien aussi ses longues oreilles qui pendaient de chaque côté de sa jolie frimousse.

Elles étaient si grandes qu’elles reposaient constamment sur ses petites épaules, le rendant alors encore plus craquant et extraordinaire à mes yeux d’enfant…

Je pouvais elles aussi les faire mouvoir à ma guise et même les entourer autour de mon index si l’envie me prenait tant elles étaient souples à souhait…

Souples et bien douces car oui, Mr Lapin avait un pelage d’une extrême douceur… Une douceur comparable à de la peau de chamois mais en nettement plus soyeuse encore…

Ah ! Qu’il était tout doux Mr Lapin !

Certes, il avait le poil bien court, pas du tout épais pour deux sous mais c’était justement ce que je préférais chez lui…

Car oui, je dois bien avouer que je n’aimais point du tout les peluches à poils longs dont on peut aisément enfoncer nos doigts en profondeur de leur fourrure… Une sensation certes agréable pour certains mais pas pour moi…

Non, fort heureusement, Mr Lapin, lui, avait la juste mesure d’une fourrure toute douce, non envahissante… ce qui me convenait parfaitement…

Ah ! Ce lapin ! Je pense qu’il devait savoir que je l’aimais énormément mais il devait aussi très certainement m’en vouloir un peu et même beaucoup si jamais il était un tantinet rancunier…

Mais ça, je ne le saurai jamais…

Et c’est là que vous me diriez aussitôt :

« Mais pourquoi t’en aurait-il donc voulu ? »

Et je vous répondrai alors ceci :

« Ben, il est vrai que je l’aimais vraiment beaucoup Mr Lapin mais pas la nuit… »

« Comment ça, pas la nuit ? » vous exclameriez-vous alors très intrigués.

Et moi d’un sourire amusé, je vous dirais :

« Attendez, je vais vous expliquer… »

Alors oui, j’adorais jouer avec Mr Lapin, lui parler, l’écouter, lui donner de multiples conseils et qu’il m’en donne aussi par la même occasion puisqu’il aimait bien dialoguer avec moi…
Ben oui, c’est vrai qu’on communiquait beaucoup ensemble lui et moi et pas qu’un peu d’ailleurs…

Nous étions de véritables bazarettes si bien que si Maman se trouvait dans les parages, elle pouvait alors me dire en riant :

« Mais qu’est-ce que tu lui racontes encore de beau aujourd’hui à Mr Lapin ? »

Et moi, prise sur le fait, (à force de discuter, je ne m’étais même pas aperçu qu’elle venait tout juste d’entrer dans ma chambre) je lui répondais de mon petit sourire d’ange :

« Heu… Rien, Maman… Je lui parle juste comme ça… C’est tout… »

Ah ! Ce Lapin… il devait sans doute en avoir marre de m’écouter… Quoique je ne pense pas puisqu’il ne s’agaçait jamais avec moi… La preuve, son éternel sourire figé sur son charmant minois me le confirmait fort bien si jamais j’en doutais…

Ainsi, Mr Lapin était pour ainsi dire toujours content sauf si je lui trouvais exceptionnellement une mine quelque peu chagrine par temps d’hiver…
Mais là encore, à force de le consoler et de le cajoler, il retrouvait très vite le moral et bien-sûr le sourire…

Vous l’aurez compris : Mr Lapin n’était pas du tout compliqué… Il était facile à vivre et savait me comprendre mais surtout me faire des câlins à tout moment…

Il était bien plus qu’un simple partenaire de jeu… C’était mon meilleur ami… Celui qui partageait toutes mes journées lorsque j’étais à la maison…

Car il faut aussi que je vous dise que je n’emmenais jamais ma peluche avec moi à l’extérieur…

Et pourquoi donc ?

Tout simplement parce que je ne voulais pas la salir et surtout parce que je n’aurais pas voulu non plus jouer avec elle dehors…

Mais pourquoi ça ?

Étant une enfant assez dynamique qui aimait beaucoup faire du vélo, courir où encore jouer à trappe-trappe avec mon frère, vous pensez bien que ma peluche si adorable soit-elle m’aurait beaucoup plus encombrée qu’autre chose. Voilà, pourquoi…

Ah ! Mais qu’est-ce que j’ai pu passer d’agréables moments en compagnie de Mr Lapin ! C’était vraiment une sacrée peluche, ce lapin-là…

C’est alors vous me diriez sans plus tarder :

« Mais tu nous disais aussi tout à l’heure que tu ne l’aimais pas la nuit ta peluche… Et pourquoi donc pas la nuit ? »

Resourire en coin de ma part…

Je vais enfin pouvoir vous expliquer le pourquoi du comment…

La nuit, au moment de me glisser sous les draps pour me coucher, je prenais alors ma peluche avec moi, plaçais sa jolie frimousse toute douce tout près de mon visage, contre ma joue puis je fermais les yeux et commençais à compter les moutons tout comme Maman me l’avait bien appris afin de pouvoir mieux m’endormir…

Et en général, cette méthode marchait très bien…

Sauf, qu’il y avait un petit souci non négligeable qui finissait toujours par me réveiller au bout d’une dizaine de minutes environs…

Mais quoi donc ? Ben, mon adorable peluche…

Comment ça ? Ben, oui… Je ne sais pas pourquoi mais ses poils pourtant si courts me donnaient l’impression d’étouffer… Et ce n’était point à cause de la température de ma chambre qui elle, était juste comme il faut en toutes saisons…

Non, le véritable problème venait bien de ma peluche et plus précisément de son pelage…

Je trouvais subitement que ses poils étaient bien trop fournis, trop envahissants, voire même gênants comme s’ils venaient de pousser en l’espace de quelques minutes seulement… Et comme si le fait de s’être allongé tout près de moi dans mon lit douillet leur avait donné soudainement le pouvoir de grandir davantage juste pour me contrarier…

Totalement insensé ! Je sais… Et pourtant c’est ce que je pensais dur comme fer…

Alors, je poussais gentiment de côté mon adorable peluche de façon à ce qu’elle soit un peu plus éloignée de moi afin qu’elle ne puisse plus du tout me toucher le visage…
Je fermais alors à nouveau les paupières puis comptais inlassablement les moutons et hop ! au bout de quelques instants comme par enchantement, je m’endormais presque instantanément…

Je dis bien presque…

Car au bout d’un quart d’heure environ, j’avais à nouveau comme l’impression que les membres de ma peluche me frôlaient à présent le bras droit et alors je finissais irrémédiablement par rouvrir mes yeux…

Bien réveillée et quelque peu agacée, je poussais donc à nouveau gentiment un peu plus sur le côté Mr Lapin afin qu’il soit nettement beaucoup plus loin de moi…

Ma mission honteusement accomplie, je me rendormais alors presque aussitôt mais pas vraiment non plus…

Pourtant, Mr Lapin était bel et bien loin de moi… Mais là encore, cela ne semblait pas me suffire…
J’avais l’impression qu’il envahissait toujours mon espace… Comme s’il prenait toute la place de mon lit douillet…

Alors, rebelote et cette fois-ci beaucoup plus honteusement, je finissais par le placer très très loin de moi, c’est-à-dire, presque au niveau de mes jambes, toujours sur le côté, un peu comme s’il n’était plus Mr Lapin l’être vivant que j’aimais tant mais plutôt un vulgaire chiffon…

Vous imaginez la scène ? De quoi faire étouffer cette pauvre peluche sous les draps mais c’était plus fort que moi…

Alors, je lui chuchotais tout doucement pour le rassurer :

« Tu sais que je t’aime beaucoup, hein ? Tu le sais ? »

Et lui, me disait immédiatement :

« Ben, je crois pas là… »

Alors, pour lui prouver le contraire, je renchérissais :

« Mais si, tu sais bien que tu es ma peluche préférée… »

Et lui me répondait un brin agacé :

« Mais je suis ton unique peluche… Tu n’en as pas d’autres comme moi… »

Ce qui était totalement vrai alors pour mettre fin à notre conversation, je finissais par lui dire que c’était de sa faute, qu’il m’étouffait trop avec son pelage… Et là, en général, il ne m’adressait plus du tout la parole…

Je savais que cela le rendait triste mais chaque soir c’était la même sérénade…

Je ne sais pas pourquoi mais je n’arrivais pas à dormir près de lui où encore que Lui dorme près de moi. C’était comme ça ! Et je vous assure que je ne le faisais vraiment pas exprès…

Alors, pour ne pas trop le blesser, je lui avouais tout simplement que j’étais obligée de le laisser loin de moi, au niveau de mes jambes afin que je puisse mieux m’endormir car oui, sa fourrure m’empêchait d’être sereine pour rejoindre les bras de Morphée…

Je ne sais pas s’il accepta aussi facilement que ça la situation car chaque matin, il se retrouvait toujours par terre, allongé de tout son long sur la moquette rose tendre de ma chambre…

Maman qui venait alors me réveiller me faisait montrer du doigt le désolant spectacle…

« Tu as encore jeté ton Lapin par terre Cécile… Ce n’est pas très gentil… »

Et moi, réellement surprise et confuse de voir ma peluche reposant inerte sur la moquette, je lui disais toute penaude :

« Mais je n’sais pas Maman… Je ne l’ai pas jeté par terre… »

Ce qui était la stricte vérité puisque durant mon sommeil, sans le faire exprès, à force de remuer tel un ver de terre, Mr Lapin avait fini par malencontreusement atterrir par terre…

Maman savait parfaitement que je ne mentais pas à ce sujet et finit par en conclure que je ne supportais tout simplement pas le contact de la fourrure synthétique contre ma peau durant mon sommeil…

Alors un beau jour, elle me dit :

« Tu sais ce qu’on va faire Cécile ? »

« Non, Maman… Qu’est-ce qu’on va faire ? »

« On va tout simplement laisser Mr Lapin là-bas dans ton petit fauteuil au moment du coucher »

« Mais il me manquera trop… »

« Mais non, tu verras… On le mettra assis bien en face de toi comme s’il te regardait, qu’il veillait sur toi »

« Tu crois ? Il ne m’en voudra pas ?  »

« Mais non… il t’aime beaucoup… Tu le sais bien et puis comme ça il ne se fera plus mal en tombant du lit »

« C’est vrai Maman… Tu as raison »

Et à ce moment-là, un large sourire apparût alors sur mon visage qui était l’instant d’avant si soucieux…

Maman venait de trouver enfin la solution à mon problème majeur de petite fille…

Et désormais, chaque soir, avant de me coucher, je venais embrasser Mr Lapin, lui murmurer des petits mots doux à l’oreille, histoire de le rassurer encore et toujours afin qu’il sache à quel point je l’aimais et qu’il ne devait surtout pas croire le contraire lorsque je dormais seule sans lui…

Je lui demandais de bien vouloir me comprendre où alors de bien vouloir me pardonner si jamais cela le rendait encore triste…

Je lui expliquais que j’adorais son pelage tout doux et si soyeux mais pas le soir. Pas au moment de m’endormir en tous les cas…

Je crois bien qu’il finit par accepter mon choix puisqu’un beau jour il me chuchota dans la nuit :

« Je suis bien dans mon fauteuil Cécile… Je te vois dormir… Je veille sur toi et je m’endors moi aussi bien paisiblement »

Il avait alors réussi à me rassurer cette nuit-là… Si bien, que je lui répondis aussitôt avec tendresse :

« Je t’aime Mr Lapin ! »

« Moi aussi, je t’aime Cécile ! »

À cet instant-là, nous étions enfin tous les deux réconciliés…

Ah ! Il faut dire qu’on s’aimait tant lui et moi que cette petite incartade venant de ma part n’aurait pas pu nous séparer où en tout les cas pas pour longtemps…

C’est pourquoi je tenais absolument à vous raconter cette petite anecdote de mon enfance…

Aujourd’hui, je ne sais plus ce qu’est devenu Mr Lapin car en quittant Sausset Les Pins pour partir en Afrique à Conakry (J’avais alors 10 ans), je finis hélas par le perdre de vue au moment où mes parents faisaient leurs cantines ainsi que leurs bagages…

Ce qui est fort dommage, je le sais bien… Mais dans la vie, il arrive parfois qu’on perde certains objets pourtant si précieux à nos yeux…

Cet article est dédié à Mr Lapin… Pour lui dire tout simplement que je ne l’ai jamais oublié et ce malgré toutes ces années passées…

Et si vous vous posiez encore cette fameuse question :

« Mais dis-nous, après Mr Lapin, as-tu eu encore une autre peluche ? »

Quand j’ai perdu Mr Lapin, j’avais exactement 10 ans. Il est vrai que je n’ai jamais été en adoration devant une quelconque peluche lorsque j’étais enfant… À part pour Mr Lapin qui fut alors l’unique exception…

Mais en grandissant, vers seulement l’âge de 35 ans, Maman eu l’idée de m’offrir pour mon anniversaire une petite peluche et bien-sûr à poil court que vous pourrez voir ci-après en photo.

Oui, il s’agit bien de la célèbre Kitty que j’apprécie toujours autant étant donné que j’adore les chats…

Sa fourrure est toute douce et agréable au toucher… Elle repose sagement sur mon oreiller et j’aime bien parfois la contempler tant je la trouve toute mignonne…

Elle ne ressemble en rien à Mr Lapin mais c’est tout aussi bien comme ça… Je préfère sa petitesse qui n’est guère encombrante…

Mr Lapin, Lui, était unique en son genre et je ne l’oublierai jamais mais il appartient à mon passé de petite fille…

D’ailleurs, j’ai eu beau chercher sur internet… Aucune peluche « Lapin » d’aujourd’hui ne lui ressemble…

Et c’est là, avant que je termine mon histoire, que vous me poserez sans doute cette ultime question à mon sujet :

« Les peluches ne semblaient pas être ton dada et pourtant tu aimes les chats. Mais eux, ils ont pas mal de poils ! Et pas du synthétique qui plus est… Alors ? cela ne te dérange pas ? »

Je vous répondrai alors :

« Oui et non »

Tout simplement parce qu’en fin de compte, dès l’âge de 10 ans, j’appris avec une certaine tristesse que j’étais hélas allergique aux poils des trois chats que Maman venait d’adopter lorsque nous habitions alors en Guinée à Conakry…

Mais cela ne m’empêcha aucunement de les aimer et de les câliner à n’en plus finir… De ressentir une véritable passion pour eux…

Il fallait juste que je respecte quelques règles d’hygiène afin d’éviter tous désagrément avec ces chères petites boules de poils…

Car oui, les personnes qui connaissent tout comme moi ce type d’allergie savent fort bien que cela peut être un véritable souci non négligeable voire fatal si on ne fait pas suffisamment attention…

Mais comme on dit :

« Quand on veut ! On peux ! »

Et donc, j’eus des chats jusqu’à l’âge de 30 ans sans avoir le moindre problème de santé et ce malgré ma très forte allergie à leurs poils…

Aujourd’hui, je n’ai plus de chat et pas pour une question d’allergie mais tout simplement parce qu’un animal demande de l’attention, de l’amour et que si malheureusement vous n’avez pas de temps à lui accorder alors il vaut mieux éviter d’en adopter un et surtout éviter de le rendre malheureux…

Tout cela pour vous dire que j’apprécie tout de même ma petite peluche « Kitty » mais que j’ai clairement une nette préférence pour les chats…

Quoi qu’il en soit, que ce soit pour l’un ou pour l’autre, j’aime leur fourrure soyeuse mais avec parcimonie…

Voilà que mon histoire se termine… J’avais envie de vous la raconter… Je suis contente de l’avoir fait car cela m’a permis de revenir loin en arrière et ce pour mon plus grand plaisir…

Merci à vous encore de m’avoir lu.

Cécile, La Suricate 🐾🐾

Ma plus belle étoile 🌠

En ce jour de 24 Décembre 2017 ; un de ces jours que j’aime particulièrement ; un de ces jours que tous les enfants du monde entier affectionnent tant ; un de ces jours qui me ramèneront toujours loin en arrière….

Un de ces jours où tous mes plus beaux souvenirs de Noël me reviennent en tête…

De merveilleux souvenirs de repas de Noël passés en famille…

Le sapin scintillant, la crèche toute illuminée attendant la venue au monde du Christ…

Les jolies décorations d’or et d’argent faisant briller mes yeux de joie…

Le festin de fête préparé avec amour de Maman…

Les bonnes odeurs alléchantes de tous ces mets me faisant frétiller les narines de plaisir…

Les mignardises sucrés à souhait…

Les douces et chaleureuses mélodies de Noël me transportant dans une allégresse et me faisant verser quelques larmes…

Des larmes que je verse encore aujourd’hui mais surtout pour un être cher que j’ai perdu et qui nous a quittés ce Mercredi 15 Novembre 2017…

Un être exceptionnel que j’aimais si fort…

Un être qui aimait beaucoup l’ambiance de Noël, sa magie et toute sa féerie…

Un être qui n’est autre que mon Cher Papa adoré…

Un Papa au cœur d’or avec une générosité extrême prêt à toujours aider son prochain ; tendre la main…

Un Papa aimant et tolérant…

Un Papa qui aimait la vie, tout simplement…

Un homme fort, courageux, combatif et veillant tel un Papa Poule sur sa petite famille…

Oui, tu étais bien tout cela mon Papa…

Et tu aimais particulièrement les veillées de Noël comme celle d’aujourd’hui qui te rendaient toujours si ému…

Un Papa si fort et si sensible à la fois…

Et moi, ta fille ; je souhaitais te dédier cet article en ce 24 Décembre 2017…

Tu n’es pas là mais tu veilleras toujours sur nous… sur ta petite famille que tu aimais tant…

Tu n’es pas mort… Tu es juste parti faire un voyage dans le ciel…parmi les étoiles toutes illuminées et tu nous observes de là haut…

Tu es toujours là ; près de nos cœurs…

Tes jolis yeux verts pétillants nous regardent avec ce bel amour que tu portais à chacun d’entre nous…

Le plus grand amour de ta vie : Notre Maman que tu chérissais tant t’accompagnera pour l’éternité et à jamais dans ton long voyage…

Il en sera de même pour nous, tes enfants… Olivier et Moi….

Oui, un Papa merveilleux qui restera pour toujours dans nos cœurs car nous t’aimons très fort et à l’infini…

Un Amour de Papa…

Ma plus belle étoile qui scintillera à jamais dans le ciel…🌠

Joyeux Noël ! Papa ! On t’aime !❤❤❤

Joyeux Noël à tous ! 💗💖💖💖💖💝

La Suricate.

Un amour de Papa 💖

Pour toi, Papa :

À l’occasion de la fête des Pères, en ce Dimanche 18 Juin 2017, je souhaitais te dédier cet article pour t’exprimer tout l’amour que j’ai pour toi.

C’est la première fois que je fais un article en ton honneur et il était temps d’ailleurs…

Et pour t’émouvoir un peu, je voulais te raconter une anecdote qui me tient particulièrement à cœur et qui nous lie toi et moi. Cela te fera aussi sourire en la lisant…

Mais avant toute chose :

Bonne fête mon Papa adoré que j’aime tant !

Tu es un Papa formidable et je voulais tout simplement te l’écrire à travers cet article.

Je sais que tu seras très ému mais c’est aussi le but recherché.

Ne dit-on pas que les paroles s’envolent et que les écrits restent ?

Eh bien, je voulais que ce jour unique de fête des Pères reste à jamais gravé dans ta mémoire ainsi que sur mon blog ; un peu à la manière d’une photographie figée dans le temps…

Alors, mon petit Papounet, es-tu prêt à lire la fameuse anecdote ? C’est parti !

Pour toi, mon Papounet :

Tu es un excellent danseur et ce depuis que tu es tout jeune et que tu avais appris à danser dans les bals de ta jeunesse lorsque tu avais la vingtaine.

À l’époque, dans les années 1955, il était important de savoir danser toutes les danses qui étaient à la mode si tu ne voulais pas passer pour un ringard et pouvoir ainsi inviter à danser la gente féminine assez exigeante qui ne dansait qu’avec les bons danseurs…

Tous les autres garçons faisaient alors tapisserie ; eh oui ! C’était nettement plus dur qu’aujourd’hui en matière de séduction.

Et comme la danse était entre autre justement une arme de séduction très prisée à cette époque là ; alors vous l’aurez compris, les jeunes hommes se devaient d’être d’excellents danseurs lors des bals.

Et donc, ce fut dans ces fameux bals que tu t’exerças au fur et à mesure et que tu devins par la suite un très bon danseur dont les pistes de danse n’avaient plus aucun secrets pour toi.

Tu excellais en la matière !

Et bien entendu, lorsque tu fus muté à Madagascar dans le cadre de ton travail en 1968 (tu avais donc 33 ans) et que tu rencontras Maman à Namakia (lieu où était situé la société Sucrière de Namakia « Siramamy » dans laquelle tu travaillais en tant que Comptable) et que vous sortîtes ensemble ; tu lui appris à danser lorsque vous alliez au « Cercle » de Namakia ; l’unique établissement du village qui organisait régulièrement des bals de fin de coupe (de la canne à sucre) ainsi que toutes autres fêtes ou événements.

C’est pourquoi, au fil du temps, elle devint à son tour une excellente danseuse tout comme toi.

Quelques années après vous vous mariâtes et eûtes une petite fille qui n’était autre que moi : Cécile.

Et donc, tout comme ma Maman, je naissais à l’hôpital de Namakia, un certain Dimanche 13 Février 1977.

Mon petit frère Olivier vint au monde en 1978 mais pas dans le même village que moi puisque dans le cadre de ton travail, Maman et toi quittâtes Namakia pour aller vous installer dans la belle Capitale d’Antananarivo.

Ce fut dans cette grande ville qu’Olivier poussa son premier cri.

Et donc tous les quatre vivions dans une charmante villa située au cœur d’Antananarivo.

Les années passèrent comme un long fleuve tranquille puis toujours dans le cadre de ton travail, vous dûtes quitter définitivement Madagascar pour retourner en France.

Et les années passèrent entremêlées d’expatriations en Afrique : Côte d’Ivoire, Guinée, Tchad et à nouveau un retour au source dans ma belle île natale : Madagascar.

Et donc l’anecdote que je vais à présent vous raconter se situe à l’époque où nous habitions à nouveau à Antananarivo, lieu de travail de mon Papa.

Nous étions dans les années 93 et j’étais âgée de 16 ans.

L’âge où je voulais à tout prix savoir danser comme vous deux, mes chers parents…

Je ne sais pas pourquoi mais j’enviais tellement votre jeu de jambes ! Que je me disais :

« Cécile ! Tu ne peux pas ne pas savoir danser face à tes danseurs de parents ! Regarde les comme ils dansent bien ! Non, si tu veux être comme eux, il va falloir que tu observes bien attentivement leurs pas de danse. Et puis tu te dois de leur faire montrer que toi aussi, leur fille, tu as l’ADN de la danse en toi ! »

Et c’est ce que je fis au bout de quelques temps, lors d’une soirée dansante à l’hôtel-restaurant « Villas Caroline » de Flic en Flac situé à L’île Maurice.

Villas Caroline

Eh oui, mes parents, mon petit frère et moi étions parti dans cette île de rêve durant les vacances scolaires de Pâques.

Et cette soirée là, je ne sais pas pourquoi mais à force de vous observer en train de vous trémousser sur la piste de danse au rythme des différentes musiques endiablées que le DJ passait ; un déclic se fit dans ma tête et je commençais peu à peu à vouloir imiter vos pas de danse et tout particulièrement ceux de Maman…

Et devinez quoi ? Alléluia ! Je venais de réussir quelques timides chorégraphies un peu hésitantes au début mais ensuite elles furent beaucoup plus précises…

Ce qui m’enchanta de plus en plus et me permis d’avoir davantage confiance en moi.

Ce fut donc la première fois de ma vie que j’arrivais enfin à faire les mêmes pas de danse que vous et surtout ceux de ma très chère Maman…

Au début, vous ne vous en étiez pas tout de suite aperçu mais lorsque vous m’avez tous les deux enfin remarquée ; Maman n’avait pas pu s’empêcher de s’exclamer à haute voix :

« Mais ma Poupoule sait très bien danser ! Ça y est, tu danses comme moi, maintenant. Bravo ! »

Elle avait eu ce large sourire qui illuminait son visage tant elle était heureuse et fière de me voir enfin bien danser.

Quant à toi, mon Papa, tu n’étais pas de reste. Tu n’arrêtais pas de lever ton pouce en l’air pour me féliciter.

Tes yeux brillaient et cela se voyait que tu étais très fier de moi.

Que ta progéniture sache enfin bien danser ! (même si je n’étais pas encore tout à fait une pro mais je peux vous dire que c’était déjà un bon début tout de même !) te mettait en joie.

Et moi, je continuais de plus belle…

Ben, quoi ? Il fallait bien que je vous en mette plein les yeux. J’avais enfin en moi votre fameuse ADN de la danse qui se diffusait en moi ; je n’allais tout de même pas en rester là et laisser de côté la magie de la Power Dance s’éloigner de mon corps alors que j’avais enfin un bon feeling avec elle…

Elle s’était propagée en moi et cela n’était pas prêt de s’arrêter… Non, ce n’était que le début de mon ascension…

Une ascension pour devenir à mon tour une très bonne danseuse…

Et ce jour-là, cette fameuse nuit là ; Olivier (mon petit frère) vous aviez aussi épaté en dansant sur la piste de danse…

Et quel bon danseur, il était !

La relève de la « POWER DANCE » était donc assurée dans notre famille !

Ah ! Cette soirée là fut vraiment mémorable !

Danser dans la douce brise de la nuit, face à l’océan (sans pouvoir le voir à cause de l’opacité de la nuit) en entendant par moment le clapotis des vagues, le ressac lorsque le DJ changeait son registre musical par quelques slows lents permettant ainsi d’écouter les sons de l’océan Indien.

Oui, toute cette ambiance était magique, presque irréelle tant il y avait ce côté merveilleux qui planait tout autour de nous…

Nous étions auréolés de myriade d’étoiles et totalement insouciants…

Heureux, tout simplement…

Danser avec ses parents et son petit frère et qui plus est, dans un magnifique décor paradisiaque ! fut un véritable enchantement.

J’avais l’impression de vivre un conte de fées…

Et toutes ces fées bienveillantes me prouvaient qu’elles s’étaient bel et bien penchées sur mon berceau pour me donner leurs clefs du bonheur…

Un bonheur que j’étais en train de vivre pleinement auprès de mes parents et de mon petit frère.

Oui, j’en étais très consciente et reconnaissante…

Oui, je vivais un bonheur absolu…

Et apprendre à danser dans une île comme L’île Maurice, n’était que la cerise sur le gâteau…

Un rêve devenu réalité…

Un souvenir inaltérable que je n’oublierai jamais…

T’en souviens-tu encore Mon Papa ? Cela remonte à si loin…

Mais je suis certaine que tu n’as pas pu oublier ce jour là, n’est-ce pas ?

Et te souviens-tu aussi lorsque j’avais dansé ma toute première danse avec toi lors d’une autre soirée qui s’était déroulée cette fois-çi à L’hôtel restaurant Hilton d’Antananarivo à Madagascar ?

J’étais toute intimidée face à toi car si j’avais appris à danser à L’île Maurice toute seule en vous observant Maman et toi ; là par contre c’était tout à fait différent…

Danser avec son père qui est un excellent danseur ! La barre est plutôt haute mais pas inaccessible surtout si on est devenue une passionnée de la danse…

Ce que j’étais devenue au fil du temps…

Cette soirée là, j’avais su relever le défi de danser avec toi et même si j’étais quelque peu empruntée et malhabile face à tes pas de danseur chevronné.

Et comme tu voulais que je sois à la hauteur ; tu me donnais quelques conseils au passage afin d’éviter quelques erreurs à ne surtout pas commettre dans l’art de la danse.

Ah ! Mais c’est que mon Papa est un passionné de danse alors quand on a le rythme dans la peau comme lui ; il est bien normal d’être exigeant et de ne pas du tout apprécier de se faire marcher sur les pieds ou encore d’être trop rigide, pas assez souple si jamais vous décidiez d’entamer quelques pas de danse avec lui et que biensûr ; c’est lui qui mènerait alors la danse puisqu’il serait votre cavalier.

Et je l’avoue, ce soir-là, ce ne fut pas vraiment le top car je manquais encore de pratique du haut de mes 16/17/18 ans mais tu ne m’en tenu pas rigueur même si tu étais très  pointilleux à ce sujet.

Mais les années passant, je te prouvais enfin le contraire ! J’avais finalement eu ma revanche…

T’en souviens-tu encore mon Papa de ce fameux jour ? D’un certain 31 Décembre de l’an 2000 où nous avions passés en famille la Saint Sylvestre dans le restaurant « Le Parc » situé à Alès.

Je suis certaine que oui…

J’avais à cette époque là, exactement 23 ans !

Et donc le soir du réveillon, nous étions tous les 4 à table, accompagnés de ma Tante Patricia (sœur de Maman) ainsi que de son compagnon.

L’ambiance était à son comble.

Il faut dire que le DJ passait de très bonnes musiques très entraînantes et dansantes à souhait pour notre plus grand plaisir.

Tantôt, nous dansions tous ensemble sur tous nos airs favoris (années 80 et actuels) et tantôt nous dégustions à table l’excellent menu de fête.

C’était vraiment une très belle soirée !

Nous étions en train de discuter lorsque subitement, tu te mis debout (tu te trouvais à côté de moi) et tu t’adressa à moi en me tendant la main :

« Une petite danse Cécile ? C’est une valse. Tu sais danser les valses. Allez, viens avec moi, sur la piste de danse »

Je ne savais plus où me mettre, surtout qu’il y avait pas mal de monde dans la salle du restaurant mais comme je voulais te faire ce plaisir (je n’avais pas vraiment le choix non plus et je suis certaine que tu l’avais fait exprès, non ? Mais si, te connaissant, je suis certaine que oui) et aussi parce que tu étais mon Papa d’Amour alors je pris ta main sans vraiment hésiter puis tu m’entraînas vers la piste de danse.

Il y avait quelques couples qui dansaient déjà mais il n’y avait pas foule non plus…

Tu me regardais de tes jolis yeux verts/jaunes pétillant de joie et tu me dis tout doucement, près de mon oreille, comme pour me rassurer :

« Tout se passera bien. Tu es très jolie. Il te suffit de bien me suivre comme je te l’ai toujours appris. Allez ! En piste, maintenant ! »

Et mon cœur battait la chamade. Il fallait absolument que je sois à la hauteur du danseur que tu étais et ne surtout pas trébucher ou encore te marcher sur les pieds.

J’essayai de me détendre mais c’était tout bonnement impossible !

Puis, je fini par me laisser aller en écoutant les vibrations de la musique s’insinuer jusque dans mes oreilles, me donnant l’impression que j’étais seule avec toi ; toute seule, sur la grande piste de danse…

La valse me donnait déjà le tournis mais j’étais heureuse d’être dans tes bras. J’étais fière de danser avec toi…

Tout le long de la danse, je faisais tout pour bien suivre tes pas et rester le plus souple possible dans tous mes mouvements.

Je me laissais aller dans le tourbillon de la valse et plus rien ne comptait…

Toutes les personnes assises nous regardaient, nous admiraient ; y compris Maman qui ne manqua pas de nous photographier afin d’immortaliser ce moment.

Un Papa et sa fille dansant une valse…

Que d’émotions ! J’en étais toute retournée car je dansais avec mon danseur de Papa…Mon amour de Papounet !

Un moment intense que je n’oublierai jamais…

Et lorsque la danse se termina alors que j’aurai souhaité qu’elle continua encore ; quelques personnes nous applaudirent à notre passage avant que nous regagnâmes notre table.

Inutile de vous dire que je devins littéralement rouge pivoine tant je fus intimidée par toutes ces personnes qui ne cessaient de me sourire tout en me disant que j’avais bien dansé la valse avec mon Papa.

Ah ! T’en souviens-tu encore Papa ? Tu étais si fier. Si fier de moi.

Et moi aussi, je l’étais…

Grâce à toi et à ton expérience de danseur, tu m’avais fait vivre un moment exceptionnel…

Un moment que chaque jeune fille devrait vivre avec leur Papa…

Un de ces moment qu’il faut savoir savourer dans l’instant et le garder à jamais tout au fond de soi pour pouvoir un beau jour comme aujourd’hui se le remémorer en l’écrivant sous forme d’un article afin de le faire lire au monde entier…

De le faire tout simplement partager…

Oui, et particulièrement aujourd’hui, le jour de la fête des Pères…

Je t’aime mon Papa… Pour toujours et à jamais.

Et mon doux rêve sera lorsque nous danserons ensemble sur l’une de ces merveilleuses valses à mon Mariage…

Un beau jour qui se concrétisera, j’en suis persuadée…

Et ce jour-là, nous virevolterons sur la piste de danse avec une certaine émotion qui nous submergera…

Un Papa et sa fille dansant une valse à l’infini.

Un tourbillon de joie et d’amour.

L’amour d’un Père qui aime profondément sa fille et d’une fille qui aime infiniment son père…

Je t’aime, tout simplement…

Bonne fête mon Papa d’Amour !!

Une chanson de Noêl de mon enfance

NOEL-35

 

Pour ce grand jour de Noêl, 24 Décembre 2015, je souhaitais partager avec vous une chanson de Noêl que j’avais apprise par coeur dans mon Ecole Primaire  » Victor Hugo  » qui était situé à Sausset-Les-Pins (Marseille), non loin de notre villa de l’époque.

Je me souviens encore des paroles de cette chanson mais hélas, impossible de savoir qui était son auteur ou encore son interprète.

J’ai bien essayé de me renseigner sur internet et ce depuis les années 2007, date à laquelle j’ai eu mon premier ordinateur portable mais comme je vous le disais précédemment, jusqu’à présent cela reste encore un grand mystère.

Si jamais vous connaissiez cette chanson, alors peut-être que le mystère sera enfin dévoilé et ce pour mon plus grand plaisir !

Lorsque j’avais appris les paroles de cette chanson, j’étais alors âgée de 8 ans (année 1985).

Je vous souhaite de très belles fêtes de Noêl ! Que la joie et la magie de Noêl soient dans vos coeurs ! gros bisous de La Suricate.

NOEL-10

 

Mon sapin :

J’ai choisi mon beau sapin,
Chez moi, il se trouve bien
Son pied dans la terre

Le fera rester vivant,
En attendant, le moment,
Des grandes lumières

Quand Noêl, sera passé,
Dehors, je le planterai
Qu’elle sera belle,
La forêt de mes noêls.

(Refrain)
Sapin, Sapin,
Si les années passent,
Sapin, Sapin,
J’aurai une forêt de sapins.

Pour qu’il brille, mon sapin,
Et, en me piquant les mains,
J’ai mis des guirlandes

J’ai fixé l’étoile en haut,
Puis les boules et les oiseaux,
Et les petits anges

Des ampoules de couleurs,
Brillants comme un champ de fleurs

Qu’elle sera belle,
La forêt de mes noêls.

(Refrain)
Sapin, Sapin,
Si les années passent,
Sapin, Sapin,
J’aurai une forêt de sapins.

Quand les rois seront partis,
La fête sera finie,
Fini les lumières.

Mais mon sapin restera,
Dehors, il retrouvera
Les sapins, ses frères.

J’en mettrai un tous les ans,
Quand plus tard, ils seront grands

Qu’elle sera belle,
La forêt de mes noêls.

(Refrain)
Sapin, Sapin,
Si les années passent,
Sapin, Sapin,
J’aurai une forêt de sapins.

Sapin, Sapin,
Sapin, Sapin,
Sapin.

cadeauxlivresavantnoel

Mes chers amis : Je tenais à vous informer que le mystère a été enfin dévoilé. 

En effet, le jour du 25 Décembre 2015, une charmante personne qui porte le nom de Martine Perthuis m’avait adressé un commentaire concernant cet article puis via Facebook (elle y est inscrite) elle m’avait adressé un lien concernant le nom de l’auteur et interprète de la fameuse chanson que je recherchais depuis pas mal d’années ! Merci encore à vous Martine.

L’auteure et interprète de cette chanson de Noêl est : Anne Sylvestre.

Voici la chanson de mon enfance que vous pourrez écouter en cliquant sur cette vidéo :

Ce fut un très beau cadeau de Noêl auquel j’étais loin de m’attendre puisque la surprise fut totale ce jour là ! Gros bisous à vous mes chers amis ! Comme quoi la vie est pleine de surprises ! 

Cécilou, La Suricate

311463-selection-de-cadeaux-de-noel-2010-0x384-1

Le Noêl de mon enfance : Troisième partie

nativite_ane_boeufJPG

 

Minuit passé : Jésus Christ est né :

61895

Une fois après avoir dégusté nos savoureuses mignardises, mon frère et moi, nous étions endormi devant la télévision.
Soudain je sentis une main qui me touchait l’épaule. C’était Maman qui me réveillait tout doucement en me chuchotant à l’oreille :

« Cécile ? Il y a quelqu’un qui frappe à la porte d’entrée. Je crois bien que c’est le Papa Noêl… »

J’étais toute endormie mais très vite je me mis à sourire tellement j’étais heureuse d’apprendre la bonne nouvelle.

« Le Papa Noêl vient d’arriver ? » demandai-je en me frottant les yeux.

« Oui ma poupoule, il est là et il vous attend ton frère et toi »

Sans plus attendre, je me levai et me dirigeai vers le fauteuil où mon petit frère dormait encore.

« Olivier ! Olivier ! Réveille toi ! Le Papa Noêl est là ! Il est arrivé ! Vite ! dépêche toi ! »

Le réveil fut tonitruant mais très efficace puisqu’il se leva presque aussitôt puis dit à Maman, d’une voix quelque peu endormie :

« Il est là ?? Mais où ça ? Maman ? il est où le Papa Noêl ? »

« Il vous attend mes cocos. Venez, suivez-moi, maintenant »

Je me souviens encore que mon frère et moi étions tout excités à l’idée de voir enfin ce cher Papa Noêl et qui plus est dans notre belle demeure.

En suivant Maman dans le couloir qui menait vers la porte d’entrée, mon coeur se mit à battre la chamade. Mon frère ne tenait plus en place tellement il était impatient.
Plus que quelques secondes et nous le verrions enfin …

****

maison-du-pere-noel

Soudain nous le vîmes ! il se trouvait là juste devant nous et il arborait un large sourire.
Incroyable mais vrai ! me dis-je avec stupéfaction tant j’étais surprise de le voir ici, chez nous. Je n’en revenais toujours pas.

Il était grand et plutôt imposant. Il revêtait un manteau et un pantalon rouge vif qui ressemblaient aux images d’un livre que Maman avait l’habitude de nous faire montrer lorsqu’elle nous parlait de lui, lors des fêtes de Noêl.

Mais là, il n’était plus une image sur papier glacé. Il était bien réèl et se tenait debout, juste devant nous.
Il portait une capuche de la même couleur que sa tenue, lui tombant sur le front et lui couvrant légèrement les oreilles.

Je dois bien avouer qu’au début il me fit un peu peur sans doute à cause de sa longue barbe blanche impressionnante qui lui mangeait le visage.
D’ailleurs, j’avais du mal à distinguer ses traits. Je ne voyais que ses yeux à travers ses lunettes ainsi que son nez.
C’est alors qu’il s’avança vers nous et de sa grosse voix, nous dit :

« Bonjour les enfants, je suis le Père Noêl ! Vous allez bien ? »

Mon frère et moi lui dirent en choeur :

« Oui ! »

« Et, avez-vous été bien sage ? »

« Oui ! »

Nous étions tellement intimidés que nous répondions invariablement la même réponse concise.

« Rapprochez-vous les enfants. Vous savez, j’ai fait un très long voyage pour venir ici dans votre maison et je ne pourrai pas rester très longtemps car j’ai d’autres maisons à visiter »

Tout en continuant à parler, le Père Noêl s’asseya sur une chaise car il disait être fatigué de son long voyage. Il nous souriait constamment puis nous demanda à nouveau de venir près lui.

Nous étions quelque peu réticents à cause de son imposante barbe blanche qui nous faisait peur mais heureusement que Maman était là pour nous rassurer. Elle nous demanda d’aller lui faire un bisou car elle nous dit qu’il était très gentil d’être venu de si loin pour nous apporter nos cadeaux.

A peine eut-elle prononcé le mot magique « cadeau » que nous commençâmes à nous dérider et venir timidement vers lui.
Chacun notre tour, nous embrassâmes tant bien mal ses joues qui étaient envahi de barbe soyeuse, ondulée.

****

A un moment donné, il mit sa main gantée sur mon épaule et me demanda :

« Comment t’appelles tu jolie petite fille ? »

« Cécile » répondis-je toute intimidée.

« Et toi petit garçon ? Comment t’appelles-tu ? »

« Olivier »

« Vous m’avez dit tout à l’heure, que vous aviez été bien sages. C’est vrai, les enfants ? »

« Oui » répondîmes nous en choeur.

« C’est très bien les enfants. Et n’oubliez pas, il faudra toujours être bien sages entre vous deux ainsi qu’avec vos parents. Vous me le promettez Cécile et Olivier ? »

« Oui ! »

« Merci, vous êtes très gentils. Vous savez, j’ai apporté tous les cadeaux que vous m’avez demandé dans vos lettres. J’espère que vous les aimerez ! »

« Oui ! »

« Je suis très content d’être venu chez vous ! Vous êtes vraiment de gentils enfants. Mais je voulais vous dire aussi qu’il y a une bêtise que vous faites toujours et pourtant, vous m’aviez promis dans vos lettre que vous ne recommenceriez plus. »

Mon frère et moi le regardèrent interloqués car nous ne comprenions pas de quelle promesse il voulait bien nous parler mais au bout de quelques instants je compris de quoi il s’agissait.

« Cécile, J’ai vu que tu suçais encore ton pouce » me dit-il de sa grosse voix mais toujours dans un large sourire.

« Oui » répondis-je honteusement.

« Ce n’est pas très grave Cécile mais il faudra me promettre que tu feras attention de ne plus sucer ton pouce. D’accord petite Cécile ? Et c’est pareil pour toi Olivier. D’accord les enfants ?

« oui »

« Je suis content de vous avoir vu les enfants. Surtout, travaillez bien à l’école et soyez toujours gentils entre vous deux ainsi qu’avec vos parents. Papa Noêl est vraiment fier de vous deux ! Maintenant, je vais devoir partir car j’ai d’autres enfants à voir et plein de cadeaux à livrer »

Sur ces belles paroles, le Père Noêl se leva de sa chaise et se pencha pour venir nous embrasser chacun notre tour.
Après nous avoir fait la bise, il nous dit au-revoir de la main.

« Au-revoir Cécile et Olivier ! Amusez-vous bien avec vos jouets ! »

Il tourna les talons et repartit comme il était venu par la porte d’entrée.

****

Je n’en revenais toujours pas ! On aurait dit un rêve mais non, c’était bien réèl ! et nous venions de voir enfin le Père Noêl.
Même si au début nous avions eu un peu peur de lui, on était triste à présent qu’il soit déjà parti.

Mais je savais qu’il devait voir d’autres enfants et livrer encore plein de cadeaux alors je me disais qu’il ne fallait pas que je sois égoiste étant donné qu’il était venu chez nous pour nous donner les nôtres.

Je l’imaginai alors dans un ciel étoilé, son traîneau tiré par des rennes en partance pour de nouvelles contrées, bravant le froid polaire afin de donner de la joie aux enfants du monde entier en leur apportant des jouets.

NOEL-BLANC

Je repensais encore à sa grosse voix et me disais intérieurement que je ferais tout pour tenir ma promesse car il avait réalisé mon rêve : celui de le voir en personne.
Oui, le simple fait de l’avoir vu et entendu avait suffit à ravir mon coeur de petite fille insouciante que j’étais…

****

C’est alors que Maman nous dit :

« Vous étiez contents de voir le Père Noêl ? »

« Oui ! » nous empressâmes de lui crier à coeur joie.

« Vous avez vu les beaux cadeaux qu’il vous a apporté ? Venez les voir ! »

Maman nous entraîna à l’intérieur d’une pièce et nous fit montrer les cadeaux qui reposaient sur la moquette. Nous étions émerveillés devant tous ces jouets.

l_04373251

« Wahou ! ils sont trop beaux nos vélos, Maman ! » dis-je toute excitée.

Miniz12boyRouge

« Wahou ! Et la grosse boîte de playmobiles Safari ! wahou ! trop bien ! t’as vu Cécile ? »

« Oui, j’ai vu ! On pourra bien s’amuser ! Je suis trop contente ! »

 

 

safari-1-

 

Mon frère et moi, étions vraiment très heureux car nous avions eu les cadeaux de nos rêves.

« Maman ? où il est Papa ? Il était pas là quand le Papa Noêl est venu » dit Olivier en faisant une moue boudeuse.

« Il était aux toilettes, mon coco. Mais ce n’est pas bien grave, il le verra l’année prochaine. Vous êtes contents que le Papa Noêl soit venu chez nous ? »

« Oh oui ! en plus il avait une très grosse barbe ! Maman ? il doit être très vieux le Papa Noêl ! Sa barbe, elle était toute blanche ! » dit Olivier en faisant la grimace.

« Oui,mon coco, tu as raison, il est très vieux »

Soudain notre père fit son apparition.

« Coucou les enfants ! j’étais à l’étage. Maman m’a dit que vous aviez vu le Père Noêl pendant que je n’étais pas là. Comment il était ? Il était gentil avec vous ? »

« Oui, très gentil, Papa ! » s’empressa de lui répondre Olivier.

« Et il nous a donné tous les jouets qu’on voulait ! les vélos et les playmobiles ! » lui dis-je en souriant.

« Je suis content pour vous deux ! Ce sont de bien beaux cadeaux qu’il vous a apporté pour Noêl ! Moi, je n’ai pas pu le voir mais promis la prochaine fois je le verrai »

« Les enfants, il se fait tard » dit Maman. « Il faudra aller vous coucher maintenant et demain vous pourrez jouer avec vos playmobiles. D’accord ? Comme ça, vous pourrez vous amuser toute la journée avec vos jouets. Et vous avez vu comme la boîte était très grosse ? »

« Oui Maman, c’est vrai. La boîte, elle est géante ! Et demain on pourra mieux jouer, hein Olivier ? » dis-je en regardant mon petit frère de connivence.

« Oui ! super ! Ce sera trop bien demain ! Tu viens Cécile ? on va regarder encore la boîte »

Et nous voici tous les deux en train d’examiner sur toutes les coutures la fameuse grosse boîte de playmobiles Safari tout en nous exclamant sur les petites images qui se trouvaient au dos de celle-çi.
Nous faisions des commentaires sur tel ou tel personnage en vantant les mérites de chacun.

****

Après nous être soigneusement brossé les dents, nos parents vinrent nous souhaiter une bonne nuit en nous embrassant l’un après l’autre.
Quelques instants plus tard, nous dormions à poing fermés.

Bien au chaud, sous mes draps, je rêvais à la venue du bon vieux monsieur à la barbe blanche qui nous avait apporté de biens jolis cadeaux.

Je rêvais également au lendemain qui serait le jour le plus merveilleux de la terre, lorsque nous nous amuserions mon petit frère et moi, avec nos jouets tant désirés.

423990353

 

Le Noêl de mon enfance : Première partie

detail-sapin-neige-et-or

 

J’ai toujours aimé la magie de Noêl ainsi que tous les préparatifs qui précèdent ce si grand et bel évènement.
Quel plaisir de pouvoir se remémorer chaque instant de son enfance rien qu’en décorant le sapin de boules, de guirlandes scintillantes et d’ampoules électriques multicolores.

C’est pourquoi j’ai décidé de vous raconter à travers cette page, quelques anecdotes du Noêl de mon enfance passé à Marseille, plus précisément à Sausset-Les-Pins.

carte-carry-le-rouet

 

Un Noêl à Sausset-Les-Pins :

Je me souviens encore de mes noêls passés à Sausset-Les-Pins, dans notre charmante villa qui se trouvait dans un lotissement à Carry Le rouet à Marseille.
Ces noêls là étaient vraiment magiques !

Je me rappelle encore avec beaucoup d’émotion, l’un d’entre eux où mon frère et moi avions reçu comme cadeaux, de magnifiques vélos rouges tout terrain ainsi que toute la panoplie complète des playmobiles catégorie « Safari en Afrique ».

Vous me diriez alors que c’était tout à fait de bon augure étant donné qu’après avoir vécu 5 belles années à Marseille ; mes parents, mon petit frère et moi allions faire quelques années plus tard, notre premier voyage africain direction la Guinée à Conakry.

Une petite parenthèse s’impose : mes parents connaissaient déjà la Côte d’Ivoire puisque nous y avions vécu 1 an et demi avant de faire construire notre villa à Sausset-Les-Pins. Par contre, mon frère et moi étions beaucoup trop petits pour nous souvenir de l’afrique.

Et donc, pour reprendre mon histoire, lorsque nous avions reçu ces magnifiques cadeaux, je devais bien avoir 6 ans et mon petit frère 5 ans (année 1983).

 

Préparatifs avant Noêl :

Quelques jours avant Noêl, notre maman nous avait aidé à fabriquer deux petites crèches pour mon frère et moi que nous avions par la suite, installées dans nos chambres respectives.

Elles étaient vraiment très jolies et le soir, lorsque je m’allongeais sur mon lit, j’adorais admirer la mienne tout en rêvassant et en pensant au Papa Noêl qui ne tarderait pas à venir dans notre maison pour nous donner nos cadeaux.

1260095007_39020creche20noel20santons20jesusnaissance2002

J’étais émerveillée et ne cessais de me dire que j’avais beaucoup de chance de pouvoir fêter Noêl avec mes parents et mon petit frère.
Oui j’étais très consciente du bonheur que j’avais et je m’en délectais chaque jour qui passait jusqu’à ce que Noêl arrive enfin.

****

Au moment du coucher, en me glissant sous les couvertures, je ne manquais jamais de faire mes prières pour la Sainte Vierge Marie et son mari Saint Joseph afin que tout puisse bien se passer pour eux ainsi que la future venue au monde de leur enfant Jésus Christ.

creche-mane

Il est vrai également que je n’oubliais jamais de mentionner le Petit Papa noêl car je me disais qu’il lui faudrait beaucoup de courage pour livrer tous ces cadeaux dans chacune des maisons et ce sans en oublier une seule, surtout par ce froid si glacial.

Oui, je voulais que Dieu prenne bien soin de lui afin qu’il puisse nous apporter sans encombres à mon petit frère et à moi nos jouets et pourquoi pas d’autres petites surprises étant donné que nous avions tout fait pour être des enfants très sages avec nos parents (c’est du moins ce que je pensais).

Je priais aussi pour ma petite famille et demandais assez régulièrement pardon (pratiquement tout le temps) au Seigneur et au Petit Papa Noêl d’avoir une fois de plus sucer mon pouce et ce chaque soir durant. Oui, je dois bien avouer que c’était ma plus grande faiblesse enfantine et qu’il m’était difficile de m’en détacher.

Et ce, malgré le vernis au goût amer que ma mère prenait le soin d’appliquer tous les une fois par semaine car elle ne voulait pas que je me déforme la dentition.
En y repensant aujourd’hui, je me demande encore comment je pouvais bien faire pour continuer tout de même à sucer mon pouce alors que l’amertume du vernis était bien prononcée !

Pour vous dire à quel point j’étais totalement accro de ce satané pouce ! ce qui n’arrangea rien du tout puisque 2 ans après je fus obligé de porter un appareil dentaire puis par la suite des bagues inesthétiques pour redresser mes dents.
Oui une véritable torture mais au moins je remercie encore mes parents (et mon dentiste) de m’avoir fait faire ce traitement d’orthodontie sinon je n’aurais jamais pu arborer un joli sourire, aujourd’hui.

Avec du recul, je me dis qu’un pouce peut bien faire des dégâts sans qu’on s’en rende compte durant son enfance !

****

Lettre au père Noêl :

2370

En écrivant ma lettre au Papa noêl et avant de la lui adresser par l’intermédiaire de mes parents, je lui promettais que je ferais tout pour ne plus sucer mon pouce mais que si jamais je le faisais (sans faire exprès biensûr), je lui demandais de bien vouloir ne pas trop m’en tenir rigueur.

J’espérais donc secrètement qu’il me pardonnerait cette petite incartade involontaire et qu’il tiendrait plutôt compte de ma gentillesse et du fait que je fus durant tout le mois de novembre et décembre, une enfant très sage avec ses parents et son petit frère (du moins c’est ce que je pensais puisque j’étais une vraie petite fille modèle : douce, polie et appliquée).

Ensuite, je terminai ma lettre en le remerciant et en lui dessinant des petits coeurs au bas de la page pour lui prouver à quel point je l’aimais beaucoup.
J’étais pour ainsi dire comme tous les enfants du monde entier qui souhaitaient tout simplement que le Papa Noêl leur apporterait tous les jouets dont ils avaient rêvé durant le mois de décembre.

****

La Chrétienté :

Tout petits déjà, Maman nous avait inculqué à mon frère et à moi, les valeurs de la Chrétienté car c’était très important pour elle de nous transmettre ce que ses parents lui avaient appris étant enfant.

Pour ma part j’y croyais très fortement et j’aimais lorsqu’elle nous racontait l’histoire de la naissance de Jésus Christ à quelques jours de sa venue au monde…

ADORATION DE JESUS

 

Elle nous parlait aussi de tout ce qu’il avait accompli en grandissant et ce que les hommes lui avaient fait subir avant de mourir sur la croix.

jesus christ la croix

 

J’aimais ces instants là car j’étais fascinée par la vie de Jésus Christ : cet homme si bon qui ne ressemblait à personne et qui avait tant souffert mais toujours pardonné à son prochain.

JESUS 3

 

****

Le soir, mon frère et moi ne manquions jamais de faire nos prières avant de nous coucher car c’était tout simplement ancré en nous et que nous y avions pris l’habitude grâce à Maman.
Depuis mes convictions chrétiennes n’ont toujours pas changées et je reste très croyante en ce qui concerne ma religion catholique.

JESUS 7

 

 

Petit spectacle de marionnettes :

80027420_Marionnette-Fille_2
Régulièrement, et même assez souvent, notre Maman aimait bien nous raconter des petites histoires lorsqu’elle en avait le temps.
Je me rappelle que durant la période des fêtes de Noêl, elle faisait tout pour nous faire plaisir en nous en racontant davantage d’histoires car elle adorait nous faire rire et nous rendre heureux.

On s’asseyait bien sagement face à elle et on l’écoutait attentivement.
Le plus souvent, elle nous racontait ses petites histoires comme ça, juste en improvisant et elle y arrivait fort bien. Il pouvait lui arriver également d’utiliser des marionnettes-main ou encore à fil pour agrémenter ses contes inventées.

Et le simple fait d’enfiler sa marionnette-main ou encore de la faire se mouvoir à l’aide de ses fils, suffisaient à l’inspirer et à commençer le début de son histoire.
Oui, elle aimait improviser et je dois dire qu’elle était extrêmement douée pour inventer de biens jolies petites histoires qui nous fascinaient mon frère et moi.

Elle nous racontait également les contes traditionnels que tout un chacun connaît bien, tels que : le petit chaperon rouge, Cendrillon ou encore Blanche Neige et les sept nains, ect…
Lorsque mon frère et moi l’écoutions et regardions la marionnette qui s’animait, le temps était comme suspendu et nous étions totalement subjugués par toute cette magie qu’elle déployait devant nos yeux ébahis.

Les marionnettes nous faisaient tantôt rire selon certaines situations ou peur lorsqu’elle faisait son étrange voix qui imitait celle d’un animal que l’on connaissait bien ou encore celle d’une sorcière ou d’un monstre d’un conte de fées.
Mon frère et moi ne voulions jamais que le spectacle s’arrête et nous en redemandions toujours et encore afin que cela puisse continuer à l’infini mais ne dit-on pas que les bonnes choses ont irrémédiablement une fin ?

Je n’oublierai jamais ces merveilleux instants que je garderai toujours en mémoire…
Il est vrai que parfois j’aurais aimé me projeter dans le passé et me retrouver alors l’enfant que j’étais, en train d’écouter et de savourer les belles histoires de Maman.

5414834861556_2

 

Les belles décorations de Noêl :

500_image0

Je me souviens encore des belles décorations de noêl que Maman avait pris le soin d’installer un peu partout dans notre grand salon.
Il y avait des accordéons de guirlandes dorées/argentées accrochés au plafond ainsi que de grandes images autocollantes sur les vitres des fenêtres représentants des scènes de noêl tels que des petits anges, des étoiles, des sapins ou encore des petits pères Noêl.

boule_sapin

Pour moi, le salon de notre maison semblait alors tout droit sortir d’un conte de fées tellement il était magnifiquement bien décoré et qu’il s’en dégageait une telle magnificence que j’en étais subjuguée.
Je me rappelle aussi qu’à ces moments là, cette pièce m’apparaissait encore plus grande et démesurée.

f3025c85

Ne dit-on pas que tout peut nous paraître plus grand lorsque l’on est un petit enfant ?
Pour moi, c’était ça aussi la magie de noêl : toutes ces belles décorations qui mettaient immédiatement dans l’ambiance et émerveillaient mes yeux à chaque fois que je les admirais.

 

Le soir du 24 décembre, avant la naissance de Jésus Christ :

61895

Ce soir là, Maman nous avait passé plein de disques de Noêl et l’intérieur de notre demeure baignait dans une chaleur humaine très intense.
En effet, nous avions chanté tous ensemble de très jolis chants de Noêl tels que :

Foto-3MZY6MO7

– Petit Papa Noêl,

– Vive le vent d’hiver,

– Mon beau sapin,

– Noêl blanc, ect…

 

Tous ces chants mélodieux étaient si merveilleux qu’ils enveloppaient nos coeurs de joie. Je me sentais en symbiose avec ma famille et en sécurité à l’intérieur de notre chez nous.

Cette nuit là, fut une bien belle veillée de Noêl.

 

Le sapin et la crèche :

LA-NATIVITE-1
Je revois encore avec mes yeux d’enfant ce superbe et haut sapin vert (en synthétique) orné de boules, de guirlandes scintillantes ainsi que de guirlandes électriques multicolores qui l’illuminaient joliment.

Le sapin trônait fièrement dans notre salon et il était accompagné de sa jolie crèche que Maman avait construite de ses mains pour l’occasion (elle est très douée pour faire en deux temps trois mouvements des merveilles avec de simples matériaux : papier, colle, ruban, ect ou avec du matériel de récupération).
Ah cette crèche ! Elle était vraiment magnifique !

****

La féérie de Noêl :

Christmas_Screensavers
Au moment où notre salon fut plongé dans le noir mais tamisé par de doux éclairages d’abat-jours, le spectacle fut tout simplement féérique !

Les petites ampoules multicolores du sapin clignotaient par intermittence et rendaient un effet très cosy à toute la pièce.
Les effets de lumières colorées qui se projetaient sur la crèche lui donnaient un aspect magique, presque surréaliste qui me faisait rêver.

nativite_ane_boeufJPG

Les santons qui se trouvaient à l’intérieur semblaient alors vivants comme s’ils étaient sur le point de se mouvoir devant nos yeux émerveillés.
Et devant un tel spectacle, je me mettais à penser au Papa Noêl qui ne tarderait plus à venir chez nous et me disait qu’il devait déjà être en chemin s’il ne voulait pas être en retard.

J’avais hâte d’arriver au lendemain mais restais patiente car j’adorais cette veillée de Noêl en famille !
Demain, mon frère et moi aurions l’immense joie de pouvoir découvrir nos cadeaux et d’y jouer avec.

****

Pour lire la suite, cliquez sur Deuxième partie.

Pour ton anniversaire, Maman

je-t-aime-love-maman-d-amour-131481770890

Je souhaitai faire ce petit article pour exprimer tout l’amour que je ressens pour toi Maman…
En ce jour d’anniversaire, ce 28 Novembre 2015 : ma chère petite Mamounette d’amour que j’aime tant, je voulais te dédier cette page pour te dire à quel point je t’aime et que je t’aimerai pour toujours et à jamais…

Heureux Anniversaire Maman !

Carte-Joyeux-Anniversaire-1

 

joyeux-anniversaire-amoureux

Une petite surprise juste pour toi, en toute sincérité…

Ma belle mamounette adorée

Te voici à Namakia (Madagascar) à l’âge de 16 ans

 

Un petit souvenir de ton enfance :

Un jour, ta Maîtresse (une Religieuse originaire de la Suisse qu’on appelait « Soeur Myriam ») vous aviez demandé à toi ( tu devait avoir 12/13 ans) et à tes camarades de classe de bien vouloir apprendre par coeur une chanson d’école dont vous veniez de recopier les paroles sur vos cahiers de chants.

De retour à la maison, tu avais donc appris les paroles de ladite chanson mais comme tu n’aimais pas trop sa mélodie, tu décidas d’en apprendre aussi une autre que tu aimais particulièrement et dont le titre était : « Les Marionnettes » du chanteur Christophe. Un chanteur populaire qui était très à la mode à cette époque là et qui avait pas mal de succès.

002-2009-08-99-christophe

Certes, la chanson ne faisait pas partie du registre musical de l’enseignement auquel les instituteurs avaient pour habitude de partager avec leurs élèves mais qu’importe, du moment qu’elle te plaisait…

****

Le lendemain matin, durant le cours de chant, la Soeur Myriam désigna au hasard quelques élèves afin qu’il puisse chanter la fameuse chanson d’école puis vint enfin ton tour…

Tu te levas alors de ton banc puis tu commenças à entonner les premières notes de la mélodie que tu n’aimais pas beaucoup. Tu la chantas si parfaitement bien que la Soeur Myriam te félicita pour ta prestation. Avant de te rasseoir, tu te lanças et lui demanda timidement :

« Soeur Myriam, j’ai appris aussi une autre chanson que j’aimerais vous chanter s’il vous plaît… »

Quelque peu surprise, la Soeur Myriam te répondit :

« Une chanson ? Mais tu sais qu’elle ne comptera pas dans ta note car je vous avais demandé de n’apprendre que cette chanson que tu viens de nous chanter. Mais bon, je veux bien que tu nous la chantes. Quel est le titre de cette chanson Héliette ? »

« Le titre de la chanson est : « Les Marionnettes du chanteur Christophe… » lui dis-tu avec une petite voix mais néanmoins avec assurance et satisfaction car tu te réjouissais de pouvoir la chanter devant elle et tes camarades.

La Soeur Myriam ajouta :

« Mais ce n’est pas une chanson d’école ? Bon, je veux bien que tu nous la chantes mais comme je te l’ai dit tout à l’heure, elle ne sera pas notée. Vas-y Héliette, on t’écoute maintenant. »

Ce fut un très grand moment d’émotion pour toi lorsque tu commença à chanter les premières notes des « marionnettes ». Tu étais un peu intimidée mais fière de la chanter haut et fort et ce jusqu’au bout sans faire une seule fois trembler ta voix ni faire de fausses notes.

D’ailleurs, la Soeur Myriam ne put s’empêcher de te féliciter tellement tu l’avais merveilleusement bien chantée.
Quant à Tes camarades ils n’avaient eu de cesse de t’encenser car eux aussi avaient été bluffé par ta prestation musicale.
Il faut dire que tu avais une voix magnifique qui ne pouvait laisser quiconque indifférent lorsque tu te mettais à chanter toutes sortes de mélodies.

Et de toi même, tu étais consciente de ce fabuleux don que tu avais mais tu restais modeste car tu n’aimais pas trop te mettre au devant de la scène. Cependant, tu n’avais aucune gêne à chanter chez toi, dans ton cocon familial car tu t’y sentais pleinement heureuse et sereine.

Oui, chanter était ta passion et tes parents disaient de toi que tu étais le petit pinson de votre maison.
D’ailleurs, ne dit-on pas : « gai comme un pinson ». Un petit rappel s’impose pour ceux qui ne le savent pas : Les pinsons européens sont des oiseaux chanteurs et de ce fait les « Pinsonneux » les élèvent pour participer à des concours de chants.

84898331_o

Je trouve que tes parents avaient bien eu raison de te comparer à ce joli petit oiseau chanteur.

****

Déjà, lorsque tu étais enfant (dès l’âge de 8 ans) tu aimais beaucoup chanter et cette passion ne fit que s’accroître au fur et à mesure jusqu’à ce que tu atteignis ton adolescence où tu pris à ce moment là, un peu plus d’assurance par rapport à ta voix.

Tous les dimanches matins, toi et ta famille aviez pour habitude d’aller à la messe (à la petite église de Namakia à Madagascar) et tu ne manquais jamais de chanter avec allégresse chaque chant religieux en faisant ressortir du plus profond de ton être et de ton âme toute la puissance de ta voix d’alto.

Etant de religion catholique, tu aimais beaucoup te rendre dans cette église pour prier car tu avais la foi en notre Seigneur et que tu appréciais chanter tous ces chants liturgiques que tu trouvais beaux et mélodieux. De plus, ils te permettaient de travailler ta voix et de l’embellir un peu plus davantage.

****

Découverte des musiques de chambre :

Dans ton école de Namakia (à Madagascar), lorsque toi et tes camarades de classe aviez cours de dessin, ta Maîtresse d’école, la Soeur Myriam aimait bien vous faire écouter ses vinyles de musique classique tel que le célèbre compositeur Wolfgang Amadeus Mozart ou encore Bethoveen, ect…

408px-Wolfgang-amadeus-mozart_1

Ce fut d’ailleurs à cette période là que tu commenças à apprécier les musiques de chambre.

En effet, lorsque tu écoutais ce genre musical, tu étais encore plus inspirée et ton imagination devenant fertile, tu prenais encore plus de plaisir à dessiner (toi, tes frères Christian et Francis ainsi que ta soeur Denise aimiez bien dessiner à vos heures perdues car c’était votre grande passion. Il arrivait également que Christian, Francis et toi réalisiez des bandes dessinées. Tout ceci pour dire à quel point vous étiez doués pour le dessin dans la famille et ce dès votre plus jeune âge.)

Un jour tu demandas à la Soeur Myriam si elle pouvait te prêter un de ses disques classiques, notamment le vinyle de Mozart (l’un de tes préférés) afin de pouvoir l’écouter bien tranquillement chez toi.

Elle en fut d’abord agréablement surprise puis te répondit que oui car elle était très fière de constater que tu aimais bien la musique classique.
Et inutile de dire que tu t’en réjouissais déjà à l’avance car tu pourrais le réécouter à loisir et autant de fois que tu le voudrais.

****

Lorsque tu avais du temps libre devant toi, tu ne pouvais t’empêcher de chanter car cela te procurait de la joie. Ta famille (Tes parents : Irène et Théodore ainsi que tes frères et soeurs : Solange, Christian, Denise, Francis, Alain et Patricia) savait que tu avais beaucoup de talent en la matière et que tu rêvais d’être une chanteuse.

Ta meilleure amie (Renée) le savait aussi puisque vous aimiez bien chanter ensemble vos airs préférés.

Il pouvait t’arriver de chanter rien que pour ta Maman ou ton papa ou même devant tes soeurs aînées (Solange et Denise) rien que pour le plaisir ou tout simplement parce qu’ils te le demandaient car ils aimaient bien écouter ta jolie voix.

Dans ces moments là tu ouvrais ton coeur et ton âme car tu adorais leur faire plaisir. Oui, tu avais le don magique de vouloir toujours les rendre heureux, les rassembler.

Ta Maman était ta plus grande fan et elle te demandait souvent de lui chanter une ou plusieurs de ses chansons favorites des artistes suivants : Alain Barrière, Salvatore Adamo ou encore Charles Aznavour…

Foto-JGWT7RQJ

 

0000027729_350
Dans ces instants là, vous partagiez toutes les deux de grands moments de complicité et d’émotion car tout comme toi elle aimait la musique alors le simple fait de voir ses jolis yeux noirs pétiller de bonheur suffisait à te procurer une immense joie.

Ta soeur aînée Solange aimait bien également lorsque tu lui chantais les chansons de son artiste préférée : Dalida car elle trouvait que ta voix ressemblait beaucoup à celle de l’artiste.

dalida-gonzales

En effet, tu arrivais facilement à imiter la voix si particulière de Dalida en roulant les R, si bien que Solange en était totalement admirative. D’ailleurs, avant de chanter tous les airs préférés de son artiste, elle ne manquait jamais de te demander de chanter toujours en premier lieu sa chanson fétiche qui n’était autre que « Gondolier » interprétée par Dalida.

0004400650412_600

****

Le plaisir de chanter en duo :

Souvent, il pouvait t’arriver de chanter avec ta meilleure amie « Renée » (ton amie d’enfance) car en matière de chant, vous étiez vraiment deux inséparables.
Vous chantiez à tue-tête et d’ailleurs vos parents ne manquaient jamais de vous dire que vous aviez vraiment de la voix, toutes les deux !

Vous aimiez chanter ensemble toutes sortes de chansons des artistes suivants : Dalida, Salvatore Adamo, Marie Laforêt ou encore Christophe…

113989651
Chanter, faisait parti de l’un de vos passe-temps favoris et il faut dire qu’à ce sujet, vous vous accordiez fort bien…

****

La passion pour le chant et la musique :

Le chant faisait donc parti intégrante de ta vie et tout comme le peuple Malgache qui aime chanter (à savoir que le Malgache a une âme de chanteur et de musicien) tu avais la passion de la musique dans le sang.

Chanter pour toi était comme une seconde nature…

Dans la maison de tes parents, vous aviez un transistor et tu aimais bien écouter les dernières nouveautés qui passaient sur les ondes. Dès lors où il y avait une chanson qui te plaisait, tu prenais tout de suite ton cahier pour y recopier les paroles de celle-çi afin que tu puisses l’apprendre par coeur et pouvoir par la suite la chanter.

Tu avais aussi un mange-disque qui te permettait d’écouter tes vinyles préférés. Pour dire, à quel point tu étais une grande mélomane et que pour toi c’était tout à fait impossible de vivre sans musique !

mange-disque
Aujourd’hui, rien n’a changé puisque tu es toujours autant passionnée de musique et d’ailleurs nous avons les mêmes goûts musicaux toi et moi.

Cela peut aller de Kendji Girac, Lady Gaga, Enrique Iglesias, Florent Pagny à Shy’m, Johnny Hallyday ou encore aux musiques d’ambiance des îles, jusqu’aux musiques de films telles que : la BO de 1492 Christophe Colomb, Gladiator ou encore Out of Africa…La liste n’est pas exhaustive.

Voici ta Musique du moment que tu adores écouter actuellement :

174435-enrique-iglesias-takin-back-my-love-637x0-1

 

more_gladiator

Tes registres sont très variés et on se ressemble beaucoup de ce côté là vu que nous sommes deux mélomanes…
Et non seulement tu es une passionnée de musique, mais tu adores aussi danser…

****

La danse :

C’est d’ailleurs grâce à toi si j’ai appris un jour, à faire mes premiers pas de danse rien qu’en te regardant danser sur la piste…
Et depuis ce jour, je suis devenue (sans me vanter) une excellente danseuse tout comme toi…
Ce fut Papa qui t’appris à danser car il était lui-même un excellent danseur qui savait dès son plus jeune âge danser le rock, la valse, le paso doble, ect…

Et jusqu’à présent, Papa et toi, dansez superbement bien et je dois bien avouer que j’adore vous regarder lorsque vous êtes sur la piste de danse.
Concernant notre famille, je dois dire que la relève est bien assurée puisque la danse fait partie aussi de l’une de mes innombrables passions…

Du coup, on sait très bien danser (Toi, Papa et Olivier) ! si bien que les pistes de danses n’ont aucun secrets pour nous car nous avons le swing et le rythme dans la peau ! ce qui n’est pas donné à tout le monde !

****

Pour terminer ma page en l’honneur de ton anniversaire :

coeur

Je voulais te dire que tu incarnes pour moi : la loyauté, la sincérité, l’honnêteté, la tempérance, l’harmonie et la générosité sans oublier l’éclat de ta beauté dont j’ai hérité…

Et moi je suis fière d’être ta fille, d’être ta petite Cécile…

C’est pourquoi je souhaitai te dédier cette page en ton honneur car je trouve que l’on ne dit jamais assez « je t’aime » aux personnes que l’on aime…

Aujourd’hui comme hier et pour tous les autres jours à venir : « Je t’aime Maman ».

mamounette à moi

Je te souhaite un très bon anniversaire !

cc_el_140019

Ta fille Cécile.

****

Voici les paroles de la chanson : « Les Marionnettes » du Chanteur « Christophe » :

Refrain
Moi je construis des marionnettes
Avec de la ficelle et du papier
Elles sont jolies les mignonnettes
Je vais, je vais vous les présenter

L’une d’entre elles est la plus belle
Elle sait bien dire papa maman
Quand à son frère il peut prédire
Pour demain la pluie ou bien le beau temps

Refrain
Moi je construis des marionnettes
Avec de la ficelle et du papier
Elles sont jolies les mignonnettes
Je vais, je vais vous les présenter

Chez nous à chaque instant c’est jour de fête
Grâce au petit clown qui nous fait rire
Même Alexa cette pauvrette
Oublie, oublie, qu’elle a toujours pleuré

Refrain
Moi je construis des marionnettes
Avec de la ficelle et du papier
Elles sont jolies les mignonnettes
Elles vous diront, elles vous diront
Que je suis leur ami, que je suis leur ami
Que je suis leur ami, leur ami, leur ami

 

Une charmante bestiole

1990 : Tchad à N’Djamena :
Je me souviens encore de cette année là où j’avais exactement 13 ans et mon frère 12 ans…
J’étais déjà une très grande passionnée de cinéma et j’adorai notamment tous les films fantastiques et futuristes…
La vidéothèque : « SAVI » :

videothequeUn jour, que j’étais en train de regarder les jaquettes de films dans leurs boitiers VHS qui étaient soigneusement alignées et rangées à l’intérieur des grandes étagères de la vidéothèque « SAVI » ; je fus attirée par le titre d’un film que je n’avais encore jamais vu… : « GREMLINS »…

videothèque_2

Tout à fait à droite de l’étagère, vous pouvez aperçevoir le titre du film : Gremlins

Ce titre était vraiment très étrange mais surtout très accrocheur puisqu’il avait réussi à éveiller ma curiosité…
Rapidement ; je lus le sujet du film et fus tout de suite très enthousiasmée par son histoire…

18462089.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxTitre original : Gremlins
Réalisé : par Joe Dante
Durée : 1H45
Date de sortie : 5 Décembre 1984 en France
Genre : Fantastique
Pays d’origine : Etats-Unis

Sujet du film :
L’inventeur Rand Peltzer veut offrir à son fils Billy une étrange petite créature, craquante comme une peluche, un « mogwaï », déniché chez un vieil antiquaire chinois.
Celui-ci ayant refusé de lui vendre la bestiole, c’est son petit-fils qui le cède à Rand en lui expliquant les consignes indispensables au bon entretien d’un tel animal : ne jamais l’exposer à l’eau ni à la lumière et ne pas le nourrir après minuit.

Je venais à peine de ranger dans mon sac, les 7 VHS que j’avais sélectionné (pour la semaine) chez « SAVI » ; que je pensai déjà à vouloir regarder à tout prix, le fameux film fantastique « GREMLINS »…
En tous les cas ; ce serait très certainement celui-çi que j’insisterai auprès de mes parents de regarder en premier ; parmis tous les autres VHS…
D’ailleurs, j’avais hâte de rentrer à la maison et d’y retrouver mon petit frère afin de lui parler de ma petite trouvaille…

Un samedi soir en famille au Tchad : Soirée Cinéma :
Soirée « GREMLINS » :

18860808.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxMon petit frère et moi avions les yeux rivés sur l’écran et on ne loupait pas une seule miette du fameux film : « GREMLINS »…

Maman et Papa aimaient bien aussi regarder, le film…Mais disons que mon cher Papounet n’était pas autant réceptif que ma Mamounette car disons-le : mon Papa n’aime pas trop les films fantastiques avec des bestioles ; surtout avec ce genre de bestiole un peu loufoque et déjantée ; c’est pas trop son truc…

cz77pvz4

Voici le Chef des Gremlins

Par contre, en ce qui nous concernait ; mon frère et moi, pas de soucis ; nous étions totalement subjugués par chacune des scènes qui se déroulaient devant nos yeux…
D’ailleurs, au fur et à mesure ; le film devenait de plus en plus intéréssant et même effrayant…

gremlins-1984-01-gUne fois le film terminé ; mon frère et moi n’arrêtions pas d’en parler ; même au moment du coucher ; tellement nous l’avions bien apprécié…

GREMLINS_2_THE_NEW_BATCH-8Et comme nous partagions la même chambre ; je peux vous dire qu’on s’en donnait à coeur joie…
Allongés dans nos lits respectifs ; nous ne voulions pas dormir et on n’avait de cesse de chantonner le fameux chant interprété par le si mignon Gizmo ; le héros de GREMLINS..

Je vous invite à découvrir ce joli chant en cliquant sur la vidéo çi-dessous :

les-gremlins

Gremlins1984Réal. : Joe Dante

Le lendemain :

La magie du film ne s’était toujours pas évaporée ; bien au contraire…
Mon frère et moi ; on aimait bien parler de chacune des séquences du film ; surtout de la fameuse scène à l’intérieur de la cuisine ; où la mère de Billy, armée de son grand couteau de cuisine était en train d’épier chaque recoins sans se douter une seule seconde que l’un des Gremlins s’était caché à l’intérieur de l’un de ses placards…

GizmoOn adorait discuter de cette scène qui ne manquait pas de suspens et qui était pour nous ; le moment le plus effrayant du film…

gremlin

Les vacances de Noêl : Décembre 1990 :

joyeux-noel-sapin-rougeLorsque vint enfin les vacances de Noêl ; au moment de faire ma sélection de vidéos VHS à la Vidéothèque « SAVI » ; je décidai de relouer le fameux film « GREMLINS » afin de faire une petite surprise à mon petit frère qui j’en suis certaine, serait ravi de le revoir avec moi..

Gizmo_dEt comme je m’y attendai ; Olivier en fut totalement enthousiasmé ; et à en juger par ses yeux fixés sur l’écran de notre téléviseur et ses commentaires sur certaines scènes ; cela voulait dire qu’il était devenu un fan de ce film ; tout comme moi, d’ailleurs…

gremlins-1984-06-gEt disons-le : nous avions été totalement conquis par ces charmantes bestioles…
Puis comme à notre accoutumée ; à la fin du film ; on aimait bien chanter ensemble le célèbre air du charmant héros : Gizmo…

gremlins_gizmo_sipa_culturebox_1611 » laaaa, laaaa, lalalalala…lala… »
Une bien douce mélodie que l’on n’a jamais pû oublier, ni lui, ni moi ; et ce ; jusqu’à aujourd’hui…
Et même que de nos jours ; il suffit juste que je sifflote ce petit air pour que mon frère s’en souvienne immédiatement ; tellement il a dû en garder, sans aucun doute ; un excellent souvenir depuis ce fameux jour où nous avions regardé en famille, pour la première fois « GREMLINS » ; dans notre maison à N’Djamena, au Tchad…
Oui, un excellent souvenir que je n’oublierai jamais… et que je tenais à en retracer le récit ici, dans mon blog…

L’harmattan

Ce fut en 1989 que l’on repartait (mes parents, mon frère et moi-même) pour de nouvelles aventures Africaines !!! et cette fois-çi direction : Le Tchad à N’Djamena (la Capitale)….
Comme vous pouvez l’imaginer, Le Tchad était complètement différent de la Guinée puisque son climat est désertique au Nord et tropical au Sud…

carte_afrique_000

Il y a d’ailleurs des périodes de grandes sécheresses ou l’on peut voir apparaître des vents chauds, secs et poussiéreux que l’on appelle : harmattan et qui n’arrivent qu’au nord du Tchad…

Crecerellettetroupeauweb

CIMG0332

 

paysage-sahelien-un-jour-d-harmattan1

Lorsqu’arrive cette période d’intense sécheresse ; je peux vous dire qu’il ne vaut mieux pas se retrouver à l’extérieur mais plutôt se calfeutrer à l’intérieur de sa maison…
L’harmattan ne dure en général qu’1 à 2 jours consécutifs puis peut disparaître totalement….mais il peut tout aussi bien revenir tout au long de l’année…

piste-rurale-en-periode-dharmattan

Début de l’harmattan qui commence à se lever

harmattan

L’harmattan ne cesse de s’amplifier jusqu’à ce que la visibilité devienne de plus en plus réduite…

A ces moments là ; le ciel devient rouge ou de couleur ocre…et on n’y voit plus rien tellement l’air est chargé de poussières de sable qui viennent du Sahara…

L’Harmattan :

vent_sable_002L’harmattan est un vent (alizé) chaud, sec et poussiéreux d’Afrique de l’ouest qui souffle vers le sud en provenance du Sahara dans le golfe de Guinée en hiver, entre la fin novembre et le milieu du mois de mars.

r_20050205104847-1696616674

Chargé de poussières et de sables (fines particules de 0,05 à 1 micromètre), il peut obscurcir l’atmosphère durant plusieurs jours et favorise les épidémies de méningite dans les pays sahéliens ;
Notamment au Burkina Faso, au Mali et au Tchad, ce qui entraîne :
– La fragilisation des muqueuses par les particules en suspension ;

et/ou

– Par leur déssèchement, facilitant le passage du méningocoque dans le sang. La date de son début d’apparition (entre fin novembre et début janvier), sa durée et son intensité peuvent fortement influencer les récoltes agricoles en Afrique de l’Ouest.
En effet, il repousse le front intertropical (FIT) au-dessus du golfe de Guinée, empêchant les pluies sur l’ensemble de la région.
On a remarqué pendant sa présence une nette augmentation des accidents de circulation et des accidents aériens.
Les hopitaux ont aussi noté un nombre plus important d’hospitalisations pour des causes variées :
– brûlures domestiques,
– poussées d’hypertension artérielle,
– bronchites,
– décompensation psychiatrique (agitation, dépression, etc.).
Harmattan à N’Djamena :

f01Je me souviens encore d’un jour ou nous devions fêter le nouvel an dans un établissement et qu’il fallait prendre la voiture pour pouvoir y accéder et c’était justement au moment ou il y avait l’harmattan…
Ce fut un véritable cauchemar….
Mon père qui conduisait n’y voyait plus rien….et il fut même obligé d’utiliser ses essuie-glaces afin de retirer toute cette accumulation de poussière de sable…
Lorsque nous arrivâmes enfin tant bien que mal, sur le fameux lieu ou se déroulait la fête…je peux vous dire que l’air était tout simplement irrespirable tant la poussière était extrêmement fine…
Cet air était suffocant.
Si bien qu’il fallait se boucher le nez, fermer les yeux et la bouche et courir rapidement, se réfugier à l’intérieur du restaurant afin de ne pas se faire asphyxier par la poussière qui restait en suspension dans l’air…
C’est vrai que de me rappeler de l’harmattan n’est pas vraiment un très bon souvenir ; mais bon, au moins j’ai su ce que c’était vraiment…
Les Tchadiens connaissent bien l’harmattan et pour se protéger de cette fine poussière de sable ; ils portent un tissu enroulé autour de leur tête, tel que vous pouvez l’aperçevoir sur cette photo…

nomade-desert