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Une Plume arc-en-ciel 🌈

 

Coucou ma chère Plume !

Avant toute chose, je tenais à te remercier car tu as su insuffler en moi cette envie de vouloir réaliser un défi…

« L’envie d’avoir envie » comme le dit si bien Johnny dans sa jolie chanson…

Et si tu me lis, à cet instant bien précis, tu sauras toi de quoi je te parle mais entre nous soit dit et je pense que tu seras d’accord avec moi, faudrait-il aussi que je mette au parfum mes chers amis(es) lecteurs afin qu’il puisse comprendre de quoi il s’agit exactement…

J’ai toujours aimé les défis, que ce soit dans le domaine du sport (surtout la course à pied), où encore d’essayer de rester le plus longtemps possible sous l’eau (dans ma baignoire, piscine où l’océan), où de chanter a capella une chanson de Maître Gims (ça me détend) où même de savoir citer comme ça les capitales du monde entier (mon petit plaisir personnel, va savoir pourquoi ?) en veillant à ne pas me tromper.

Mais là, il s’agit d’un défi qui dépasserait largement tout ce que je viens d’énumérer…

Un défi beaucoup plus passionnant…

Un défi que j’affectionne particulièrement et que pourtant je n’avais plus souhaité réaliser depuis le décès de mon cher et tendre Papounet…

Un défi que tous les amoureux de l’écriture apprécient en règle générale…

Il s’agit bien-sûr du défi d’écriture ! Et là, bien-sûr de ton défi à toi, ma très chère Plume…

Et je peux te dire qu’il m’a vraiment emportée tant j’ai été enthousiasmée par ton idée que vous pourrez chers amis lecteurs trouver ci-après :

À présent, si tu le veux bien ma chère Plume, je t’embarque avec moi car je pense que tu dois être autant impatiente que je le suis…

Impatiente de savoir dans quel lieu je souhaiterais t’emmener…

Tu es fin prête ? Alors, c’est parti ! Nous allons maintenant droit en direction de mon pays natal ! Et me connaissant quelque peu depuis que nous nous suivons mutuellement sur WordPress en Novembre 2018, tu l’auras sans doute compris, nous partons toi et moi à Madagascar.

Eh oui ! Cette grande île qui est si chère à mon cœur !

Une île que l’on surnomme aussi « L’île Rouge » en raison de sa latérite si pigmentée et dont tu pourras sous peu admirer…

Et là, bien évidemment, comme par enchantement car nul besoin de prendre l’avion tant le voyage durerait trop longtemps : soit 11 heures de temps ! Et comme je suis d’un caractère quelque peu impatient (oui, je l’avoue) alors j’ai décidé de nous téléporter toi et moi directement à Antananarivo, la belle Capitale (lieu de naissance de mon frère) puisque j’ai ce pouvoir entre les doigts.

Ben oui, c’est à ça aussi que sert l’écriture !! Se permettre toutes sortes de choses incroyables qui n’existeraient point dans notre réalité.

Et là, nous sommes donc à Antananarivo et qui plus est pas dans n’importe quel endroit ! Un lieu que je voulais absolument que tu découvres et qui n’est autre que le Palais de la Reine Ranavalona III.

Je ne sais pas si tu aimes l’histoire (pour ma part, j’adore) mais je me suis dit que cela te plairait de visiter ce château appelé « Rova ».

Un monument historique qui ne te laissera pas indifférente…

Un monument qui fut hélas endommagé par un incendie en Novembre 1995 à la manière de notre Dame de Paris (Avril 2019) mais qui depuis et bien heureusement a été petit à petit reconstruit et dont tu pourras aujourd’hui apprécier sa belle architecture sous toutes les coutures.

Et tu ne m’en voudras pas, si à un certain moment de notre visite, je versais ma petite larme d’émotion car oui, j’avais tout de même 16 ans lorsque j’arpentais pour la toute première fois les intérieurs du « Rova » en compagnie de ma famille.

Mais ne t’inquiète pas, ma nostalgie sera vite dissipée en visitant ce lieu chargé d’histoire avec toi…

Et puis, étant ton guide touristique attitré, je ne manquerai pas de t’expliquer dans les moindres détails à l’aide de mon précieux carnet de notes toutes les dates importantes de la très passionnante et si riche histoire de la monarchie Malgache. Ses Rois, ses Reines, Princes et Princesses…

Si bien, que tu finirais toi-même par tout savoir sur ledit sujet !

Si ! Si !

Car oui, je dois aussi t’avouer que je suis extrêmement intarissable lorsque je me mets à parler de mon île natale.

Une véritable bazarette !! Mais si tu aimes bavarder alors tu apprécieras…

Eh bien voilà que notre visite culturelle des plus enrichissantes vient tout juste à peine de se terminer ma chère Plume…

Oui, je sais, les meilleures choses ont toujours une fin mais que dirais-tu à présent de prolonger notre voyage en allant à Mantasoa ?

Et c’est là que tu me dirais sans plus tarder avec curiosité :

« Mantasoa ? C’est une ville ? »

Et je te répondrai alors avec une certaine excitation dans la voix :

« C’est un endroit magique ! Tu verras. Un lieu idyllique, un peu comme s’il était hors du temps et qui se trouve en dehors de la ville de Tananarive »

« Hâte d’y aller alors Cécile ! »

« Oui, moi aussi ! Et lorsque nous arriverons là-bas, nous séjournerons durant deux jours dans un charmant hôtel-restaurant qui s’appelle l’Ermitage »

« L’Ermitage ? Il porte bien son nom je trouve ! »

« Oui, comme tu dis ! C’est parce qu’il est situé en pleine nature dans une tranquillité absolue tout près d’un grand lac artificiel portant aussi le nom de Mantasoa »

« Wahou ! J’ai vraiment hâte de découvrir cet endroit Cécile ! »

Et là, en un claquement de doigt, nous voilà déjà toi et moi au cœur de la forêt d’eucalyptus de Mantasoa en train de nous promener tranquillement à cheval tout en explorant et en respirant à pleins poumons le bon air si pur et vivifiant de ce lieu incroyablement paisible.

Car oui, je ne te l’ai pas dit mais nous sommes d’excellentes cavalières émérites toi et moi et donc nul besoin de prendre des cours d’équitation au préalable…

Eh oui ! C’est ça la magie de l’écriture !

Ainsi, si tu n’étais encore jamais monté à cheval de toute ta vie et que cela faisait parti de ta wish list (sait-on jamais), eh bien voici que ce vœu est exaucé !

Et c’est là que je rajouterai :

« Quel plaisir d’être ici en ta compagnie ma Plume ! »

Et toi de me répondre :

« Et moi donc Cécile ! Tu avais raison. Cet endroit est vraiment hors du temps ! »

Puis, pour terminer notre jolie balade, histoire de se sentir encore plus apaisées, montons à bord de cette barque motorisée conduite par un guide Malgache connaissant comme sa poche le lac Mantasoa et laissons nous voguer et bercer par le doux clapotis des vagues tout en admirant les rares et belles demeures en bois qui bordent cet immense lac de rêve…

De quoi nous requinquer à bloc !! N’est-ce pas ?

Et je suis certaine étant donné que tu aimes la photographie que tu ne manqueras pas d’immortaliser notre périple par de sublimes clichés !

Puis le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, il serait important d’aller visiter la maison du célèbre architecte Jean Laborde se trouvant non loin d’ici.

Sur ce, allons-y ! Bien équipées de nos sac à dos contenant victuailles et gourdes d’eau car il faudra tout de même parcourir quelques bons kilomètres à pied à travers le village de Mantasoa avant de pouvoir nous retrouver enfin face à la jolie demeure de Jean Laborde.

« Mais pourquoi ne pas nous téléporter directement là-bas, Cécile ? » me diras-tu alors peut-être.

Et c’est là que je te répondrai avec un petit sourire malicieux :

« Pas cette fois-ci ma Plume mais tu verras tu aimeras cette marche à pied tout comme je l’avais moi-même apprécié à l’âge de 16 ans car je pense qu’il faut savoir aussi prendre son temps, savoir s’attarder sur la nature qui nous entoure et là, ce sera vraiment le moment idéal »

Et puis ce n’est tout de même pas quelques kilomètres qui nous arrêteront, n’est-ce pas ?

C’est que ça se mérite de visiter la maison de Jean Laborde !

Ah oui ! Et j’allais oublier de te dire l’essentiel à son sujet. C’est lui qui dessina le fameux palais de la Reine Ranavalona que nous avons visité lors de notre arrivée à Antananarivo. À l’origine, il était construit en bois, ce qui explique pourquoi il pris aussi rapidement feu en 1995.

À présent, un petit cours d’histoire s’impose afin que tu en saches davantage sur cet architecte ambitieux, loin d’être un homme ordinaire…

Ce que tu dois savoir, c’est qu’il contribua beaucoup à l’industrialisation Malgache durant le règne de la Reine Ranavalona 1ère en lui fabriquant en premier lieu des fusils ainsi que des canons pour son armée Malgache.

Puis comme il devint par la suite son amant et disons-le très proche de la royauté Malgache alors il eut pas mal de faveurs et privilèges pour réaliser grand nombre de ses projets industriels…

Ainsi et toujours avec l’autorisation de la Souveraine, il fit de Mantasoa en 1837, une cité quasi industrielle en y construisant : ponts, routes, barrages, hauts fourneaux, fours à chaux ainsi que sa propre maison en bois que nous n’allons plus tarder à visiter…

Ben oui ! C’est qu’il lui fallait bien un habitat sur place pour pouvoir réaliser toutes ses œuvres !

Et ce n’est pas fini ! C’est lui aussi qui imagina et créa le fameux lac artificiel « Mantasoa » dont tu as pu admirer la splendeur tout à l’heure…

Pour te dire ! Il fit pas mal de choses pour embellir et moderniser Mantasoa et même  son propre tombeau qu’il avait alors bâtit lui-même par avance et dans lequel il repose désormais depuis la date de son décès en 1878.

Voilà pour le petit cours d’histoire qui me semblait nécessaire…

Nous voici à présent à l’intérieur de sa grande maison en bois…

Qu’en dis-tu ma Plume ? Pas mal n’est-ce pas ? Je te laisse juger par toi-même…

Je ne sais pas pour toi mais moi ça me fait toujours quelque chose lorsque je me retrouve dans un lieu qui autrefois aurait été  habité par un personnage historique…

Je me souviens notamment de la maison natale de Mozart à Salzbourg et maintenant voici celle de Laborde à Mantasoa…

À chaque fois, je trouve cela toujours autant fascinant et incroyable…

Voilà que notre visite vient de se terminer. J’espère qu’elle t’aura plu !

Et Maintenant, je te propose une toute autre activité qui sans aucun doute te fera plaisir si tu aimes les animaux… Enfin, surtout si tu aimes les singes…

Et plus particulièrement les Lémuriens…

Ça te dit ? Alors, allons sans plus tarder nous rendre dans la réserve privée de « Lemurs’ Park », un immense parc botanique de 5 hectares se trouvant à 22 Km d’Antananarivo.

Là-bas, nous aurons le privilège de pouvoir observer 7 espèces de lémuriens et qui plus est en totale liberté !

L’espèce la plus connue étant sans nul doute le Lémur Catta reconnaissable à sa longue queue rayée de 14 anneaux noirs et blancs…

Ne sont-ils pas mignons ?

En plus, il peut même leur arriver parfois de chanter et de danser…

Si ! Si ! Je t’assure…

Tiens ! Écoute celui-là qui te chante la sérénade et l’autre là-bas qui veut à tout prix que tu remarques sa danse…

****

C’est si beau de les voir en liberté dans ce bel environnement et non dans un zoo…

Voilà que tu as eu la chance de pouvoir rencontrer le symbole de la faune Malgache mais tu sais, notre voyage est loin d’être terminé ! Il te reste encore pas mal de choses à découvrir !

Alors, dis-moi, as-tu le goût de l’aventure ? Je veux dire par là, aimes-tu les sensations fortes ? Un petit peu d’adrénaline, il en faut parfois dans la vie… Alors, ça te dit ?

Et si oui et que tu n’as pas trop le vertige, partons immédiatement rendre visite aux célèbres Tsingy de Madagascar qui se trouvent au Parc National de Bemaraha, plus précisément dans la province de Majunga, à environ 300 Km de Tananarive.

Mais rassure-toi, pas pour y faire de l’alpinisme mais juste pour observer d’un peu plus près ces incroyables et magnifiques cathédrales rocheuses que l’on appelle « Tsingy » et que tu ne pourras voir nulle part ailleurs qu’ici, à Madagascar…

Petit cours de géologie ?

Toutes ces grandes étendues de calcaire que tu vois là sous tes yeux ébahis sont en partie composées de fossiles et de coquillages.

Incroyable, non ? Et te rends-tu compte qu’elles datent au moins de 160 millions d’années, lorsque l’île de Madagascar venait alors de se séparer de la plaque africaine…

Ensuite, ce fut l’eau de mer et l’eau de pluie qui firent tout le reste en les ciselant et sculptant.

Voilà pourquoi elles ont aujourd’hui cet aspect si étrange et particulier que tu peux toi-même constater…

Et je peux te dire que c’est véritablement un paysage unique au monde, presque surnaturel, je dirai…

D’ailleurs, les Tsingy attirent toujours autant la curiosité des botanistes, géologues et biologistes…

Et on peut parfaitement comprendre pourquoi !

Regarde comme elles sont impressionnantes, fascinantes !

Mais attention ma Plume, l’heure est grave maintenant…

Bon, peut-être que j’exagère un peu aussi  mais nous voici devant un pont de singe ressemblant fortement à celui du film d’ « Indiana Jones et le temple maudit ».

Ah ! La la ! Et comme tu peux le constater, il est juste exprès au-dessus de ce canyon à couper le souffle…

Comme si ça n’était déjà pas assez compliqué notre parcours !

Mais la question est : Oseras-tu le traverser pour pouvoir poursuivre notre randonnée ?

Je sais, ça donne le vertige et même le tournis mais je voulais absolument t’emmener ici car je pense que c’est un lieu qui vaut vraiment le détour…

Alors ? Auras-tu osé finalement parcourir le fameux pont suspendu ?

Et si jamais c’était le cas, alors dis-toi que tu auras l’espace d’un instant rassasié ta soif de liberté en endossant le rôle intrépide d’Indiana Jones l’aventurier et crois-moi, ce n’est pas si fréquent dans la vie de tous les jours…

Après cette visite des plus vertigineuses mais époustouflante tu en conviendras, je te demande à présent de bien vouloir fermer les yeux et de compter jusqu’à 5…

Oui, ça change un peu du claquement de doigt…

Ça y est ! Tu peux maintenant les rouvrir…

Alors, je te présente la plus belle merveille du monde, sa très gracieuse Majesté « Renala ».

Admire sa force, sa grandeur… Ça laisse sans voix, n’est-ce pas ?

Si bien, qu’on ne peut que s’incliner devant tant de beauté…

En fait, on se doit d’être infiniment respectueux lorsqu’on se retrouve ici, sur la plus belle avenue du monde…

Non, pas celle des Champs-Elysées mais plutôt celle des baobabs…

Des baobabs que les Malgaches appellent « Renala » et qui signifie dans leur langue locale « Mère de la forêt » parce qu’ils dépassent d’une tête leurs compagnons forestiers…

Cette allée de Baobabs pluricentenaires  (plus de 800 ans) bordant cette route de terre dans la province de Tuléar (lieu natal de mon grand-père maternel) est également un site protégé depuis les années 2007 car elle reste sans nul doute le plus précieux héritage de toutes les forêts tropicales Malgaches…

Ici, on peut contempler sans se lasser, le superbe et si majestueux Adansonia Grandidieri, l’une des 6 espèces de baobabs endémiques de Madagascar pouvant atteindre les 30 mètres de haut et 7 mètres de diamètre !

De quoi en rester baba devant ce très grand roi !

Et pour la petite histoire, si tu veux tout savoir, ce baobab porte le nom spécifique de « Grandidieri » pour rendre hommage au botaniste et explorateur Français Alfred Grandidier qui l’avait pour ainsi dire découvert lors de ses recherches botaniques à Madagascar.

Alors ma Plume ? Est-ce sa Majesté Renala t’a laissée sans voix de par son immense grandeur ? N’est-il pas le plus bel arbre du monde ? Pour ma part, je dirai qu’il le sera toujours…

Et voilà que nous approchons bientôt de la fin de notre voyage…

Mais avant de devoir quitter Madagascar, je voulais te réserver le meilleur pour la fin… Une toute dernière surprise…

Prête à t’envoler avec moi dans les airs pour la découvrir ?

Ben oui, quand je te disais que l’écriture nous permet de réaliser toutes sortes de choses incroyables, c’était pas pour rien…

Et là, tels deux oiseaux migrateurs, parmi les nuages blancs dans le ciel bleu azur, nous voilà en train de survoler avec allégresse mon village natal « Namakia » pour nous rendre dans un lieu qui me tient particulièrement à cœur : « Empassy Boeny », l’immense plage de sable fin…

Une plage magnifique, désertique, romantique, totalement inconnue des touristes sauf de certains connaisseurs ayant connu Namakia où encore natifs de là-bas…

Une plage que je foulais alors du pied pour la toute première fois à l’âge de 16 ans…

Une plage où mon père tomba amoureux de ma mère lorsqu’il la vit remontant cette dune de sable blond pour aller cueillir les fruits d’un arbre exotique…

Une plage où tout commença, s’imprégnant alors de merveilleux souvenirs…

Jusqu’aux plus beaux instants passés en famille dans les années 93/94…

La plage qui restera pour moi le plus bel endroit de Madagascar…

Je suis si émue de la revoir…

D’ailleurs, quelques larmes coulent déjà le long de mes joues car je repense à mon père…

À mon père qui aurait aimé être ici…

Mais grâce à toi, à la magie de ton défi, il est bien là, tout près de moi…

C’est si beau que j’en perds mes mots…

Heureusement, ma mémoire, elle, continue de me soutenir, de me tenir par la main pour ne pas sombrer dans un chagrin…

Car elle souhaite terminer mon récit dans une belle poésie en te disant ceci :

Regarde cet océan indien…

Respire ses embruns…

Laisse toi aller,

Laisse ton esprit vagabonder dans le doux vent léger salé,

Un peu comme si le temps s’était arrêté,

Un peu comme si tu étais soudainement  métamorphosée,

Ivre de liberté,

Contemplant ce paysage sans te lasser…

Submergée par l’émotion,

Par ce spectacle que tu souhaiterais permanent…

Et lorsque viendra le soleil couchant,

Si rougeoyant,

Se fondre dans l’océan,

Alors je saurai qu’à cet instant, l’immersion de ta plume dans le bel encrier de Madagascar ressortira de mille couleurs…

Des couleurs denses et intenses…

Autant vibrantes que fascinantes…

Autant indélébiles qu’inoubliables…

Si bien, que tu deviendrais à ton tour et pour toujours,

Une plume arcenciel

Grâce à Madagascar, la grande île exceptionnelle…

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Merci encore pour ce défi d’écriture qui m’a permis de voyager dans mon passé avec beaucoup de bonheur…

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22 Mai ♥️♥️♥️

22 Mai, date que je n’oublierai jamais…

Date qui m’émeut toujours autant lorsque je repense à toi, Papa…

Date de ta naissance, de ton entrée dans ce monde…

Date que je souhaitais mettre en lumière aujourd’hui, ce Mercredi 22 Mai 2019 si ensoleillé dans le Sud de la France…

Ce soleil que tu aimais tant…

D’ailleurs, lorsque tu nous as quittés en Novembre 2017, il y avait un grand soleil radieux le jour de ton enterrement… Certes, il faisait très froid mais le soleil était là…

Tu avais alors rejoins l’immensité du ciel bleu azur un Mercredi matin tout comme celui d’aujourd’hui du mois de Mai de ton anniversaire…

Un mercredi alors si triste et douloureux…

Un mercredi qui me fit aussi prendre conscience à quel point je t’aimais…

Non pas que je l’ignorais…

Mais parfois on sous-estime ses sentiments…

On ne se rend pas compte des années qui passent, qui elles, justement, nous rapprocheront pourtant un peu plus et irrémédiablement de la Mort…

On ne fait pas suffisamment attention et un jour le moment fatidique que l’on repousse constamment de notre esprit finit par arriver…

Cela fait hélas parti de la vie, c’est vrai, mais c’est une chose que j’ai toujours autant de mal à accepter…

Je t’aimais tant mais je ne m’en rendais pas compte… Pas compte à quel point mon amour pour toi était immense…

Aujourd’hui, je sais…

Et il y a tant de choses que j’aurais voulu encore te dire où partager avec toi…
On ne dit jamais assez « Je t’aime » aux personnes que l’on aime…

Pas suffisamment en tous les cas et surtout de leurs vivants… Sans doute par pudeur…

Mais là encore, c’est une erreur de penser ainsi…

Aujourd’hui, je t’écris et je revois tant de souvenirs de toi…

De si beaux et merveilleux souvenirs…

Alors voici ces quelques mots que je voulais te dédier car je t’aime fort et que je ne peux t’oublier…

Ta Naissance :

Né un 22 Mai 1935 à Caudéran en Gironde à 02H00 du matin, ton signe astrologique est bien donc celui du Gémeaux.

En tant que signe d’air (tout comme moi), tu étais toujours relié à tout ce qui concernait l’esprit.

Mercure, ta planète te permettait de voler avec aisance d’une situation à l’autre, d’un lieu à l’autre avec une certaine facilité.

C’est pourquoi ton signe « Gémeaux » représenté par des jumeaux identiques est également symbolisé par cette icône ci-après qui ressemble fortement à s’y méprendre en regardant de loin à une paire d’ailes (en tous les cas cette icône là dont j’avoue particulièrement aimer parmi toutes celles qui existent).

 

Ainsi, tu avais donc la faculté de t’adapter à n’importe quelle situation et ce malgré certains obstacles rencontrés dans ta vie…

Tes ailes de Gémeaux te rendaient alors agile, libre et léger comme peut l’être un oiseau…

Tu dégageais une telle jeunesse éternelle, un charme adolescent, un sourire en coin, une lueur dans le regard pouvant séduire n’importe qui à ton passage…

Ta curiosité, ton intelligence, deux atouts majeurs de ta personnalité ne cessaient de t’enrichir et de te faire continuellement évoluer…

Tu avais toujours soif de connaissances, de nouvelles expériences car tu t’intéressais au monde qui t’entoure…

Ne surtout pas resté figé sur certains soucis du passé mais au contraire avancer ; tels étaient tes maîtres mots car c’était ainsi que tu fonctionnais…

Tu n’étais pas un homme à te laisser abattre…

Et si parfois la nostalgie te gagnait, c’était tout simplement parce que tu aimais ton passé d’expatriation à l’étranger…

Et puis c’est humain d’être nostalgique, cela fait parti de la vie…

Et toi, tu aimais tant la vie…

Voilà toutes les facettes qui caractérisaient tant l’homme que tu étais…

Sociable, généreux, aimant beaucoup l’humour, tu étais un véritable boute-en-train…

Ah ! Tu avais une si belle personnalité ! Et je ne dis pas cela parce que je suis ta fille…

Pour moi, tu étais un père exceptionnel, si sensible, si protecteur, si bon…

Il est certain qu’en écrivant tout cela sur toi et surtout en employant chaque verbe à l’imparfait, je ne peux m’empêcher d’avoir les larmes aux yeux mais c’est ainsi et je n’y peux rien…

Tu me manques tant Papa…

On dit que le temps guérit peu à peu les chagrins endurés mais me concernant je dirais que non…

Tu es parti il y a déjà 1 an et 6 mois mais je ne m’en remets toujours pas…

C’est pourquoi je tenais à t’écrire ce petit texte, rien que pour toi…

Mais avant d’en dire encore davantage sur tout ce que tu étais, je voudrais tout d’abord faire un petit retour en arrière…

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Un retour sur ton passé :

Dans les années 50, ta mère qui travaillait alors pour l’ambassade du Mexique avait à cette époque-là pas mal d’ambition pour toi lorsque tu étais encore étudiant dans ton école de commerce à Marseille.

Elle souhaitait fortement que tu deviennes Avocat où encore Journaliste. Mais ce qu’elle ignorait était que ta destinée ne se profilerait point dans ces secteurs du travail mais plutôt vers une autre filière…

Une filière qui te réserverait alors de bien belles surprises et opportunités…

Une filière, certes au départ des plus classique puisqu’il s’agissait du domaine de la Comptabilité mais qui deviendrait au fil du temps et très nettement beaucoup plus enrichissante et stimulante…

Toi-même, tu ne pouvais alors pas encore t’en douter mais la voie que tu étais en train d’emprunter te mènerait vers plusieurs et belles contrées…

Elle te conduirait à bord d’un Boeing pour aller vers ton premier pays africain : Madagascar à Antananarivo puis en direction de Namakia, un village situé en pleine brousse non loin de la mer mais pas non plus coupé du monde où encore totalement en vase clos comme on pourrait le penser… Loin de là…

Un endroit très plaisant, un véritable lieu de Cocagne comme tu aimais à le dire à quiconque lorsque tu racontais ta vie passée là-bas…

Un lieu inoubliable où se trouvait alors la société sucrière « Siramamy » (signifiant « Sucre » en langue Malgache) dans laquelle tu travaillais en tant que Chef-Comptable.

Une société qui marquerait alors à jamais ta carrière professionnelle et qui te propulserait quelques années après vers d’autres pays africains : Côté d’Ivoire à Abidjan, Guinée à Conakry, Tchad à N’Djamena puis à nouveau un retour à Madagascar à Antananarivo dans les années 92. Et bien-sûr toujours accompagné de ta petite famille (Maman, Olivier et moi) !

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Et donc, pour en revenir au souhait de ta Maman qui voulait que tu deviennes avocat où encore Journaliste lorsque tu étais jeune, on peut dire aujourd’hui avec du recul, que tu n’aurais vraiment rien eu à envier à ces deux métiers. Bien au contraire, puisque ton goût de l’aventure, de l’exploration, des voyages, de l’évasion furent pleinement exaucés et accomplis de bout en bout…

Et ce que tu ne savais pas non plus encore, c’est que tu aurais connu aussi le grand amour à Madagascar…

L’amour de ta vie, celle qui serait alors devenue ta femme ainsi que la mère de tes enfants…

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Oui, la terre si rouge de Madagascar que tu avais alors foulé du pied pour la toute première fois à l’âge de 33 ans un certain 26 Février 1968 t’avait donc réellement portée chance…

Elle t’avait permis de rencontrer Maman, de vous aimer puis de vous unir quelques années après en 1972 à Majunga à la même date que celle de ton arrivée à Madagascar…

Décidément, le 26 Février était à n’en pas douter une date porte-bonheur symbolique !

Quelle magnifique histoire d’amour ! N’est-ce pas ?

Maintenant, Papa, je te propose d’aller encore plus loin dans ton passé…

Parlons à présent un peu de ton enfance.

Une enfance que tu aimais bien nous raconter de temps en temps et que je souhaiterais retranscrire ici, dans cet article…

Nous étions alors dans les années 40 et tu séjournais dans la maison de tes grands-parents maternels située à Chalon-sur-Saône.

Un jour de sortie, dans les rues du centre-ville, ta grand-mère et toi étiez tombés sur un soldat Allemand. Et en te voyant, sans doute par rapport à ton adorable petite bouille de garçonnet âgé de 5 ans, le soldat avait souhaité t’offrir des bonbons. Ta Grand-mère accepta sans rechigner qu’il te les donna afin de ne pas le contrarier où tout simplement juste par crainte vu le contexte de l’époque… Quoi qu’il en soit, et comme n’importe quel enfant insouciant de ton âge, tu étais bien content de sucer tes bonbons…

Une autre fois encore, toujours lors d’une promenade dans les rues de Chalon-sur-Saône, c’était alors durant la période de la libération de la France, tu avais donc 9 ans ; vous étiez tombés à nouveau ta Grand-mère et toi sur un soldat mais cette fois-ci un G.I (soldat Américain) qui t’offrit spontanément des chewing-gum comme ils aimaient bien le faire à cette époque-là avec tous les Français…

Une confiserie que tu découvrais alors avec délectation et pour la toute première fois de ta vie d’enfant.
Une confiserie dont le goût mentholé/sucré ainsi que leur fameuse texture en gomme destinée à être mâchée et non avalée firent sans aucun doute ton émerveillement vu qu’il n’existait point ce genre de sucrerie en France.

Ce fut d’ailleurs à ce moment-là que tu appris que le Cheming-gum avait été créée en Amérique et que les G.I en avaient ramenés plein de là-bas dans leurs bardas lors de leur débarquement en Normandie, le 06 Juin 1944 pour libérer et sauver la France.

Et pour continuer la petite histoire du chewing-gum, l’un de ces G.I, Courtland E. Parfet décida un jour de revenir en France en 1952 pour y lancer la marque « Hollywood », un chewing-gum à la chlorophylle entièrement alors fabriqué en France et qui plus est dans la première usine qui venait de s’installer à Montreuil.

Et voilà comment le fameux Cheming-gum (bubble gum) finit par se populariser en France à la fin de la deuxième guerre mondiale et qu’il devint de plus en plus à la mode…

Intéressant, n’est-ce pas ? Je parle de ton enfance et j’en apprends des choses car j’ignorais que la marque « Hollywood » avait été entièrement fabriquée en France… Comme quoi !

Alors Papa, que dirais-tu de parler encore d’une autre anecdote ? Maintenant que je suis sur ma lancée, je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin… C’est parti !

Ton Grand-père maternel que tu appréciais vraiment beaucoup, Pharmacien de profession tenait sa propre officine dans le centre-ville de Chalon-sur-Saône et lorsque tu étais en vacances scolaires et que tu venais séjourner chez tes grands-parents, tu ne manquer jamais de te retrouver avec lui dans sa pharmacie et d’observer avec grand intérêt tout ce qu’il accomplissait et surtout la manière dont il préparait les médicaments de sa clientèle. Tu trouvais cela particulièrement fascinant et passionnant qu’il puisse par de savants mélanges et dosages bien pesés, fabriquer sous tes yeux ébahis des médicaments qui par la suite, permettraient de soigner et de guérir les patients venant alors les récupérer.

D’ailleurs, à force de venir sur le lieu de travail de ton Grand-père, tu finissais même par apprécier l’odeur de tous ces médicaments…

Si certaines personnes n’aiment pas trop ce genre d’odeur, toi, par contre tu ne trouvais pas cela si désagréable que ça…

En fait, tu commençais à aimer tout ce qui était en relation avec la médecine et même que la vue du sang ne te faisait point peur…

Quelques années après, lorsque tu fis ton service militaire obligatoire et qu’on t’affecta au poste d’infirmier, tes supérieurs disaient de toi que tu savais mieux que personne administrer les piqûres après ton apprentissage en la matière bien-sûr. C’était devenu pour toi ta grande spécialité d’insérer une aiguille dans la veine d’un avant-bras où encore dans le muscle d’une fesse. Et donc, le maniement de la seringue n’avait plus aucun secret pour toi !

Tout cela pour dire, que le domaine de la médecine t’attirait mais pas non plus pour en faire ton métier.

Certes, pas médecin mais tu veillais toujours à avoir avec toi toutes sortes de médicaments à portée de main, au cas où, sait-on jamais ?

Et puis ne dit-on pas qu’il vaut mieux prévenir que guérir ? Et donc, toi, tu étais toujours bien muni, peut-être un peu trop d’ailleurs et c’est sans doute pour cela que Maman disait toujours de toi en te taquinant que tu étais une véritable armoire à pharmacie à toi tout seul ! Ce qui était la stricte vérité !

Un petit mal de tête ? Demande à Papa, c’est certain qu’il aura de l’aspirine sur lui…

Et il s’avérait que c’était toujours le cas et ce durant des années et des années…

Un petit bobo ? Des crampes d’estomac ? Un mal au cœur ? Papa aura très certainement de quoi te soigner, c’est sûr…

Quand j’y repense à tous ces instants-là, cela me fait sourire et me rappelle ô combien c’était le bon temps…

Ah ! Tu étais vraiment un sacré Papa !

Et maintenant mon Papounet, que dirais-tu si nous parlions un peu de tes goûts, de tes passions, de ce que tu aimais où encore détestais ? Tu es partant ? Alors on y va…

Épicurien dans l’âme, tu ne pouvais céder à la tentation de déguster une belle entrecôte de bœuf saignante accompagnée de ses pommes de terre sautées et bien-sûr le tout relevé d’un soupçon de moutarde et si possible à l’ancienne…

Tu étais un tantinet Carnivore et si on t’aurait demandé de ne plus manger de viande rouge, de devenir pour ainsi dire Végétarien, tu aurais alors été bien malheureux…

La nourriture était très importante pour toi voire essentielle pour pouvoir te sentir bien… Elle contribuait à ton bonheur…

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Voici d’ailleurs une petite liste de ce que tu aimais particulièrement savourer :

Les huîtres, les crevettes, le saumon, les moules-frites, le foie gras, l’andouillette, l’omelette aux champignons, le saucisson à l’ail, les spaghettis à la bolognaise, les lasagnes, la moussaka, le gratin dauphinois, le melon bien frais, les fraises à la chantilly, les truffes, le chocolat noir et bien d’autres mets encore…

Tu mangeais un peu de tout à part les abats ainsi que toutes les catégories de fromages que tu fuyais comme la peste !

Et rien que d’y penser, cela me fait à nouveau sourire…

C’est vrai que tu étais vraiment fâché avec le fromage.

Je me souviens encore des Saints Sylvestres passés ensemble en famille dans des restaurants dansants et précisément au fameux moment où le serveur ne tarderait plus à nous apporter nos assiettes remplies de différentes variétés de portions de fromages. Et c’est là que je faisais exprès de te taquiner en te disant :

« Papa ! Tu vas adorer la suite du menu de fête ! »

« Ah oui ? Qu’est-ce que c’est ? » me disais-tu alors intrigué sans savoir que je te faisais une blague.

« C’est du fromage Papounet ! Tu sais, ce que tu adores le plus ! »

Tu faisais alors directement la grimace en signe de dégoût puis pour te venger tu nous disais :

« Mais comment faites-vous pour manger ça ? L’odeur est franchement désagréable !  »

Et nous, on renchérissait de plus belle :

« Tu es sûr que tu ne veux vraiment pas y goûter ? »

« Ah non alors ! Jamais d’la vie ! »

« Tu ne sais pas ce que tu perds ! » lui disions-nous alors en riant.

« Je ne perds rien du tout ! Allez ! Terminez plutôt vos fromages qui sentent mauvais ! »

« Tu exagères Papa ! Ça ne sent pas si mauvais que ça…» disais-je alors en éclatant de rire.

« Oh que si ! D’ailleurs, ça commence déjà à m’écoeurer… Pour vous dire ! »

Décidément, le fromage et toi, c’était tout bonnement impossible !

Ah ! comme j’aimerais encore t’entendre me dire que tu détestais le fromage… Cela m’amusait tellement…

Certes, définitivement fâché avec le fromage mais friand des bonnes tartes aux pommes de Maman, de son onctueuse mousse au chocolat ainsi que de son fameux flan maison…

Sans oublier la « Forêt noire » que tu adorais déguster à chacun de tes anniversaires…

Et puis il y avait aussi les bonnes madeleines dorées à souhait, les croissants à la confiture d’abricots où encore les gaufres sucrés qui te procuraient toujours autant de plaisir en les accompagnant d’un grand verre de lait bien chaud…

C’est que tu étais très gourmand…

Mais qui a dit déjà que la gourmandise était un vilain défaut ? Pas toi, en tous les cas…

On sait maintenant tes goûts gustatifs mais qu’en est-il de tes passions ? Il serait temps d’en parler…

Lorsque tu étais enfant, tu aimais beaucoup aller au cinéma… C’était un moment agréable qui te plaisait énormément ! Pouvoir visionner des films sur grand écran était quelque-chose de magique pour toi. Si bien, que tu aurais bien voulu que le film ne s’arrêta jamais… En fait, étant déjà un enfant très sensible, tu souhaitais tout simplement que la magie du film continua encore et encore d’opérer tout en illuminant  indéfiniment l’intérieur de la vaste salle obscure…

Étrange où pas, j’étais exactement comme toi enfant et même durant la période de mon adolescence… Pour dire ! Tel père, telle fille !

Et donc, les années passants, tu aimais toujours autant aller au cinéma mais avec l’arrivée des K7 vidéos puis enfin des DVD, tu préférais largement regarder les films via ton téléviseur.

Tu appréciais beaucoup les films qui te faisaient rire tels que : 4 mariages et 1 enterrement, Pour le pire et le meilleur, Le dîner de cons, Les Visiteurs 1 et 2 mais certainement pas le 3 que tu trouvais raté, Le grand blond avec une chaussure noire, La chèvre, Rain Man, Mme Doubtfire où encore Forrest Gump avec sa fameuse réplique que tu aimais bien et moi aussi d’ailleurs :

« La vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber »

L’humour était très important pour toi… D’ailleurs, sans cela, je pense que la vie t’aurait paru un peu fade…

Une fois, je me souviens t’avoir demandé quel genre de film tu aurais souhaité emmené avec toi si jamais tu devais te retrouver seul sur une île déserte. Et tu m’avais alors répondu sans la moindre hésitation :

« Un film rigolo, ça c’est certain vu la situation désespérée »

Et je t’avais ensuite demandé :

« Mais quel film exactement ? »

« Le dîner de cons ! Il est tellement marrant ce film ! Au moins, je me sentirais moins triste dans ta fameuse île déserte ! »

Et je ne pouvais qu’abonder dans ton sens…

Sacré Papa !

Non seulement tu aimais bien regarder des comédies mais tu aimais bien aussi pratiquer l’humour de temps à autres en nous lançant toutes sortes de blagues et vannes pour ton plus grand plaisir…

Il faut dire aussi que tu avais pas mal de K7 audio humoristiques de Raymond Devos, de Fernand Reynaud où encore de Guy Bedos que tu avais précieusement conservé depuis des années et des années et que tu aimais bien écouter durant tes moments de loisirs et ce, sans jamais en être lassé…

Voici d’ailleurs les sketchs que tu préférais sans doute le plus :

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Nous savons à présent que tu adorais l’humour mais pas que puisque tu aimais aussi écouter de la musique. Cela pouvait aller de la musique classique, aux chansons de Georges Moustaki que tu appréciais particulièrement où encore des musiques des îles que tu avais appris à aimer grâce à Maman et dont tu n’hésitais pas à venir te trémousser sur la piste de danse avec elle en les écoutant…

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Car oui, tu étais un excellent danseur qui savait autant bien danser le Tango, la Valse que le Rock, le Cha-cha où encore le Sega. Tous les pas de chacune de ces danses n’avaient aucun secret pour toi…

Ce fut d’ailleurs toi qui initia Maman (à Madagascar) en lui apprenant quelques bases essentielles de la danse qui lui permirent ainsi à son tour de devenir tout comme toi une excellente danseuse.

Non seulement tu avais trouvé la femme de ta vie mais tu avais à présent la meilleure partenaire de danse qui soit !

Et quel beau couple vous étiez lorsque vous vous mettiez à danser ensemble sur la piste de danse…

À chaque fois, vous faisiez sensation…

Ah ! C’était vraiment de merveilleux souvenirs que ces instants-là et ils resteront à jamais gravés dans ma mémoire…

Mon petit Papounet, voilà que nous arrivons déjà presque à la fin de mon article…

Et je sais que tu aimerais que cela continue encore et encore et moi aussi d’ailleurs…

Tu me manques tellement…

Tu étais vraiment un Papa en or… Un Papa si protecteur…

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Sache que tu resteras pour toujours dans mon cœur…

Sache que le temps écoulé ne pourra t’effacer,

Sache que tu me manqueras toujours éternellement…

Sache que tous ces instants passés avec toi resteront…

Oui, ils resteront infiniment gravés dans mon esprit…

Car je t’aime immensément Papa Chéri ♥️♥️♥️.

Ta fille, Cécile.

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Ma petite étoile 🌟

Pour toi, mon Papa… Ma petite étoile…

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Un séduisant jeune homme très charmeur…

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Aimant déjà beaucoup les voyages….

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Un charme fou… On comprend pourquoi Maman tomba amoureuse de toi et toi d’elle rien qu’en la voyant sur une certaine plage déserte de Madagascar portant le nom de « Empassy Bueny ». Tu avais ce jour-là succombé à sa grande beauté… Tu étais  tombé très amoureux de celle qui serait devenue un beau jour ta femme… Vous étiez véritablement faits l’un pour l’autre ❤…

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Deux belles âmes soeurs ❤❤… Deux destins qui devaient se rencontrer dans la Grande Île de Madagascar…

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Une histoire d’amour qui dura très longtemps… 49 ans !!! ❤

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Un souvenir de ta 1ère Communion… Cet ange te protégeait tout au long de ta vie. Tu le gardais bien précieusement dans tes affaires… Aujourd’hui, c’est un honneur pour moi de le garder à mon tour, bien précieusement…

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En ce dimanche 17 Juin 2018, je pense à toi…

Je revois encore ton joli sourire lorsque je te souhaitais une bonne fête des Papas…

Lorsque je t’offrais des petits cadeaux accompagnés d’une jolie carte…

Une carte que tu aimais lire à haute voix tant cela te faisait plaisir…

Et quel plaisir des yeux que celui de te voir heureux en ces jours de fête des pères…

Tu sais… je revois tant de souvenirs de toi que je ne peux m’empêcher de verser quelques larmes….

Tu me manques tant… Je n’y peux rien… C’est ainsi…

Ton absence est si dure à vivre….

Mais comme tu peux le voir… je n’ai pas pu m’empêcher de te dédier encore un article car j’y tenais tout simplement…

Pour moi, c’est juste une magnifique preuve d’amour…

Une preuve que je t’aime fort…

Et quoi de plus beau que de pouvoir parler de toi…

Cela veut dire que je ne t’oublie pas et que tu restes dans mes pensées…

C’est pourquoi je tenais à te souhaiter aujourd’hui une bonne fête des Papas et même si tu n’es plus à nos côtés…

Oui… même si tu n’es plus là car je sais que tu nous regardes de ton nouveau monde et que tu nous écoutes…

Tu es notre petite étoile d’amour….

Tu nous éclaires de ta rayonnante clarté et tu nous protèges…

Tu avais tant de bonté en toi…

Oh Papa… Je t’aime tant…❤

Je ne cesserai jamais de te souhaiter ta fête des Pères en pensant très fort à toi…

Tu restes à jamais dans mon cœur… 💘

Un cœur qui te pleure encore et encore…

Je t’aime 💘…

Ta fille, Cécile ❤

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Petits souvenirs de ton parcours professionnel dont je suis si fière :

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Un pin’s de la Société « SAGA » pour laquelle tu travaillais en Afrique. Une expatriation merveilleuse à travers plusieurs pays : Madagascar en 1968, Côte D’Ivoire en 1980, Guinée en 1987, Tchad en 1989, Madagascar en 1992… Des voyages que je n’oublierai jamais… De jolis souvenirs passés à l’étranger en famille que je garde jusqu’à présent en mémoire…

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Montre de la Société Saga… je la garde bien précieusement en souvenir de toi 💗.

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Voici quelques chansons pour toi 💘 : Je sais que tu les écouteras avec plaisir et beaucoup d’émotions :

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Je t’aime fort mon Papa 💖💖💖. Je te garde dans mon coeur pour toujours ❤❤

Pour toi, Maman ❤💋

Pour toi, Maman :

En ce Dimanche 27 Mai 2018, je voulais te dédier ces mots en l’honneur de ta fête des Mères…

Une fête des Mamans qui sera bien différente de toutes les autres…

Différente par la grande absence si douloureuse de l’amour de ta vie qui n’est désormais plus à tes côtés…

L’amour de ta vie qui était toujours présent à chacune de tes fêtes des mères…

Qui aimait participer à cet événement en t’offrant un magnifique bouquet de fleurs…

Qui était si fier d’avoir eu deux beaux enfants avec toi…

Qui ne pouvait aussi s’empêcher de te faire des petites surprises car oui il aimait tant te faire sourire… te faire rire…

Il aimait tout simplement la vie et toutes ces petites choses qui nous entourent et qui contribuent à nous rendre heureux sur cette terre…

Et la fête des Mères en faisait largement partie…

Une fête des Mères qu’il aurait souhaité joyeuse tout en écoutant tes airs favoris…

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Car oui, il nous regardera du nouveau monde d’où il se trouve et voudra très certainement voir un joli sourire sur ton doux visage…

Ce que je voudrais voir également ma petite Maman d’amour et même si je sais fort bien que l’émotion finira par te faire pleurer…

Laisse couler tes larmes ma petite Maman…

Elles ne seront que le reflet de ton immense amour envers ton âme sœur et tes deux enfants…

Elles n’en seront alors que plus belles et si bouleversantes de sincérité…

Maman, je t’aime tant…

Aujourd’hui, c’est avec beaucoup d’émotion que je te souhaite une très belle fête des Mamans…

Et plus que jamais… plus que tout… Si ce n’est davantage depuis la très grande perte de Papa qui nous manque tant…

« Bonne fête ma Mamounette Chérie !! »

Je ne cesserai jamais de continuer à te célébrer cet événement car je t’aime fort…

Si fort…

Et sans aucun doute plus fort que jamais car il ne me reste désormais plus que toi depuis que Papa nous as quittés…

Et de savoir cela… me fait déjà monter les larmes aux yeux, et craindre le futur…

Craindre de te perdre un jour comme j’ai perdu Papa…

Je sais que je ne devrais pas penser à cela…

Je le sais fort bien… mais je ne peux m’en empêcher car tu représentes tant pour moi…

Tu es ma principale confidente…

Je partage tant de choses avec toi…

On s’entend si bien…

On s’aime fort, tout simplement…

C’est pourquoi j’espère de tout mon cœur te souhaiter encore et encore de très belles fête des Mamans durant de nombreuses et nombreuses années…

Plus que jamais…

Plus que tout…

Par delà les frontières…

Sans aucune limite…

Car je déborde d’amour pour toi…

Et que mon cœur ne cessera jamais de battre pour toi d’un amour intense…

Voilà pourquoi c’était si important pour moi de te dédier ce texte… pas pour te prouver mon amour à travers le monde entier mais juste pour te dire que tu m’as donné le plus beau des cadeaux sur Terre : la vie…

Sans toi… je n’aurais jamais pu voir le jour…

Je n’aurai jamais eu l’immense joie de te connaître en tant que Maman…

Et je suis si fière d’être ta fille…

Et pour ce magnifique lien de sang entre toi et moi ; je voulais te faire aujourd’hui à mon tour ce petit cadeau… t’écrire une lettre… une lettre d’amour 💟…

Un cadeau que tous les enfants, petits et grands, devraient offrir à leur Maman en ce jour de fête des mères… et pas uniquement ce jour d’ailleurs…

Car donner la vie à un petit être… c’est ce qu’il y a de plus beau dans ce monde… Rien ne pourrait surpasser un tel acte d’amour…

Non, absolument rien… pas même tout l’or du monde…

Bonne fête à toi ma si précieuse Maman ! Et merci de m’avoir donné la vie et d’être toujours là pour moi…

Je t’aime fort et à l’infini 💟💟💟

Ta fille, Cécile.

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À toi, l’amour de ma vie 💘

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Voici un texte que ma Maman a écrit pour rendre hommage à mon père Guy ❤ :

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À toi, l’amour de ma vie :

Mon coeur est parti avec toi et dans l’immensité du ciel étoilé, mes yeux se brouillent de larmes et l’émotion m’envahit…

J’ai perdu mon pilier d’amour, si grand, si fort, si protecteur et toujours là à mes côtés, un matin du 15 Novembre 2017.

On se prépare à toutes éventualités et malgré tous les remparts pour me protéger, ta présence me manque…

Le passé est devant moi et je m’accroche à tous nos souvenirs pour avancer…

Ils seront mes piliers…

Pour ton anniversaire, ce 22 Mai 2018, je te dédie ces très belles musiques et chansons qui retracent ton arrivée à Madagascar, à Namakia le 26 Février 1968 et le début de notre histoire d’amour en Juillet 1968 scellé par un mariage le 26 Février 1972 à Namakia, suivi de deux naissances : Cécile en 1977 à Namakia et Olivier en 1978 à Antananarivo.

Ce matin-là du 15 Novembre 2017 qui devait être une journée ordinaire et légère, tu nous as quittés…

Désarmée et désemparée, je me suis effondrée devant cette fatalité dont personne n’est jamais préparé…

Je m’allonge, je t’enlace et je m’endors contre toi…

Notre amour sera toujours éternel.

Ton Héliette qui t’aime… tout simplement.

Héliette Vidal

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GUY (33 ans) ET HÉLIETTE (16 ans) EN 1968 ❤

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LE BONHEUR EST LÀ ❤ :

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TOUT EST BEAU ❤ :

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LES JOIES ET LES SAVEURS ❤ :

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UNE TRÈS BELLE JOURNÉE ENSOLEILLÉE POUR TON ANNIVERSAIRE, CE 22 MAI 2018 ❤ :

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DÉTENTES ET SORTIES ❤ :

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JE TE GARDERAI TOUJOURS DANS MON COEUR ❤ ❤ :

Héliette Vidal

Pierrot et ma Maman 🐦 💘

Pour toi, Maman : 

Je souhaitais faire ce petit article pour exprimer tout l’amour que je ressens pour toi, ma douce Maman…

Souvent on ne pense jamais à dire à quel point on aime ses proches…

Aujourd’hui j’ai décidé de dédier cette page en ton honneur, pour te dire que je t’aime très fort, tout simplement…

Grâce à toi, je suis devenue une belle personne. Et je ne parle pas de mon physique même si j’ai hérité de ta beauté…

Je parle de ton cœur, de ton âme…

Tu m’as transmis de belles valeurs qui resteront à jamais en moi ; qui me suivront toujours dans mon évolution de femme…

Tu es ma force ; tu es mon tout… Merci de t’être si bien occupée de moi durant tant d’années…

Alors pour te remercier… Je désirais le faire par écrit ; le jour de la fête des Mamans ; ce Dimanche 28 Mai 2017.

JE T’AIME À L’INFINI POUR TOUTE LA VIE ET SANS MESURE CAR MON AMOUR POUR TOI EST DÉMESURÉ, FORT ET SANS AUCUNE LIMITE…

Pour toi, et en toute sincérité…

MAMOUNETTE CHÉRIE :

C’est un petit surnom que j’aime beaucoup et qui te correspond parfaitement, je trouve…

Tu es née à Madagascar, à Namakia (tout comme moi, d’ailleurs) et tu fais partie d’une grande famille de 7 enfants…

Enfant, (âgée de 10 ans à peine) tu voulais toujours protéger les tiens…

Le mot « justice » faisait déjà partie intégrante de ton vocabulaire car tu ne supportais pas une seule seconde que l’on puisse s’en prendre à un membre de ta famille.

À Namakia, dans la cour de ton école, si un élève osait s’en prendre à un cheveu de tes frères et sœurs ; tu n’hésitais pas à aller au devant de lui ou elle pour l’affronter ; qu’il soit petit, grand, costaud ou même plus âgé que toi… Tu n’avais vraiment pas froid aux yeux…

Du haut de tes 10 ans, tu avais le coeur brave et tu détestais l’injustice ainsi que la méchanceté gratuite…

Dans tes veines coulaient déjà deux grandes valeurs qui te tenaient particulièrement à cœur : « La Famille » et la « Loyauté ».

Tu avais donc hérité des nombreuses qualités de tes parents : La grâce, la beauté et la douceur de ta mère mais aussi le caractère bien trempé de ton père ainsi que son sens des valeurs familiales.

De biens belles valeurs que tu possèdes encore et toujours…

Pour moi, tu incarnes : la sincérité, l’honnêteté, la tempérance, l’harmonie ainsi que cette si belle générosité qui te caractérise tant…

Et moi je suis fière d’être ta fille ; d’être ta petite Cécile…

C’est pourquoi j’ai souhaité te dédier cette page car je trouve que l’on ne dit jamais assez « je t’aime » aux personnes que l’on aime…

Et plutôt que d’avoir des regrets, moi je voulais te dire aujourd’hui et sans attendre : « Je t’aime Maman et je t’aimerai toujours éternellement… »

BONNE FÊTE MAMAN D’AMOUR !

Petites anecdotes de ma Maman :

Pierrot, le perroquet :

Toute petite déjà, tu adorais les animaux car tes parents avaient toute une ménagerie dans leur maison de Namakia (Madagascar) : une chatte toute blanche qui avait eu plusieurs portées de chatons en plusieurs années ; un enclos qui comportait des poules et des coqs ; un lapin qui portait le nom de Lapinot et aussi un perroquet tout gris que ta Maman t’avait offert…

Tu adorais ce perroquet que tu avais baptisé : « Pierrot » et avec qui tu aimais bien passer du temps lorsque tu avais fini tes cours d’école…

En effet, tu aimais bien t’occuper de lui en lui faisant sa toilette, lui donner à manger (bananes, morceaux de pains nappés de beurre, ect…) ou encore lui apprendre à parler. Il était capable de prononcer quelques mots ou encore des petites phrases toutes simples…

D’ailleurs, il y a une charmante anecdote à ce sujet que je vais vous raconter :

Lorsque ton père revenait de son travail et qu’il empruntait le chemin qui menait à votre maison ; Pierrot n’en loupait pas une miette en l’observant au loin et il ne pouvait alors s’empêcher de répéter la phrase suivante tout en hochant la tête de bas en haut et en se dandinant d’une patte sur l’autre :

« Qui c’est qui arrive ? Qui c’est qui arrive ? »

Et en l’entendant répéter cette fameuse phrase ; et même si tu te trouvais à l’intérieur de la maison, tu savais qu’il s’agissait de ton père qui revenait enfin de son travail.

Très intelligent, ce perroquet ! Il avait trouvé son propre signal pour annoncer l’arrivée de votre père.

C’est pourquoi, jusqu’à aujourd’hui, lorsque tu me racontes cette petite anecdote de ton enfance ; tu ne cesse de me dire avec une certaine émotion que toi et ton perroquet, vous étiez vraiment des inséparables…

Si bien, que lorsqu’il décéda un jour, des suites d’une grave maladie ; tu fus tellement inconsolable que tu mis un certain temps à te remettre de sa disparition car pour toi « Pierrot » représentait beaucoup à tes yeux…

C’était bien plus qu’un simple oiseau… c’était ton petit compagnon avec lequel tu aimais bien te confier et cajoler…

(Petite parenthèse : LePerroquet Vaza :

Le Perroquet vaza (Coracopsis vasa) est avec le Perroquet noir (coracopsis nigra) une des deux espèces du genre Coracopsis.

Ce perroquet peuple Madagascar et les Comores.

Il a été introduit à la réunion (probablement la sous-espèce vasa) où il est aujourd’hui apparemment éteint.

Il mesure 50 cm environ.

Son plumage est brun sombre mais légèrement plus pâle sur les parties inférieures.

Le Perroquet vasa peuple les forêts tropicales et subtropicales humides caducifoliées, les cocoteraies littorales, les savanes arborées, les rizières, et autres cultures voisines des massifs boisés mais aussi les zones subdésertiques).

Voici que mon article ne va pas tarder à se terminer même si je voudrais que celui-ci ne s’arrête jamais car j’ai tellement de mots pour toi…

Des milliards de mots… qui n’en finissent pas et qui se bousculent dans ma tête tellement je suis sous l’effet de l’émotion…

Une émotion qui me submerge et qui m’emporte dans de nombreux souvenirs… Des souvenirs à jamais gravés dans mon coeur…

Des souvenirs inaltérables ; anciens ou nouveaux et si merveilleux qui me chuchotent comme une douce voix à mes oreilles ; jusqu’au plus profond de moi ; la joie immense, la grande chance que celle de t’avoir pour Maman…

Une Maman unique, irremplaçable qui m’aime autant que je l’aime…

Seules les personnes qui aiment très fort leur Maman pourront comprendre ce lien indéfectible qui nous uni…

Maman, je t’aime pour l’éternité et à jamais.

Voici cette vidéo pour toi ; elles nous parle beaucoup et nous fait couler à chaque fois une petite larme lorsque nous l’écoutons… Une larme remplie d’amour…

Et voici une autre vidéo pour toi. Je sais que tu ne l’as encore jamais entendue et que ce sera donc une totale surprise pour toi. Elle te fera sans aucun doute verser d’autres petites larmes… des larmes d’amour entre une mère et sa fille… Que veux-tu, j’ai également hérité de ta grande sensibilité. Alors voici rien que pour toi cette belle chanson… Je t’aime très fort ma Mamounette…

Interview de Lauraline Aday

Récemment, une jeune auteure qui se nomme Lauraline Aday m’a nominée le 29 Janvier 2016 afin de répondre à son interview.

Voici l’article qu’elle avait publié ce jour-là concernant sa nomination pour le Liebster Award :

liebster-award

Je l’ai rencontrée sur la plateforme de WordPress en Janvier 2016 et depuis on se follow.

C’est une personne très sympathique et spontanée. Tout ce que j’aime à vrai dire !
Je trouve qu’elle a beaucoup de talent dans le domaine de l’écriture qui est sa passion.

Voici un extrait de son roman qu’elle a écrit il y a un an et que vous pourrez lire (personnellement j’ai vraiment apprécié !) afin de découvrir son univers littéraire. Le titre de son roman est :

Penthésilée

A ce sujet, elle recherche un éditeur qui voudrait bien le publier alors si jamais vous lisiez cet article, n’hésitez pas à lire son oeuvre…

J’espère de tout coeur que son rêve pourra enfin se réaliser car elle le mérite vraiment vu qu’elle écrit fort bien !

Merci encore à toi Lauraline de m’avoir invitée à participer à ton interview qui me ramena loin en arrière dans mes souvenirs par certaine de tes questions…

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Et voici son interview : 11 choses que Lauraline aimerait savoir sur moi :

1. Depuis quand écrivez-vous ?

Lorsque j’étais âgée de 10 ans, mes parents m’avaient offert un journal intime pour mon anniversaire. Ce fut à partir de ce moment là que je commençai à y écrire mes instants les plus précieux et je dois dire qu’il y en avait beaucoup. J’adorais ce journal (que j’ai malheureusement égaré depuis) car il me permettait de m’évader et de rêver.

D’aussi loin que je m’en souvienne, je n’y écrivais que des choses positives et heureuses vu que j’étais une enfant très épanouie et si insouciante…Je me souviens encore de sa couverture avec la fameuse Panthère rose qui était dessinée dessus. Il restera pour moi un merveilleux souvenir d’écritures…

panthère pink

2. Quel est le premier texte que vous ayez écrit ?

Lorsque je vivais en afrique (Tchad à N’Djamena), je me souviens que j’avais écrit une petite histoire qui parlait de loups-garous. Je l’avais écrite dans un grand cahier de format A4 dont la couverture était rigide et brillante. C’était une histoire assez longue (10 pages recto-verso) dont j’étais particulièrement fière et qui avait pour titre : « La mutation ».

J’avais 14 ans et je dois bien avouer qu’à cette époque là j’adorais tout ce qui se rapportait au domaine du fantastique et de la science fiction.

D’ailleurs, je n’ai pas beaucoup changée à ce sujet puisque c’est toujours le cas aujourd’hui.

loup gare au loup

3. Est-ce que vous planifiez toute votre histoire, ou est-ce que vous vous lancez « au feeling » ?

J’ai pour habitude de tout planifier dans ma vie de tous les jours mais bizarrement pas dans le domaine de l’écriture.
En ce qui concerne mes écrits, je fonctionne uniquement au feeling.

J’ai une idée qui me traverse subitement l’esprit puis mon imagination commence alors à galoper un peu dans tous les sens et à partir de ce moment là, je jette à la volée quelques phrases ou/et mots sur une feuille afin de ne rien oublier.

 

4. Avez-vous déjà fini d’écrire un roman ? Quel est son titre et de quoi parle-t-il ?

J’ai toujours aimé écrire depuis que je suis toute jeune mais lorsque j’ai commencé à me lancer véritablement c’était dans les années 2009. J’étais alors âgée de 32 ans.

Ayant la nostalgie de mon passé d’expatriation à travers l’Afrique (Guinée à Conakry, Tchad à N’Djamena et Madagascar à Antananarivo), j’avais décidé de retranscrire mes plus beaux souvenirs passés là-bas, sous forme d’anecdotes.

Voici un de mes plus beaux souvenirs que vous pourrez découvrir et qui à pour titre :

Le manguier voyageur

 

5. Qu’est-ce que vous aimez écrire ?

J’aime écrire mes souvenirs d’enfance passés en Afrique où en France à Marseille.

J’aime également inventer des petites histoires au gré de mon imagination. Les sujets peuvent être très vastes et variés. Je n’ai pas spécialement de préférence. Là aussi, je fonctionne au feeling. Il est vrai que j’aime bien les thrillers mais pas que…

 

6. Quel est votre lieu favori pour écrire ?

J’écris principalement dans ma chambre via mon fidèle ordinateur portable. C’est mon endroit favori car je m’y sens bien, tout simplement.

Mes sources d’inspirations me viennent en écoutant des musiques de films (mais pas que, puisqu’actuellement j’aime bien écouter en boucle « Love me like you do » d’Ellie Goulding) sur mon ordinateur.

Mon imagination s’envole et à partir de ce moment là je me mets à pianoter sur mon clavier durant des heures.

D’ailleurs, je ne vois jamais le temps passer lorsque j’écris…

 

7. Quel est votre auteur / livre préféré ?

Mon auteure préférée est sans conteste : Mary Higgins Clark et ce depuis de nombreuses années…

Pourquoi cette auteure ? Lorsque je vivais à Madagascar à Antananarivo et que j’avais 16 ans, je me souviens que j’avais un beau jour emprunté un livre à la bibliothèque de mon lycée (Lycée Français de Tananarive) qui avait pour titre « La nuit du renard ».

Ce fut le titre qui attira le plus mon attention. Etant assez pressée ce jour-là, je n’avais même pas pris la peine de lire le sujet. Quant à son auteure, son nom ne me disait rien du tout. Mais à peine avais-je commencé à lire le premier chapitre que j’en fus littéralement scotchée…

« La nuit du renard » devint alors pour moi mon roman préféré et ce jusqu’à aujourd’hui. Disons qu’il reste mon livre fétiche.

La suite fut prévisible : je lisais donc tous les romans de mon auteure préférée que je trouvais à la bibliothèque de mon lycée.

la nuit renard

8. Cinq livres que vous emporteriez sur une île déserte?

– « La maison du guet » de Mary Higgins Clark

– « Méchant garçon » de Jack Vance

– « Racines » de Alex Haley

– « L’île du docteur Moreau » de H.G. Wells (Herbert Georges Wells)

–  » Anna Karenine » de Léon Tolstoi

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9. Un projet en cours, dont vous aimeriez nous parler ?

Actuellement je suis en train d’écrire une nouvelle en plusieurs parties dont le titre est : « La dernière danse de la lune ».

Vous pourrez découvrir mon histoire en cliquant sur ce lien :

La dernière danse de la lune

C’est une histoire qui me tient particulièrement à coeur et que j’ai commencé à écrire durant l’été 2015 (juillet/août).

J’ai voulu me lancer grâce à une amie que j’ai rencontré sur Twitter et qui s’appelle Michelle. Elle m’a donné l’envie d’inventer et de publier mon histoire sur wordpress. Merci à toi ma Belette !

Depuis, je n’ai de cesse de me répéter les mêmes phrases d’encouragement :

« Il faut toujours croire en ses rêves et aller jusqu’au bout pour pouvoir les réaliser »

« Ne surtout pas abandonner et suivre son chemin malgré les embûches »

 

10. Que peut-on vous souhaiter pour 2016 ?

Une question très difficile pour moi… Je ne dirais qu’une chose : la vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber…

C’est une réplique d’un film dont le titre est « Forrest Gump ». En ce qui me concerne, ça me parle beaucoup…

 

11. Qu’est-ce que vous aimez à propos de mon blog ? Qu’est-ce que vous aimez moins ?

Lorsque je me suis baladé pour la première fois sur ton blog un certain mois de janvier 2016, j’ai été tout de suite attirée par tous les titres de tes articles. Je ne sais pas pourquoi… Encore une fois, une histoire de feeling…

Ce fut en lisant cet article de toi : Penthésilée que j’ai compris alors que je souhaitais en connaître davantage sur ton univers littéraire mais pas que…

En effet, je trouve que tu as tout simplement une belle personnalité et surtout une spontanéité qui fait vraiment plaisir.

Je tenais encore à te remercier ma chère Lauraline concernant cette petite interview que j’ai pris plaisir à répondre.

Gros bisous à toi et surtout crois toujours en tes rêves !

Cécile, la Suricate

Suricate mignon

Pour ton anniversaire, Maman

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Je souhaitai faire ce petit article pour exprimer tout l’amour que je ressens pour toi Maman…
En ce jour d’anniversaire, ce 28 Novembre 2015 : ma chère petite Mamounette d’amour que j’aime tant, je voulais te dédier cette page pour te dire à quel point je t’aime et que je t’aimerai pour toujours et à jamais…

Heureux Anniversaire Maman !

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Une petite surprise juste pour toi, en toute sincérité…

Ma belle mamounette adorée

Te voici à Namakia (Madagascar) à l’âge de 16 ans

 

Un petit souvenir de ton enfance :

Un jour, ta Maîtresse (une Religieuse originaire de la Suisse qu’on appelait « Soeur Myriam ») vous aviez demandé à toi ( tu devait avoir 12/13 ans) et à tes camarades de classe de bien vouloir apprendre par coeur une chanson d’école dont vous veniez de recopier les paroles sur vos cahiers de chants.

De retour à la maison, tu avais donc appris les paroles de ladite chanson mais comme tu n’aimais pas trop sa mélodie, tu décidas d’en apprendre aussi une autre que tu aimais particulièrement et dont le titre était : « Les Marionnettes » du chanteur Christophe. Un chanteur populaire qui était très à la mode à cette époque là et qui avait pas mal de succès.

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Certes, la chanson ne faisait pas partie du registre musical de l’enseignement auquel les instituteurs avaient pour habitude de partager avec leurs élèves mais qu’importe, du moment qu’elle te plaisait…

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Le lendemain matin, durant le cours de chant, la Soeur Myriam désigna au hasard quelques élèves afin qu’il puisse chanter la fameuse chanson d’école puis vint enfin ton tour…

Tu te levas alors de ton banc puis tu commenças à entonner les premières notes de la mélodie que tu n’aimais pas beaucoup. Tu la chantas si parfaitement bien que la Soeur Myriam te félicita pour ta prestation. Avant de te rasseoir, tu te lanças et lui demanda timidement :

« Soeur Myriam, j’ai appris aussi une autre chanson que j’aimerais vous chanter s’il vous plaît… »

Quelque peu surprise, la Soeur Myriam te répondit :

« Une chanson ? Mais tu sais qu’elle ne comptera pas dans ta note car je vous avais demandé de n’apprendre que cette chanson que tu viens de nous chanter. Mais bon, je veux bien que tu nous la chantes. Quel est le titre de cette chanson Héliette ? »

« Le titre de la chanson est : « Les Marionnettes du chanteur Christophe… » lui dis-tu avec une petite voix mais néanmoins avec assurance et satisfaction car tu te réjouissais de pouvoir la chanter devant elle et tes camarades.

La Soeur Myriam ajouta :

« Mais ce n’est pas une chanson d’école ? Bon, je veux bien que tu nous la chantes mais comme je te l’ai dit tout à l’heure, elle ne sera pas notée. Vas-y Héliette, on t’écoute maintenant. »

Ce fut un très grand moment d’émotion pour toi lorsque tu commença à chanter les premières notes des « marionnettes ». Tu étais un peu intimidée mais fière de la chanter haut et fort et ce jusqu’au bout sans faire une seule fois trembler ta voix ni faire de fausses notes.

D’ailleurs, la Soeur Myriam ne put s’empêcher de te féliciter tellement tu l’avais merveilleusement bien chantée.
Quant à Tes camarades ils n’avaient eu de cesse de t’encenser car eux aussi avaient été bluffé par ta prestation musicale.
Il faut dire que tu avais une voix magnifique qui ne pouvait laisser quiconque indifférent lorsque tu te mettais à chanter toutes sortes de mélodies.

Et de toi même, tu étais consciente de ce fabuleux don que tu avais mais tu restais modeste car tu n’aimais pas trop te mettre au devant de la scène. Cependant, tu n’avais aucune gêne à chanter chez toi, dans ton cocon familial car tu t’y sentais pleinement heureuse et sereine.

Oui, chanter était ta passion et tes parents disaient de toi que tu étais le petit pinson de votre maison.
D’ailleurs, ne dit-on pas : « gai comme un pinson ». Un petit rappel s’impose pour ceux qui ne le savent pas : Les pinsons européens sont des oiseaux chanteurs et de ce fait les « Pinsonneux » les élèvent pour participer à des concours de chants.

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Je trouve que tes parents avaient bien eu raison de te comparer à ce joli petit oiseau chanteur.

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Déjà, lorsque tu étais enfant (dès l’âge de 8 ans) tu aimais beaucoup chanter et cette passion ne fit que s’accroître au fur et à mesure jusqu’à ce que tu atteignis ton adolescence où tu pris à ce moment là, un peu plus d’assurance par rapport à ta voix.

Tous les dimanches matins, toi et ta famille aviez pour habitude d’aller à la messe (à la petite église de Namakia à Madagascar) et tu ne manquais jamais de chanter avec allégresse chaque chant religieux en faisant ressortir du plus profond de ton être et de ton âme toute la puissance de ta voix d’alto.

Etant de religion catholique, tu aimais beaucoup te rendre dans cette église pour prier car tu avais la foi en notre Seigneur et que tu appréciais chanter tous ces chants liturgiques que tu trouvais beaux et mélodieux. De plus, ils te permettaient de travailler ta voix et de l’embellir un peu plus davantage.

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Découverte des musiques de chambre :

Dans ton école de Namakia (à Madagascar), lorsque toi et tes camarades de classe aviez cours de dessin, ta Maîtresse d’école, la Soeur Myriam aimait bien vous faire écouter ses vinyles de musique classique tel que le célèbre compositeur Wolfgang Amadeus Mozart ou encore Bethoveen, ect…

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Ce fut d’ailleurs à cette période là que tu commenças à apprécier les musiques de chambre.

En effet, lorsque tu écoutais ce genre musical, tu étais encore plus inspirée et ton imagination devenant fertile, tu prenais encore plus de plaisir à dessiner (toi, tes frères Christian et Francis ainsi que ta soeur Denise aimiez bien dessiner à vos heures perdues car c’était votre grande passion. Il arrivait également que Christian, Francis et toi réalisiez des bandes dessinées. Tout ceci pour dire à quel point vous étiez doués pour le dessin dans la famille et ce dès votre plus jeune âge.)

Un jour tu demandas à la Soeur Myriam si elle pouvait te prêter un de ses disques classiques, notamment le vinyle de Mozart (l’un de tes préférés) afin de pouvoir l’écouter bien tranquillement chez toi.

Elle en fut d’abord agréablement surprise puis te répondit que oui car elle était très fière de constater que tu aimais bien la musique classique.
Et inutile de dire que tu t’en réjouissais déjà à l’avance car tu pourrais le réécouter à loisir et autant de fois que tu le voudrais.

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Lorsque tu avais du temps libre devant toi, tu ne pouvais t’empêcher de chanter car cela te procurait de la joie. Ta famille (Tes parents : Irène et Théodore ainsi que tes frères et soeurs : Solange, Christian, Denise, Francis, Alain et Patricia) savait que tu avais beaucoup de talent en la matière et que tu rêvais d’être une chanteuse.

Ta meilleure amie (Renée) le savait aussi puisque vous aimiez bien chanter ensemble vos airs préférés.

Il pouvait t’arriver de chanter rien que pour ta Maman ou ton papa ou même devant tes soeurs aînées (Solange et Denise) rien que pour le plaisir ou tout simplement parce qu’ils te le demandaient car ils aimaient bien écouter ta jolie voix.

Dans ces moments là tu ouvrais ton coeur et ton âme car tu adorais leur faire plaisir. Oui, tu avais le don magique de vouloir toujours les rendre heureux, les rassembler.

Ta Maman était ta plus grande fan et elle te demandait souvent de lui chanter une ou plusieurs de ses chansons favorites des artistes suivants : Alain Barrière, Salvatore Adamo ou encore Charles Aznavour…

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Dans ces instants là, vous partagiez toutes les deux de grands moments de complicité et d’émotion car tout comme toi elle aimait la musique alors le simple fait de voir ses jolis yeux noirs pétiller de bonheur suffisait à te procurer une immense joie.

Ta soeur aînée Solange aimait bien également lorsque tu lui chantais les chansons de son artiste préférée : Dalida car elle trouvait que ta voix ressemblait beaucoup à celle de l’artiste.

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En effet, tu arrivais facilement à imiter la voix si particulière de Dalida en roulant les R, si bien que Solange en était totalement admirative. D’ailleurs, avant de chanter tous les airs préférés de son artiste, elle ne manquait jamais de te demander de chanter toujours en premier lieu sa chanson fétiche qui n’était autre que « Gondolier » interprétée par Dalida.

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Le plaisir de chanter en duo :

Souvent, il pouvait t’arriver de chanter avec ta meilleure amie « Renée » (ton amie d’enfance) car en matière de chant, vous étiez vraiment deux inséparables.
Vous chantiez à tue-tête et d’ailleurs vos parents ne manquaient jamais de vous dire que vous aviez vraiment de la voix, toutes les deux !

Vous aimiez chanter ensemble toutes sortes de chansons des artistes suivants : Dalida, Salvatore Adamo, Marie Laforêt ou encore Christophe…

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Chanter, faisait parti de l’un de vos passe-temps favoris et il faut dire qu’à ce sujet, vous vous accordiez fort bien…

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La passion pour le chant et la musique :

Le chant faisait donc parti intégrante de ta vie et tout comme le peuple Malgache qui aime chanter (à savoir que le Malgache a une âme de chanteur et de musicien) tu avais la passion de la musique dans le sang.

Chanter pour toi était comme une seconde nature…

Dans la maison de tes parents, vous aviez un transistor et tu aimais bien écouter les dernières nouveautés qui passaient sur les ondes. Dès lors où il y avait une chanson qui te plaisait, tu prenais tout de suite ton cahier pour y recopier les paroles de celle-çi afin que tu puisses l’apprendre par coeur et pouvoir par la suite la chanter.

Tu avais aussi un mange-disque qui te permettait d’écouter tes vinyles préférés. Pour dire, à quel point tu étais une grande mélomane et que pour toi c’était tout à fait impossible de vivre sans musique !

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Aujourd’hui, rien n’a changé puisque tu es toujours autant passionnée de musique et d’ailleurs nous avons les mêmes goûts musicaux toi et moi.

Cela peut aller de Kendji Girac, Lady Gaga, Enrique Iglesias, Florent Pagny à Shy’m, Johnny Hallyday ou encore aux musiques d’ambiance des îles, jusqu’aux musiques de films telles que : la BO de 1492 Christophe Colomb, Gladiator ou encore Out of Africa…La liste n’est pas exhaustive.

Voici ta Musique du moment que tu adores écouter actuellement :

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Tes registres sont très variés et on se ressemble beaucoup de ce côté là vu que nous sommes deux mélomanes…
Et non seulement tu es une passionnée de musique, mais tu adores aussi danser…

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La danse :

C’est d’ailleurs grâce à toi si j’ai appris un jour, à faire mes premiers pas de danse rien qu’en te regardant danser sur la piste…
Et depuis ce jour, je suis devenue (sans me vanter) une excellente danseuse tout comme toi…
Ce fut Papa qui t’appris à danser car il était lui-même un excellent danseur qui savait dès son plus jeune âge danser le rock, la valse, le paso doble, ect…

Et jusqu’à présent, Papa et toi, dansez superbement bien et je dois bien avouer que j’adore vous regarder lorsque vous êtes sur la piste de danse.
Concernant notre famille, je dois dire que la relève est bien assurée puisque la danse fait partie aussi de l’une de mes innombrables passions…

Du coup, on sait très bien danser (Toi, Papa et Olivier) ! si bien que les pistes de danses n’ont aucun secrets pour nous car nous avons le swing et le rythme dans la peau ! ce qui n’est pas donné à tout le monde !

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Pour terminer ma page en l’honneur de ton anniversaire :

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Je voulais te dire que tu incarnes pour moi : la loyauté, la sincérité, l’honnêteté, la tempérance, l’harmonie et la générosité sans oublier l’éclat de ta beauté dont j’ai hérité…

Et moi je suis fière d’être ta fille, d’être ta petite Cécile…

C’est pourquoi je souhaitai te dédier cette page en ton honneur car je trouve que l’on ne dit jamais assez « je t’aime » aux personnes que l’on aime…

Aujourd’hui comme hier et pour tous les autres jours à venir : « Je t’aime Maman ».

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Je te souhaite un très bon anniversaire !

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Ta fille Cécile.

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Voici les paroles de la chanson : « Les Marionnettes » du Chanteur « Christophe » :

Refrain
Moi je construis des marionnettes
Avec de la ficelle et du papier
Elles sont jolies les mignonnettes
Je vais, je vais vous les présenter

L’une d’entre elles est la plus belle
Elle sait bien dire papa maman
Quand à son frère il peut prédire
Pour demain la pluie ou bien le beau temps

Refrain
Moi je construis des marionnettes
Avec de la ficelle et du papier
Elles sont jolies les mignonnettes
Je vais, je vais vous les présenter

Chez nous à chaque instant c’est jour de fête
Grâce au petit clown qui nous fait rire
Même Alexa cette pauvrette
Oublie, oublie, qu’elle a toujours pleuré

Refrain
Moi je construis des marionnettes
Avec de la ficelle et du papier
Elles sont jolies les mignonnettes
Elles vous diront, elles vous diront
Que je suis leur ami, que je suis leur ami
Que je suis leur ami, leur ami, leur ami

 

Mon stage de communication à Mantasoa

Mantasoa se trouve à proximité de la Capitale d’Antananarivo » dans une région montagneuse entourée de forêts de pins, d’eucalyptus, de forêts primaires et de réserves naturelles préservées :

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Voici mon histoire :

Lorsque j’étais étudiante au Lycée Français de Tananarive, j’ai eu l’opportunité de faire un stage de communication à Mantasoa dans un établissement qui s’appelait « L’Ermitage » ; un charmant Hôtel-restaurant situé en pleine nature au bord du lac Mantasoa.

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Voici le lien qui vous mènera à L’Hôtel Ermitage :

Hôtel-restaurant L’Ermitage

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Mes professeurs de l’époque (Année 93/94) avaient organisé ce stage en vue de nous faire progresser dans le domaine de la communication afin de nous ouvrir au monde du travail.

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Par un beau jour ensoleillé, mes camarades et moi qui étions en classe de « BEP acc de première année » partîmes donc en bus, direction « Mantasoa ».

Inutile de vous dire que nous étions tous très excités à l’idée de rester 1 semaine dans cet endroit de rêve dont on nous avait raconté monts et merveilles.

Certains de mes camarades connaissaient bien ce lieu et me racontaient que c’était un endroit fort agréable et très reposant.

Quant à moi, je connaissais quelque peu Mantasoa car mes parents, mon frère et moi allions pratiquement tous les dimanches y déjeuner dans la grande salle de restaurant du côté de la grande baie vitrée qui donnait sur le très beau jardin de l’établissement et biensûr sur le lac Mantasoa.

En effet, ma famille et moi adorions leur buffet à volonté qui était très bien achalandé en toutes sortes de mets diversifiés.

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Lorsque j’ai vu pour la première Mantasoa, j’étais littéralement tombée sous le charme de ce lieu que je trouvais bien agréable sans doute parce qu’il était situé en pleine campagne et donc loin du vacarme assourdissant de la Capitale d’Antananarivo.

Et comme ma famille et moi habitions justement à Tananarive ; Mantasoa nous apparaissait tel un endroit de paradis loin de tous les bruits de la ville et des embouteillages perpétuels.

Si jamais vous ne connaissiez pas Mantasoa ; il faudra un beau jour que vous envisagiez de le visiter car c’est un lieu incontournable à Madagascar.

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Pour en revenir à la suite de mon histoire concernant mon stage de communication effectué à Mantasoa ; je n’avais jamais encore eu l’occasion de séjourner à l’hôtel « L’Ermitage ».

Et biensûr c’était pour moi le rêve de pouvoir y dormir avec mes camarade de classe ; accompagnés de nos deux maîtres de stage qui étaient :

  • Mr Boussard (Prof de Maths)
  • Mr Husson (Prof de Droit).

J’étais déjà toute émoustillée à l’idée de pouvoir mieux découvrir Mantasoa et ce durant 1 semaine.

Pour moi, c’était un peu comme si c’était des vacances (Mais chut ! les professeurs avaient organisé ce stage pour nous faire travailler et non l’inverse).

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De Tananarive à Mantasoa :

Point de départ : Le lycée Français de Tananarive et direction Mantasoa.

Mes camarades et moi venions de nous installer bien confortablement à l’intérieur du bus.
Et hop ! c’était parti pour deux longues heures de route à travers des lacets interminables de petites collines, à vous donner quelque peu la nausée; surtout en ce qui me concernait.

En effet je suis sujette au mal des transports mais disons que le pire pour moi reste les voyages en avion.
Et donc, après deux longues heures de route ; nous arrivâmes enfin à bon port.

Nous étions chacun d’entre nous, très heureux d’être dans cet endroit de rêve ; loin de la ville et surtout loin du Lycée !

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Mes camarades et moi regagnâmes rapidement nos chambres afin de ranger nos affaires et de nous faire un brin de toilette.

Ensuite, nous visitâmes l’intérieur de l’hôtel-restaurant ainsi que les alentours du grand domaine de l’Ermitage.
Comme il se faisait tard, les professeurs nous proposèrent d’aller nous coucher afin d’être frais et dispos pour le lendemain ; ce que nous fîment rapidement car nous étions tous fatigués de notre voyage.

Le lendemain fut magique pour moi ainsi que les jours suivants.

Le seul fait d’avoir séjournée dans cet hôtel durant 1 semaine me métamorphosa.

En effet, ce stage de communication fut une véritable révélation pour moi puisqu’il me permis de davantage m’ouvrir et surtout de me révéler, vu que j’étais une personne assez timide à l’époque.

L’expérience humaine ; le fait de vivre en communauté avec mes camarades de classe ; tout cela m’apporta un grand bienfait.

De plus, pouvoir effectuer ce stage à l’étranger et qui plus est dans mon pays natal fut incroyable et sensationnel pour moi !

D’ailleurs, jusqu’à aujourd’hui, j’en garde un excellent souvenir que je n’oublierai jamais et qui restera à jamais gravé dans ma mémoire.

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Jeu de piste dans le village de Mantasoa :

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Au cours de notre séjour, nos deux professeurs décidèrent de nous faire participer à un jeu de piste qui consistait à retrouver des balises qui se trouvaient dans le village de Mantasoa.

Comme nous étions 16 élèves, les professeurs nous séparèrent en deux groupes composés de 8 élèves.

Je faisais partie de l’équipe n°2 et le but du jeu était de retrouver à travers toute l’étendue du village de Mantasoa, à l’aide d’une carte de la région chacune des balises mentionnées sur une feuille que nos professeurs nous avaient donnée.

Ensuite, nous devions répertorier dans un calepin les balises trouvées et ramener celles qu’il fallait à nos professeurs et biensûr, le tout devait être effectué dans un laps de temps limité si nous voulions remporter la victoire.

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Recherche des balises :

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Mantasoa est si vaste qu’on peut facilement s’y perdre si on ne connaît pas très bien l’endroit.

Son village est entouré de grandes étendues de forêts d’eucalyptus qui sentent agréablement bon.

Je me souviens encore de cette odeur vivifiante.

Lorsque mes camarades et moi, nous retrouvâmes dans le coeur du village de Mantasoa ; ce ne fut pas si évident que ça de se repérer à l’aide de la carte de la région et même en étant muni d’une boussole que nos professeur nous avaient prêtée.

Parmi toutes les recherches que l’on devait effectuer, on devait trouver la maison de Jean Laborde ; le célèbre personnage historique qui avait créé le premier site industriel à Madagascar.

Cliquez sur ce lien si vous souhaitez en savoir un peu plus sur Jean Laborde :

L’histoire de Jean Laborde

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Je me souviens que j’avais adoré visiter les alentours de cette maison ; par contre mes camarades et moi n’avions pas pu visiter ses intérieurs car la personne qui détenait la clef était absente.

La recherche des balises fut pour nous, la plus difficile de toutes les épreuves qu’on avait dû effectuer durant notre stage de communication mais ce fut aussi un sacré défi que chacun d’entre nous avait su relever avec succès !

Comme quoi ce sont dans les défis qu’on se révèle le plus ; du moins pour ma part.

Ce fut donc une excellente expérience humaine et j’en garderai toujours un très bon souvenir.

Ce jour-là, nous fûmes filmés par l’un de nos professeurs afin de garder un souvenir de nos recherches de balises à travers le village de Mantasoa, qui à n’en pas douter resterait à jamais gravé dans nos mémoires !

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Le journal télévisé :

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De plus lors de ce stage, mes camarades et moi avions été filmés, chacun notre tour pour présenter le journal télévisé comme de véritables présentateurs de JT (journal télévisé).

Ce fut d’ailleurs pour moi une grande première que je tenais à vous raconter !
Je me souviens encore de cette petite pièce qui se trouvait à l’intérieur de L’hôtel et où l’on devait y jouer le rôle du présentateur de JT.

J’étais installée à une table avec devant moi des feuillets que je venais de rédiger avec l’aide de mes professeurs et que je devais le moins possible lire car je devais regarder la caméra.

Il est vrai qu’au début j’étais très intimidée face à l’objectif (c’était mon Professeur de Math qui me filmait : Mr Boussard) mais ensuite je finissais peu à peu à m’y adapter et même à avoir plus de confiance en moi.

J’essayai de regarder le plus possible la caméra car il fallait éviter de rester trop longtemps le nez plongé dans les documents.

Et ce fut avec réussite que je remplis cette tâche : En effet j’avais pratiquement tout le temps regardé la caméra.
Par contre la chose la moins évidente pour moi, fut de sourire constamment.

D’ailleurs, en revoyant les images lors de la séance de diffusion de notre journal télévisé ; mes professeurs me firent remarquer que j’avais un petit sourire crispé ; sans doute dû à mon émotivité face à la caméra.

Mais ce qui me rendit très heureuse, fût lorsqu’ils m’annoncèrent que je pouvais vraiment être fière de moi car j’avais su surmonter ma timidité et mon manque de confiance en moi.

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Le casting :

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A l’issue de ce stage, on avait aussi la possibilité de passer un casting si on le souhaitait pour pouvoir obtenir un rôle dans le domaine du cinéma ou de la chanson.

Et devinez quoi ? J’avais choisi cette option car je voulais relever le défi et surtout pouvoir me prouver à moi-même que je pouvais y arriver.
C’était mon objectif principal ; faire montrer à mes professeurs que je n’étais pas qu’une personne timide dans mon coin mais que je pouvais être bien plus que ça : une jeune fille qui avait de la personnalité.

J’avais donc choisi de jouer le premier rôle d’une jeune fille qui s’appelait Lisa et qui voulait réaliser son rêve : devenir une grande actrice de cinéma.

Et donc, mon professeur de Maths me remit un petit texte que je devais apprendre par coeur, la veille avant de passer mon audition.
Il me suggéra également de choisir une tenue appropriée qui me mettrai en valeur pour ce grand jour.

En ce qui concernait ce détail vestimentaire, ce ne fut pas un problème pour moi car ma douce Maman m’avait conseillé d’emmener dans mon sac de voyage : ma jolie chemise bleue à petites fleurs roses ainsi que mon pantalon en jean que j’aimais bien porter lorsque j’allais au lycée.

Ce casting était si important pour moi, que j’avais pris pas mal de temps à jouer la fameuse scène que j’avais bien apprise par coeur, devant ma meilleure amie de l’époque.

Et lorsque j’étais toute seule, je continuais encore et encore à la retravailler afin que je sois fin prête pour le lendemain.

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Et le jour J arriva irrémédiablement !

Quelques élèves devaient passer avant moi alors ce fut en quelque sorte une véritable torture d’attendre enfin mon tour.
Ce jour là, les professeurs qui nous suivaient avaient pour mission de nous analyser dans les moindres détails ; ce qui accentua un peu plus ma peur.

Et de plus, pour cette grande occasion, la Directrice de casting d’une grande agence locale s’était déplacée en personne afin de nous évaluer et de nous donner ses appréciations concernant nos interprétations et nos performances.

Et bien évidemment, les élèves qui avaient choisi de passer ce casting devraient également être filmés comme pour le journal télévisé.

Lorsque vint enfin mon tour, j’entrais en scène en adoptant une attitude neutre car je voulais paraître le plus naturel possible.
Mon coeur battait la chamade mais j’étais très concentrée et chose incroyable je n’avais plus peur ; j’étais totalement dans la peau de mon personnage : Lisa.

Lorsque la Directrice de casting me demanda pourquoi je voulais absolument avoir le premier rôle, je lui répondis tout simplement que j’aimais le personnage de Lisa car c’était une rêveuse comme moi qui était certes timide mais qui avait du talent pour jouer n’importe quel personnage que ce soit dans la tristesse ou la joie et que j’en étais capable car j’avais pris des cours d’art dramatique durant deux années.

Biensûr j’avais totalement inventé cette histoire de cours dramatique mais le simple fait de l’avoir mentionné me donna l’avantage par rapport à certains de mes camarades qui n’avaient pas pensé à cette idée lors de leur passage en scène.

Ce jour là, je ne sais pas pourquoi mais je m’étais sentie pousser des ailes dans le dos tellement je m’étais donnée à fond car je voulais absolument décrocher le rôle de Lisa.

Lorsque le casting fut terminé, les professeurs et la Directrice de casting se réunirent dans une autre salle afin de débattre pour savoir quel élève obtiendrait le premier rôle de Lisa.

Une fois après avoir élu l’élève qui jouerait le rôle de Lisa ; il revinrent dans la grande salle de conférence, dans laquelle, mes camarades et moi avions passé le casting.

Lorsque mon professeur de Droit commença à marquer à la craie blanche les premières lettres de mon prénom « Cé » sur le grand tableau noir ; je croyais rêver ! mais non, c’était bel et bien vrai !

Oui c’était bien moi qui avait obtenu le fameux rôle !

Je n’en cru pas mes yeux ! et sous le coup de l’émotion j’en versais quelques larmes surtout au moment où tous mes camarades et professeurs m’applaudirent à l’unisson.

Et pour me récompenser d’être sortie enfin de ma coquille, mes professeurs m’offrirent un pin’s représentant l’emblême des Rolling stones : la fameuse langue qui sort d’une bouche.

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Car pour la première fois j’avais démontré à tout le monde de quoi je pouvais être capable !

Et pour fêter la finalité de ces épreuves, nos professeurs nous firent la surprise de faire une petite excursion en bateau sur le lac Mantasoa pour aller visiter la ferme du gérant de l’hôtel qui était située sur un îlot voisin.

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Visite d’une ferme :

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Mes camarades et moi étions ravis et heureux de faire du bateau.

Le soleil était au rendez-vous et nous étions tous en osmose avec la nature : c’était tellement magnifique de voir toutes ces maisons en bois qui bordaient le lac.

Et lorsque nous visitâmes la ferme du gérant de L’Hôtel L’Ermitage ; ce fut un pur plaisir des yeux.
Il y avait un élevage de porcs et de volailles dont le gérant était fier de nous montrer car il nous expliquait qu’il faisait lui-même sa propre fabrication de charcuterie tels que : salamis, saucissons, saucisses, ect…

Il avait également des cultures de toutes sortes de légumes qu’il utilisait pour confectionner tous ses plats qu’il cuisinait car il était le chef cuisinier du restaurant l’Ermitage.

Nous vîmes aussi deux magnifiques chevaux en liberté qui couraient ensemble, crinières au vent.

Cela se ressentait que tous les animaux qui vivaient ici étaient bien traités car ils étaient en bonne santé et heureux.
Jamais je n’oublierai cette visite de cette paisible ferme. Ce fut une bien magnifique journée !

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Pour terminer mon histoire, je tenais à remercier tous mes professeurs.

Oui, merci d’avoir eu l’idée d’organiser ce stage de communication et qui plus est dans un merveilleux cadre tel que Mantasoa.

Ce stage me fut très bénéfique et j’en garde jusqu’à aujourd’hui une très bonne expérience.

Ce souvenir est immortalisé sous forme de K7 vidéo que je garde bien précieusement et ce depuis des années et d’ailleurs je ne tarderai pas le convertir en DVD afin de le faire montrer plus tard aux personnes qui me sont chères…

 

Souvenirs du Lycée Français de Tananarive

Lorsque j’étais étudiante à Madagascar, plus précisément à Antananarivo j’avais 16, 17 et 18 ans et je me rappelle encore de mon ancien Lycée Français (LFT).

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C’était un ancien Monastère qui était situé pas très loin de notre villa d’Ambodirotra située au 109 route circulaire.

(Aujourd’hui ce lycée n’existe plus mais il y en a un autre bien plus beau et surtout bien plus grand et très moderne ! qui se situe au B.P. 4019 Ambatobe, 101 Tananarive.)

Mais je vous avouerais que je préférais mon ancien lycée qui avait une certaine âme, sans doute par son architecture que je trouvais belle ; mais bien évidemment, le nouveau Lycée actuel doit être beaucoup plus ergonomique et surtout bien mieux équipé en matière de technologies modernes et c’est ce qui compte finalement, surtout à notre époque, où nous voulons le meilleur de l’éducation pour nos enfants.

Cliquez sur ce lien si vous souhaitez visiter le nouveau LFT :

Réseau Lycée Français de Tananarive

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Voici le nouveau LFT de Madagascar : une petite ville à lui tout seul !!!

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Voici une photo du nouveau LFT de Madagascar

Durant les années 92/95 ; j’étais étudiante dans les classes suivantes :

  •  3ième (Septembre 92 à Juin 93)
  •  BEP ACC 1ère année (Administration Commercial et Comptable) (Septembre 93 à Juin 94)
  • BEP ACC 2ième année (Septembre 94 à Juin 95)

De ce Lycée, j’en avais gardé de très bons souvenirs ; c’est pourquoi j’ai voulu les raconter dans cette page.

moi à namakia

Sur cette photo, j’ai 17 ans et je me trouve dans mon village natal à Namakia.

Voici mon histoire :

Mes meilleurs souvenirs d’étudiante furent sans conteste durant ma période de BEPacc de 93 à 95.

En effet lorsque j’étais en classe de 3ième j’avais beaucoup de mal à être au niveau et je dois dire que je n’avais pratiquement pas d’amis(es).

Les professeurs dans l’ensemble étaient trop durs envers moi à part ma Professeur de Français (Mme Origlio) qui m’appréciait beaucoup.

Il faut dire que j’adorais la matière « Français » qu’elle nous enseignait et que j’étais assez douée en rédaction.

Ce fut d’ailleurs ma Professeur Principale de Français (Mme Origlio) qui me conseilla la filière professionnelle de BEP ACC.

Grâce à elle, j’avais enfin trouvé ma voie…

A cette époque là, il n’existait que la filière BEP ACC (Brevet d’Etudes Professionnels d’Administration Commercial et Comptable) et donc aucun autre choix de section en ce qui concerne ce type de formation.

Mais qu’importe puisque je m’étais tout de suite sentie très à l’aise en classe de BEP.

Non seulement j’étais bonne étudiante mais j’avais enfin beaucoup d’amis(es).

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Durant la première année de BEP Acc j’étais la seule étudiante Française (« vazaha » comme on dit en langue Malgache).

Mais je me fichais d’être la seule « Vazaha » car je me sentais avant tout « Zanatany » puisque je suis née à Madagascar.
C’était au contraire, pour moi une grande fierté d’être une Zanatany avec un coeur Malgache et des origines « Réunionaise, Espagnole et Corse ». Un vrai melting pot que j’apprécie particulièrement.

Et donc, je m’étais totalement bien intégrée dans cette classe de BEPacc, entourée d’amis(es) d’origines Malgaches et Indiennes (karany) qui m’appréciaient et dont je m’était bien liée d’amitié.

D’ailleurs, j’étais une jeune fille très épanouie durant cette période de scolarité de 93 à Juin 95.

J’apprenais beaucoup de mes amis(es) Malgaches et Indiens et j’adorais par-dessus tout ; leurs cultures, leur savoirs, ect…

Et biensûr mes professeurs de BEP avaient également beaucoup contribué à ma réussite scolaire.

D’ailleurs, je tenais à tous les remercier : (Désolée si j’en oublie…)

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Voici quelques noms des Professeurs de BEP Acc Première et seconde année dont je me souvienne le plus :

  • Mr Moreno Henri (Prof de Comptabilité)
  • Mr Husson Gérard (Prof de Droit)
  • Mme Husson Nicole (Prof de Biologie) (j’ai appris qu’elle était décédée : « Soyez en paix Madame car vous étiez un véritable rayon de soleil dans votre classe de biologie et je tenais à vous dire que je vous appréciais vraiment beaucoup… »)
  • Mr Boussard Alain (Prof de Math)
  • Mr Godès (Prof de Français)

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Durant les 1ères et Secondes années de Bep Acc ; tous ces professeurs m’avaient suivi et je dois dire qu’ils m’avaient tous marquée tant par leur rigueur que par leur gentillesse.

Sans eux, je n’aurais jamais eu de très bons souvenirs de mes deux dernières années de scolarités de BEP passées à Madagascar ni même de bons résultats. (Je suis fière d’avoir obtenu mes diplômes de BEP ACC et de CAP ACC durant la promotion de 94/95).

Je tenais aussi à remercier mes professeurs Principaux en ce qui concerne l’organisation des deux stages effectués durant la première année et la seconde année de BEPacc.

Que de souvenirs grâce à vous !

Je n’oublierai jamais mon stage de communication effectué à Mantasoa lors de ma première année de BEP !

Grâce à ce stage (d’une durée d’une semaine dans un cadre magnifique tel que « Mantasoa » et qui plus est dans un charmant hôtel-restaurant qui se nomme « L’Ermitage ») ; je m’étais enfin révélée !

Enfin la petite Cécile timide que j’étais ; avait su gravir les échelons et s’était sentie véritablement grandit et fière d’elle-même !

MERCI A VOUS TOUS !! à mes Professeurs et à tous mes camarades de classe que j’ai perdu de vue.

Je ne vous oublierai jamais car vous êtes et que vous resterez toujours et à jamais mes plus beaux souvenirs de mes années lycée passées à Madagascar.

Nouveau document_1En haut, de gauche à droite : 

Jean-Luc, Judicael, Albert, Zaid, Marcellin, Hanif et notre Professeur Principal de Comptabilité : Mr Moreno Henri.

En bas, de gauche à droite :

Cathy, Sabine, Joséphine, Afssana (ma meilleure amie de l’époque), Moi Cécile, Françoise et Marie Emilie Aimé (Méa).