CatĂ©gorie : Le Petit Dragon đŸČ

Le Petit Dragon : Un Conte d’Hiver đŸČ

Layana Ă©tait en train d’observer le petit dragon aux larges Ă©cailles vertes bleutĂ©es avec beaucoup de curiositĂ© lorsque celui-ci sembla vouloir lui dire quelque-chose


Quelque-chose d’important oĂč serait-ce plutĂŽt l’Ɠuvre de son imagination fertile qui lui jouait encore des tours ? Quoi qu’il en soit elle le saurait bien assez tĂŽt


Pour l’heure, totalement hypnotisĂ©e par cet ĂȘtre des plus Ă©trange et fascinant, elle continuait Ă  l’examiner sur toutes les coutures sans Ă©prouver la moindre peur


D’ailleurs, elle finit mĂȘme par oser tendre sa main pour lui caresser le dessus de la tĂȘte tout en espĂ©rant qu’à cet approche, il ne tenterait pas de s’enfuir.

Mais non, il ne dĂ©tala pas et sembla mĂȘme apprĂ©cier ce contact inopinĂ© qu’il n’avait sans nul doute encore jamais connu de sa vie


Layana se fĂ©licita d’avoir osĂ© ce petit geste qui pourrait peut-ĂȘtre crĂ©er plus tard un lien de confiance entre elle et lui


Mais quel Ă©trange hasard tout de mĂȘme de s’ĂȘtre retrouvĂ©e nez Ă  nez face Ă  cet animal et plus particuliĂšrement aujourd’hui, un certain Vendredi 13 dans cette immense forĂȘt de pins odorants. Une forĂȘt qu’elle apprĂ©ciait tant, trĂšs Ă©loignĂ©e de la ville tumultueuse oĂč elle habitait un petit appartement qu’elle n’hĂ©sitait jamais Ă  la moindre occasion Ă  s’en Ă©chapper pour venir ici, seule, se ressourcer, se vider la tĂȘte


Car oui, elle adorait plus que tout s’aventurer ici, sac à dos sur le dos, explorant alors infatigablement toute cette magnifique et luxuriante nature qui l’entourait.

Et comme le hasard fait toujours bien les choses, elle Ă©tait mĂȘme tombĂ©e sur cet Ă©trange animal, ce petit dragon aux Ă©cailles toutes vertes bleutĂ©es


Il fallait croire que la chance tournait enfin en sa faveur !

Et dire qu’elle avait dĂ©jĂ  imaginĂ© ce genre de rencontre insolite mais uniquement dans ses rĂȘves d’enfant, pas dans la rĂ©alitĂ© et encore moins aujourd’hui, Ă  l’ñge qu’elle avait


Et là, tout devenait soudainement bien réel


De quoi halluciner ! Mais pour combien de temps le rĂȘve durerait ? Enfin, s’il s’agissait bien d’un rĂȘve et non d’un cauchemar


Le petit dragon, quant Ă  lui, semblait ressentir la mĂȘme Ă©motion qu’elle et dĂ©cida de se rapprocher davantage d’elle comme s’il souhaitait que leur rencontre perdure dans le temps


Ses immenses yeux verts Ă©meraudes irisĂ©s ne cessaient d’observer Layana dans les moindres dĂ©tails : son visage, ses cheveux, ses mains tant il Ă©tait intriguĂ© oĂč alors terriblement curieux


Sans doute le signe qu’il n’avait encore jamais vu d’humain d’aussi prĂšs


Un dragon quelque peu farouche au début de leur rencontre mais qui le semblait beaucoup moins maintenant


Un dragon que Layana souhaitait elle aussi encore plus découvrir


Petit de taille, Ă  peine 88 centimĂštres de hauteur, mais pas non plus inoffensif de par son imposante mĂąchoire dotĂ©e de crocs extrĂȘmement bien acĂ©rĂ©es, le dragon devait sans nul doute ĂȘtre un adversaire des plus redoutable si quiconque osait s’attaquer Ă  lui


Et avec ses deux pattes avant armĂ©es de griffes crochues ressemblant trĂšs fortement Ă  celles du terrible Velociraptor, il semblait alors sortir tout droit de l’ùre prĂ©historique.

Pour vous dire Ă  quel point ce dragon n’était pas si adorable que ça malgrĂ© ses grands et magnifiques yeux verts, seuls attraits de son physique dĂ©pareillant totalement avec son corps disgracieux voire mĂȘme repoussant


D’ailleurs, n’importe quelle personne sensĂ©e aurait dĂ©jĂ  dĂ©campĂ© sur le champ mais bizarrement, pas Layana qui persistait encore Ă  lui caresser le sommet de la tĂȘte


Était-elle alors totalement inconsciente oĂč franchement suicidaire ? Elle-mĂȘme ne le savait pas vraiment


****


Elle continuait toujours Ă  le caresser lorsque subitement elle arrĂȘta son geste car quelque-chose la turlupinait


Écoutant alors sa petite voix intĂ©rieure, elle finit par avouer au dragon dans un murmure :

« Dommage que tu ne puisses pas me parler
 »

C’est alors que timidement celui-ci esquissa un sourire comme s’il venait de parfaitement la comprendre.

« Mais ce n’est pas possible ! » s’écria Layana quelque peu dĂ©contenancĂ©e sans se douter une seule seconde qu’il allait s’apprĂȘter Ă  lui dire :

« Je sais parler ta langue »

Abasourdie par ce qu’elle venait d’entendre à l’instant de sa bouche, Layana se figea brusquement ne sachant plus que dire


Incroyable ! Le dragon venait de s’adresser Ă  elle et qui plus est bien distinctement comme s’il Ă©tait coutumier Ă  cette forme de langage, comme si c’était innĂ© chez lui.

Mais comment cela pouvait t-il ĂȘtre possible ? s’interrogea t-elle plus intriguĂ©e que jamais mais nĂ©anmoins extrĂȘmement ravie de savoir que le petit dragon pourrait enfin communiquer avec elle, ce qui faciliterait bien les choses entre eux deux.

Sans plus attendre, elle lui demanda :

« Tu sais parler la langue des humains ? »

« Oui, comme tu peux le constater ! » s’exclama le petit dragon tout souriant.

Et en plus de savoir parler, il était tout autant capable de lui sourire ! Décidément, ce dragon était bien surprenant ! se dit-elle dans une certaine euphorie


« Mais dis-moi, comment se fait-il que tu puisses parler alors que tu es un animal ? »

« Disons que je ne suis pas un animal ordinaire puisque je suis un dragon. D’ailleurs, aucun de mes congĂ©nĂšres ne savent parler comme moi »

« Ah oui ? Mais alors, tu es le seul à pouvoir communiquer dans ma langue ? »

« Exactement ! Le seul et unique dragon ! » lui dit-il dans un large sourire.

« waouh ! Je suis vraiment impressionnée ! Tu as donc été en relation avec des humains ? »

« Oui, il y a bien longtemps de ça quand tout allait bien avec eux » se rembrunit-il tout à coup.

« Que veux-tu dire par lĂ  ? » s’inquiĂ©ta t’elle aussitĂŽt en voyant son air sombre.

Celui-ci hĂ©sita quelques secondes avant de lui rĂ©pondre d’un ton trĂšs hargneux et sans aucune complaisance :

« Autrefois, j’aimais les humains mais aujourd’hui, je ne me risquerai plus jamais Ă  les frĂ©quenter ! »

Il venait alors de lui cracher tout son mĂ©pris au visage comme s’il Ă©tait soudainement consumĂ© par une immense rage intĂ©rieure trop longtemps contenue


D’ailleurs, Ă  cet instant prĂ©cis, Layana pouvait ressentir toute la haine qu’il Ă©prouvait envers la race humaine.

C’est alors qu’elle eut froid dans le dos


Que dire aprĂšs ce qu’il venait de lui avouer ? Se taire oĂč au contraire continuer de discuter avec lui comme si de rien n’était, histoire de ne pas lui faire montrer sa peur
 Pas si Ă©vident que ça mais c’était pourtant l’unique option qui lui restait


« Mais alors pourquoi avoir appris notre langue ? » répliqua t-elle en le regardant effrontément droit dans les yeux.

« Au dĂ©part, c’était pour mieux comprendre les humains mais finalement cela ne m’a servit strictement Ă  rien » lui rĂ©pondit-il froidement tout en plissant extrĂȘmement les siens comme s’il souhaitait davantage l’effrayer.

Mais oĂč voulait-il en venir Ă  la fin ? Que cherchait-il exactement ?

Finalement, la magie du dĂ©but de leur rencontre ne tarderait pas Ă  tourner au vinaigre ; ce qu’elle ne souhaitait absolument pas. Mais comment faire si ce petit dragon dĂ©clenchait dĂ©jĂ  les hostilitĂ©s alors qu’ils se connaissaient Ă  peine ? Vite, il fallait absolument qu’elle le fasse changer d’avis sur ses prĂ©jugĂ©s.

Et pour crever dĂ©finitivement l’abcĂšs, quitte Ă  le dĂ©plaire, elle osa Ă  nouveau lui rĂ©pliquer :

« Mais pourquoi considÚres tu les humains comme tes ennemis ? »

Izygreen, c’est ainsi qu’il se nommait, se demanda s’il n’était pas allĂ© un peu trop loin avec elle en lui parlant d’une maniĂšre aussi brutale car il est vrai qu’elle semblait ĂȘtre assez diffĂ©rente des autres humains.

Certes, il ne pouvait pas non plus l’affirmer mais c’était ce qu’il ressentait tout en se demandant Ă©galement si elle pouvait ĂȘtre totalement dĂ©nuĂ©e de mĂ©chanceté 

En la regardant telle qu’elle Ă©tait, on pourrait dire que oui mais sait-on jamais avec les humains alors il prĂ©fĂ©rait rester mĂ©fiant


****


Cela faisait un certain temps dĂ©jĂ  qu’il avait Ă©piĂ© Layana tout en veillant Ă  rester bien cachĂ© lorsque chaque vendredi elle empruntait le petit sentier menant Ă  sa forĂȘt de pins, lĂ  oĂč trĂšs prĂ©cisĂ©ment il vivait Ă  l’intĂ©rieur d’une grotte avec quelque uns de ses amis congĂ©nĂšres.

Une grotte secrĂšte, non rĂ©pertoriĂ©e gĂ©ographiquement mais que vraisemblablement cette humaine venait de rĂ©ussir Ă  trouver Dieu sait comment. Ce qui ne prĂ©sageait rien de bon pour lui et ses amis. Leur cachette risquant alors d’ĂȘtre mise au grand jour Ă  cause d’elle


Pour l’heure, il avait remarquĂ© qu’elle venait toujours seule lorsqu’elle s’aventurait ici, ce qui Ă©tait plutĂŽt bon signe mais qui ne dirait pas qu’un de ces jours elle dĂ©ciderait de venir accompagnĂ©e ?

De plus, elle avait pour habitude de laisser garĂ©e sa voiture non loin de lĂ  puis de marcher des heures durant au cƓur de l’immense forĂȘt touffue Ă  explorer les environs


Et Ă  force d’exploration justement, elle avait fini par trouver leur fameuse cachette secrĂšte. Une grotte pourtant bien dissimulĂ©e mais pas suffisamment apparemment


Certes, elle n’avait pas encore osĂ© y pĂ©nĂ©trer mais peut-ĂȘtre qu’un jour elle le voudrait ? Et ça, il ne pouvait pas le permettre


Alors, que faire de cette humaine ?

Encore une fois, elle paraissait ĂȘtre inoffensive aujourd’hui mais elle pourrait tout aussi bien devenir dangereuse demain


En plus, pour couronner le tout, il avait osĂ© enfreindre l’une des rĂšgles fondamentales de son clan dont il avait pourtant jurĂ© fidĂ©litĂ© durant 5 longues annĂ©es : À savoir, celle de ne plus jamais cĂŽtoyer d’humains et plus particuliĂšrement Lui Izigreen, le seul dragon Ă  les avoir approcher de trĂšs prĂšs


Et lĂ , sa promesse Ă©tait dĂ©sormais rompue, bafouĂ©e puisqu’il s’était permis de discuter avec cette simple mortelle


Mais pourquoi diable avait-il fait cela ? Tout ça parce-qu’il supposait qu’elle Ă©tait diffĂ©rente des autres humains ? Mais comment pouvait-il en ĂȘtre si certain ?

En fin de compte, ne finirait-il pas par regretter amĂšrement son acte ?

Mais ça, il ne tarderait pas à bientît le savoir


****


Maintenant qu’il Ă©tait devant le fait accompli, plus question pour lui de se dĂ©filer alors il dĂ©cida de reprendre le cours de leur conversation comme si de rien n’était en rĂ©pondant Ă  la fameuse question que Layana venait de lui poser :

« Mais pourquoi considÚres tu les humains comme tes ennemis ? »

C’est alors qu’il lui rĂ©pondit :

« Autrefois, je pensais que les humains étaient indulgents, tolérants, bienveillants, mais je me trompais lourdement à leurs sujets »

Layana comprit que le dragon en voulait Ă  certains humains, ce qui Ă©tait bien triste mais il ne pouvait pas non plus tous les mettre dans le mĂȘme panier et croire qu’ils n’étaient que des clones Ă  la chaĂźne


« Mais tu sais, chaque humain est différent » lui dit t-elle avec tact.

« Oui, tu as peut-ĂȘtre raison sur ce fait mais c’est trĂšs dur pour moi de vous faire Ă  nouveau confiance »

Layana ne souhaitait pas que leur discussion devienne conflictuelle alors pour atténuer la colÚre du dragon, elle lui demanda :

« As-tu un nom ? »

ÉtonnĂ© par cette soudaine question, le dragon resta quelques secondes muet puis finit par lui rĂ©pondre :

« Je m’appelle Izygreen »

« TrĂšs beau nom, Izygreen. Moi, c’est Layana »

Le dragon trouva que le prĂ©nom de cette humaine Ă©tait fort joli mais prĂ©fĂ©ra taire son compliment. Layana n’en fut pas vexĂ©e.

« Maintenant que les prĂ©sentations sont faites, peux-tu me dire ce que les humains t’ont fait exactement ? »

VoilĂ  qu’elle entrait enfin dans le vif du sujet, tant mieux car il Ă©tait impatient de lui avouer sans complaisance tout ce qu’il avait sur le cƓur.

« Avant j’avais une compagne
 »

Le dragon s’arrĂȘta net. Repenser Ă  son passĂ© le faisait encore horriblement souffrir mais il se devait d’aller jusqu’au bout de son tĂ©moignage.

« Il y a 5 ans de ça, j’avais une compagne mais hĂ©las un jour elle me fut enlevĂ©e par d’ignobles humains. Deux humains que je connaissais pourtant trĂšs bien »

Layana en resta bouche bée. Voilà pourquoi le dragon était si haineux envers la race humaine


« J’en suis vraiment dĂ©solĂ©e » dĂ©plora t-elle.

Le dragon ignora sa compassion et continua son récit :

« Ma bien aimĂ©e Ă©tait tombĂ©e dans leur piĂšge machiavĂ©lique qu’ils avaient bien-sĂ»r orchestrĂ© Ă  mon insu alors que nous Ă©tions pourtant devenu amis durant prĂšs de 8 mois. En fait, ces deux hommes avaient rĂ©ussi Ă  gagner ma confiance juste pour arriver Ă  leur fin. Et moi je n’ai rien vu venir. Ils ont capturĂ© ma compagne, l’ont ensuite emmenĂ©e dans leur base secrĂšte oĂč elle y fut sĂ©questrĂ©e et Ă©tudiĂ©e durant de longs mois Ă  l’intĂ©rieur d’une cage en verre tel un rat de laboratoire »

« Oh ! Mon Dieu ! Quelle horreur ! » s’écria Layana choquĂ©e par ce que le dragon venait de lui rĂ©vĂ©ler.

« Et elle Ă©tait si malheureuse d’ĂȘtre leur prisonniĂšre qu’elle finit par en mourir de chagrin » ajouta t’il avec indignation.

« C’est si affreux
 » compatit Layana toute bouleversĂ©e.

« Et depuis son dĂ©cĂšs je me sens toujours autant coupable de n’avoir pas pu la dĂ©livrer des griffes de ces ordures. Je suis comme rongĂ© de l’intĂ©rieur et tellement en colĂšre
 »

À cet instant, Layana aurait voulu soulager l’immense peine du dragon par un geste d’affection mais ne pu que lui dire :

« Je comprends ta colÚre Izzigreen »

« Ah oui ? » lui cracha t-il alors avec mépris.

« Oui, c’est la vĂ©rité  Comment ne pourrais-je pas ĂȘtre rĂ©voltĂ©e et triste par tout ce que tu as endurĂ© ? »

Mais le dragon refusait obstinĂ©ment de la croire alors il baissa la tĂȘte comme s’il n’avait rien entendu et continua son discours mĂ©prisant :

« J’ai tant de haine envers les Humains que c’est impossible pour moi de leur pardonner ce qu’ils ont infligĂ© Ă  ma compagne »

Layana partageait sincĂšrement sa souffrance mais ne savait pas comment le consoler alors elle se risqua Ă  lui demander :

« Ces criminels, ces deux hommes dont tu viens de me parler, est-ce qu’ils avaient kidnappĂ© ta compagne ici dans cette forĂȘt ? »

Le dragon fut trĂšs Ă©tonnĂ© par sa question et se demanda pourquoi est-ce qu’elle ne le contrait pas sur ses propos si virulents envers la race humaine vu qu’elle Ă©tait une des leurs mais finit par lui rĂ©pondre sans pour autant se radoucir :

« Non, elle et moi vivions auparavant dans une autre forĂȘt parmi notre clan mais suite Ă  sa capture, on a dĂ» tous s’enfuir trĂšs loin de notre lieu d’habitation pour venir vivre ici en toute sĂ©curitĂ© car ce n’était pas rĂ©pertoriĂ© gĂ©ographiquement par ces satanĂ©s humains »

« Je vois
 » s’attrista Layana.

« Oui, tu vois tout ce que j’ai dĂ» endurer moi et mon clan Ă  cause de deux maudits humains »

« Je suis tellement dĂ©solĂ©e Izigreen
 »

« Oui, tu l’es
 Mais tout ce que je sais maintenant c’est qu’il y a un autre problĂšme qui m’embarrasse »

« Mais lequel ? » demanda t-elle sur la dĂ©fensive tout en sachant pertinemment oĂč il voulait en venir.

« Tu viens de dĂ©couvrir notre plus prĂ©cieux refuge. Et ça, c’est un trĂšs gros problĂšme que je ne peux ignorer » ajouta-t-il d’un regard menaçant.

Ses grands yeux vert Ă©meraude venaient alors de s’Ă©trĂ©cir Ă  l’extrĂȘme, ne prĂ©sageant rien de bon pour Layana


Tout Ă  coup, elle eut trĂšs peur de lui. Si peur qu’elle eut du mal Ă  concentrer son esprit sur une possible tentative d’Ă©vasion. Elle comprit alors avec dĂ©sarroi qu’elle Ă©tait prise au piĂšge, pire, totalement vulnĂ©rable et Ă  la merci d’un dragon trĂšs hostile


Finalement le doux rĂȘve du dĂ©but de leur rencontre tournerait en fin de compte au cauchemar et dans pas si longtemps que ça


****


Layana se trouvait si proche du dragon que mĂȘme si elle osait fuir, il l’a rattraperai aussitĂŽt en deux temps trois mouvements


Et donc la fuite ne faisant dĂ©sormais plus du tout partie de son plan, elle commença Ă  sombrer dans une sorte de torpeur oĂč plutĂŽt un Ă©tat second qui ne lui ressemblait pas


Quoique, dans une telle situation, qui ne sombrerait pas ?

Mais comme elle Ă©tait du genre Ă  ĂȘtre combative, Ă  ne surtout pas baisser les bras aussi facilement, quitte Ă  devoir en payer de sa vie, elle dĂ©cida d’affronter le dragon en lui posant la terrible question tout en veillant Ă  ne pas faire trembler sa voix :

« Que vas-tu faire de moi maintenant ? »

****

Pour connaĂźtre la suite de cette histoire, vous aurez un choix Ă  faire.

Et pour ce faire, vous devrez cliquer sur le titre que vous souhaitez et que vous trouverez ci-aprĂšs :

Ah oui ! J’allais oublier, il vous faudra au prĂ©alable et en privĂ© via les rĂ©seaux sociaux si nous sommes amis me demander le fameux mot de passe oĂč encore via cette adresse mail : cecileecrivaine@gmail.com pour chacune de ces suites car elles sont en mode « protĂ©gĂ©es par un mot de passe » pour pouvoir accĂ©der Ă  leurs lectures…

Oui, je l’ai fait un peu exprĂšs mais par pour vous embĂȘter. C’est juste que j’avais envie d’Ă©veiller votre curiositĂ©…

Alors sans plus tarder, je vous prĂ©sente les deux suites de « L’histoire du Petit Dragon » que vous pourrez choisir Ă  votre guise en cliquant sur l’une oĂč bien l’autre version… OĂč bien Ă©videmment sur les deux si jamais (sait-on jamais) vous Ă©tiez hyper curieux…

Voici Les deux titres de la suite de l’histoire du Petit Dragon đŸČ :

UNE FIN SOMBRE COMME LA NUIT 🌃 :

https://histoirescecile13.wordpress.com/?p=3269

****

UNE FIN CLAIRE COMME DE L’EAU DE ROCHE đŸžïž :

https://histoirescecile13.wordpress.com/?p=3287

Je vous souhaite de trĂšs belles fĂȘtes de NoĂ«l !

CĂ©cile, La Suricate.