Je m'appelle Cécile et je suis née à Madagascar, plus précisément à Namakia.
Je suis une passionnée de mon île natale, de musiques de films, de chansons en tout genre et de cinéma.
J'aime écrire et j'adore nos amis les chats.....
Vous trouverez dans ce blog, des histoires que j'aime inventer ainsi que mes souvenirs d'enfance passés à l'étranger ou ailleurs. Merci de votre visite et à bientôt ! Cécile La Suricate.
Avant toute chose, je tenais à te remercier car tu as su insuffler en moi cette envie de vouloir réaliser un défi…
« L’envie d’avoir envie » comme le dit si bien Johnny dans sa jolie chanson…
Et si tu me lis, à cet instant bien précis, tu sauras toi de quoi je te parle mais entre nous soit dit et je pense que tu seras d’accord avec moi, faudrait-il aussi que je mette au parfum mes chers amis(es) lecteurs afin qu’il puisse comprendre de quoi il s’agit exactement…
J’ai toujours aimé les défis, que ce soit dans le domaine du sport (surtout la course à pied), où encore d’essayer de rester le plus longtemps possible sous l’eau (dans ma baignoire, piscine où l’océan), où de chanter a capella une chanson de Maître Gims (ça me détend) où même de savoir citer comme ça les capitales du monde entier (mon petit plaisir personnel, va savoir pourquoi ?) en veillant à ne pas me tromper.
Mais là, il s’agit d’un défi qui dépasserait largement tout ce que je viens d’énumérer…
Un défi beaucoup plus passionnant…
Un défi que j’affectionne particulièrement et que pourtant je n’avais plus souhaité réaliser depuis le décès de mon cher et tendre Papounet…
Un défi que tous les amoureux de l’écriture apprécient en règle générale…
Il s’agit bien-sûr du défi d’écriture ! Et là, bien-sûr de tondéfià toi, ma très chère Plume…
Et je peux te dire qu’il m’a vraiment emportée tant j’ai été enthousiasmée par ton idée que vous pourrez chers amis lecteurs trouver ci-après :
À présent, si tu le veux bien ma chère Plume, je t’embarque avec moi car je pense que tu dois être autant impatiente que je le suis…
Impatiente de savoir dans quel lieu je souhaiterais t’emmener…
Tu es fin prête ? Alors, c’est parti ! Nous allons maintenant droit en direction de mon pays natal ! Et me connaissant quelque peu depuis que nous nous suivons mutuellement sur WordPress en Novembre 2018, tu l’auras sans doute compris, nous partons toi et moi à Madagascar.
Eh oui ! Cette grande île qui est si chère à mon cœur !
Une île que l’on surnomme aussi « L’île Rouge » en raison de sa latérite si pigmentée et dont tu pourras sous peu admirer…
Et là, bien évidemment, comme par enchantement car nul besoin de prendre l’avion tant le voyage durerait trop longtemps : soit 11 heures de temps ! Et comme je suis d’un caractère quelque peu impatient (oui, je l’avoue) alors j’ai décidé de nous téléporter toi et moi directement à Antananarivo, la belle Capitale (lieu de naissance de mon frère) puisque j’ai ce pouvoir entre les doigts.
Ben oui, c’est à ça aussi que sert l’écriture !! Se permettre toutes sortes de choses incroyables qui n’existeraient point dans notre réalité.
Et là, nous sommes donc à Antananarivo et qui plus est pas dans n’importe quel endroit ! Un lieu que je voulais absolument que tu découvres et qui n’est autre que le Palais de la Reine Ranavalona III.
Je ne sais pas si tu aimes l’histoire (pour ma part, j’adore) mais je me suis dit que cela te plairait de visiter ce château appelé « Rova ».
Un monument historique qui ne te laissera pas indifférente…
Un monument qui fut hélas endommagé par un incendie en Novembre 1995 à la manière de notre Dame de Paris (Avril 2019) mais qui depuis et bien heureusement a été petit à petit reconstruit et dont tu pourras aujourd’hui apprécier sa belle architecture sous toutes les coutures.
Et tu ne m’en voudras pas, si à un certain moment de notre visite, je versais ma petite larme d’émotion car oui, j’avais tout de même 16 ans lorsque j’arpentais pour la toute première fois les intérieurs du « Rova » en compagnie de ma famille.
Mais ne t’inquiète pas, ma nostalgie sera vite dissipée en visitant ce lieu chargé d’histoire avec toi…
Et puis, étant ton guide touristique attitré, je ne manquerai pas de t’expliquer dans les moindres détails à l’aide de mon précieux carnet de notes toutes les dates importantes de la très passionnante et si riche histoire de la monarchie Malgache. Ses Rois, ses Reines, Princes et Princesses…
Si bien, que tu finirais toi-même par tout savoir sur ledit sujet !
Si ! Si !
Car oui, je dois aussi t’avouer que je suis extrêmement intarissable lorsque je me mets à parler de mon île natale.
Une véritable bazarette !! Mais si tu aimes bavarder alors tu apprécieras…
Eh bien voilà que notre visite culturelle des plus enrichissantes vient tout juste à peine de se terminer ma chère Plume…
Oui, je sais, les meilleures choses ont toujours une fin mais que dirais-tu à présent de prolonger notre voyage en allant à Mantasoa ?
Et c’est là que tu me dirais sans plus tarder avec curiosité :
« Mantasoa ? C’est une ville ? »
Et je te répondrai alors avec une certaine excitation dans la voix :
« C’est un endroit magique ! Tu verras. Un lieu idyllique, un peu comme s’il était hors du temps et qui se trouve en dehors de la ville de Tananarive »
« Hâte d’y aller alors Cécile ! »
« Oui, moi aussi ! Et lorsque nous arriverons là-bas, nous séjournerons durant deux jours dans un charmant hôtel-restaurant qui s’appelle l’Ermitage »
« L’Ermitage ? Il porte bien son nom je trouve ! »
« Oui, comme tu dis ! C’est parce qu’il est situé en pleine nature dans une tranquillité absolue tout près d’un grand lac artificiel portant aussi le nom de Mantasoa »
« Wahou ! J’ai vraiment hâte de découvrir cet endroit Cécile ! »
Et là, en un claquement de doigt, nous voilà déjà toi et moi au cœur de la forêt d’eucalyptus de Mantasoa en train de nous promener tranquillement à cheval tout en explorant et en respirant à pleins poumons le bon air si pur et vivifiant de ce lieu incroyablement paisible.
Car oui, je ne te l’ai pas dit mais nous sommes d’excellentes cavalières émérites toi et moi et donc nul besoin de prendre des cours d’équitation au préalable…
Eh oui ! C’est ça la magie de l’écriture !
Ainsi, si tu n’étais encore jamais monté à cheval de toute ta vie et que cela faisait parti de ta wish list (sait-on jamais), eh bien voici que ce vœu est exaucé !
Et c’est là que je rajouterai :
« Quel plaisir d’être ici en ta compagnie ma Plume ! »
Et toi de me répondre :
« Et moi donc Cécile ! Tu avais raison. Cet endroit est vraiment hors du temps ! »
Puis, pour terminer notre jolie balade, histoire de se sentir encore plus apaisées, montons à bord de cette barque motorisée conduite par un guide Malgache connaissant comme sa poche le lac Mantasoa et laissons nous voguer et bercer par le doux clapotis des vagues tout en admirant les rares et belles demeures en bois qui bordent cet immense lac de rêve…
De quoi nous requinquer à bloc !! N’est-ce pas ?
Et je suis certaine étant donné que tu aimes la photographie que tu ne manqueras pas d’immortaliser notre périple par de sublimes clichés !
Puis le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, il serait important d’aller visiter la maison du célèbre architecte Jean Laborde se trouvant non loin d’ici.
Sur ce, allons-y ! Bien équipées de nos sac à dos contenant victuailles et gourdes d’eau car il faudra tout de même parcourir quelques bons kilomètres à pied à travers le village de Mantasoa avant de pouvoir nous retrouver enfin face à la jolie demeure de Jean Laborde.
« Mais pourquoi ne pas nous téléporter directement là-bas, Cécile ? » me diras-tu alors peut-être.
Et c’est là que je te répondrai avec un petit sourire malicieux :
« Pas cette fois-ci ma Plume mais tu verras tu aimeras cette marche à pied tout comme je l’avais moi-même apprécié à l’âge de 16 ans car je pense qu’il faut savoir aussi prendre son temps, savoir s’attarder sur la nature qui nous entoure et là, ce sera vraiment le moment idéal »
Et puis ce n’est tout de même pas quelques kilomètres qui nous arrêteront, n’est-ce pas ?
C’est que ça se mérite de visiter la maison de Jean Laborde !
Ah oui ! Et j’allais oublier de te dire l’essentiel à son sujet. C’est lui qui dessina le fameux palais de la Reine Ranavalona que nous avons visité lors de notre arrivée à Antananarivo. À l’origine, il était construit en bois, ce qui explique pourquoi il pris aussi rapidement feu en 1995.
À présent, un petit cours d’histoire s’impose afin que tu en saches davantage sur cet architecte ambitieux, loin d’être un homme ordinaire…
Ce que tu dois savoir, c’est qu’il contribua beaucoup à l’industrialisation Malgache durant le règne de la Reine Ranavalona 1ère en lui fabriquant en premier lieu des fusils ainsi que des canons pour son armée Malgache.
Puis comme il devint par la suite son amant et disons-le très proche de la royauté Malgache alors il eut pas mal de faveurs et privilèges pour réaliser grand nombre de ses projets industriels…
Ainsi et toujours avec l’autorisation de la Souveraine, il fit de Mantasoa en 1837, une cité quasi industrielle en y construisant : ponts, routes, barrages, hauts fourneaux, fours à chaux ainsi que sa propre maison en bois que nous n’allons plus tarder à visiter…
Ben oui ! C’est qu’il lui fallait bien un habitat sur place pour pouvoir réaliser toutes ses œuvres !
Et ce n’est pas fini ! C’est lui aussi qui imagina et créa le fameux lac artificiel « Mantasoa » dont tu as pu admirer la splendeur tout à l’heure…
Pour te dire ! Il fit pas mal de choses pour embellir et moderniser Mantasoa et même son propre tombeau qu’il avait alors bâtit lui-même par avance et dans lequel il repose désormais depuis la date de son décès en 1878.
Voilà pour le petit cours d’histoire qui me semblait nécessaire…
Nous voici à présent à l’intérieur de sa grande maison en bois…
Qu’en dis-tu ma Plume ? Pas mal n’est-ce pas ? Je te laisse juger par toi-même…
Je ne sais pas pour toi mais moi ça me fait toujours quelque chose lorsque je me retrouve dans un lieu qui autrefois aurait été habité par un personnage historique…
Je me souviens notamment de la maison natale de Mozart à Salzbourg et maintenant voici celle de Laborde à Mantasoa…
À chaque fois, je trouve cela toujours autant fascinant et incroyable…
Voilà que notre visite vient de se terminer. J’espère qu’elle t’aura plu !
Et Maintenant, je te propose une toute autre activité qui sans aucun doute te fera plaisir si tu aimes les animaux… Enfin, surtout si tu aimes les singes…
Et plus particulièrement les Lémuriens…
Ça te dit ? Alors, allons sans plus tarder nous rendre dans la réserve privée de « Lemurs’ Park », un immense parc botanique de 5 hectares se trouvant à 22 Km d’Antananarivo.
Là-bas, nous aurons le privilège de pouvoir observer 7 espèces de lémuriens et qui plus est en totale liberté !
L’espèce la plus connue étant sans nul doute le Lémur Catta reconnaissable à sa longue queue rayée de 14 anneaux noirs et blancs…
Ne sont-ils pas mignons ?
En plus, il peut même leur arriver parfois de chanter et de danser…
Si ! Si ! Je t’assure…
Tiens ! Écoute celui-là qui te chante la sérénade et l’autre là-bas qui veut à tout prix que tu remarques sa danse…
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C’est si beau de les voir en liberté dans ce bel environnement et non dans un zoo…
Voilà que tu as eu la chance de pouvoir rencontrer le symbole de la faune Malgache mais tu sais, notre voyage est loin d’être terminé ! Il te reste encore pas mal de choses à découvrir !
Alors, dis-moi, as-tu le goût de l’aventure ? Je veux dire par là, aimes-tu les sensations fortes ? Un petit peu d’adrénaline, il en faut parfois dans la vie… Alors, ça te dit ?
Et si oui et que tu n’as pas trop le vertige, partons immédiatement rendre visite aux célèbres Tsingy de Madagascar qui se trouvent au Parc National de Bemaraha, plus précisément dans la province de Majunga, à environ 300 Km de Tananarive.
Mais rassure-toi, pas pour y faire de l’alpinisme mais juste pour observer d’un peu plus près ces incroyables et magnifiques cathédrales rocheuses que l’on appelle « Tsingy » et que tu ne pourras voir nulle part ailleurs qu’ici, à Madagascar…
Petit cours de géologie ?
Toutes ces grandes étendues de calcaire que tu vois là sous tes yeux ébahis sont en partie composées de fossiles et de coquillages.
Incroyable, non ? Et te rends-tu compte qu’elles datent au moins de 160 millions d’années, lorsque l’île de Madagascar venait alors de se séparer de la plaque africaine…
Ensuite, ce fut l’eau de mer et l’eau de pluie qui firent tout le reste en les ciselant et sculptant.
Voilà pourquoi elles ont aujourd’hui cet aspect si étrange et particulier que tu peux toi-même constater…
Et je peux te dire que c’est véritablement un paysage unique au monde, presque surnaturel, je dirai…
D’ailleurs, les Tsingy attirent toujours autant la curiosité des botanistes, géologues et biologistes…
Et on peut parfaitement comprendre pourquoi !
Regarde comme elles sont impressionnantes, fascinantes !
Mais attention ma Plume, l’heure est grave maintenant…
Bon, peut-être que j’exagère un peu aussi mais nous voici devant un pont de singe ressemblant fortement à celui du film d’ « Indiana Jones et le temple maudit ».
Ah ! La la ! Et comme tu peux le constater, il est juste exprès au-dessus de ce canyon à couper le souffle…
Comme si ça n’était déjà pas assez compliqué notre parcours !
Mais la question est : Oseras-tu le traverser pour pouvoir poursuivre notre randonnée ?
Je sais, ça donne le vertige et même le tournis mais je voulais absolument t’emmener ici car je pense que c’est un lieu qui vaut vraiment le détour…
Alors ? Auras-tu osé finalement parcourir le fameux pont suspendu ?
Et si jamais c’était le cas, alors dis-toi que tu auras l’espace d’un instant rassasié ta soif de liberté en endossant le rôle intrépide d’Indiana Jones l’aventurier et crois-moi, ce n’est pas si fréquent dans la vie de tous les jours…
Après cette visite des plus vertigineuses mais époustouflante tu en conviendras, je te demande à présent de bien vouloir fermer les yeux et de compter jusqu’à 5…
Oui, ça change un peu du claquement de doigt…
Ça y est ! Tu peux maintenant les rouvrir…
Alors, je te présente la plus belle merveille du monde, sa très gracieuse Majesté « Renala ».
Admire sa force, sa grandeur… Ça laisse sans voix, n’est-ce pas ?
Si bien, qu’on ne peut que s’incliner devant tant de beauté…
En fait, on se doit d’être infiniment respectueux lorsqu’on se retrouve ici, sur la plus belle avenue du monde…
Non, pas celle des Champs-Elysées mais plutôt celle des baobabs…
Des baobabs que les Malgaches appellent « Renala » et qui signifie dans leur langue locale « Mère de la forêt » parce qu’ils dépassent d’une tête leurs compagnons forestiers…
Cette allée de Baobabs pluricentenaires (plus de 800 ans) bordant cette route de terre dans la province de Tuléar (lieu natal de mon grand-père maternel) est également un site protégé depuis les années 2007 car elle reste sans nul doute le plus précieux héritage de toutes les forêts tropicales Malgaches…
Ici, on peut contempler sans se lasser, le superbe et si majestueux Adansonia Grandidieri, l’une des 6 espèces de baobabs endémiques de Madagascar pouvant atteindre les 30 mètres de haut et 7 mètres de diamètre !
De quoi en rester baba devant ce très grand roi !
Et pour la petite histoire, si tu veux tout savoir, ce baobab porte le nom spécifique de « Grandidieri » pour rendre hommage au botaniste et explorateur Français Alfred Grandidier qui l’avait pour ainsi dire découvert lors de ses recherches botaniques à Madagascar.
Alors ma Plume ? Est-ce sa Majesté Renala t’a laissée sans voix de par son immense grandeur ? N’est-il pas le plus bel arbre du monde ? Pour ma part, je dirai qu’il le sera toujours…
Et voilà que nous approchons bientôt de la fin de notre voyage…
Mais avant de devoir quitter Madagascar, je voulais te réserver le meilleur pour la fin… Une toute dernière surprise…
Prête à t’envoler avec moi dans les airs pour la découvrir ?
Ben oui, quand je te disais que l’écriture nous permet de réaliser toutes sortes de choses incroyables, c’était pas pour rien…
Et là, tels deux oiseaux migrateurs, parmi les nuages blancs dans le ciel bleu azur, nous voilà en train de survoler avec allégresse mon village natal « Namakia » pour nous rendre dans un lieu qui me tient particulièrement à cœur : « Empassy Boeny », l’immense plage de sable fin…
Une plage magnifique, désertique, romantique, totalement inconnue des touristes sauf de certains connaisseurs ayant connu Namakia où encore natifs de là-bas…
Une plage que je foulais alors du pied pour la toute première fois à l’âge de 16 ans…
Une plage où mon père tomba amoureux de ma mère lorsqu’il la vit remontant cette dune de sable blond pour aller cueillir les fruits d’un arbre exotique…
Une plage où tout commença, s’imprégnant alors de merveilleux souvenirs…
Jusqu’aux plus beaux instants passés en famille dans les années 93/94…
La plage qui restera pour moi le plus bel endroit de Madagascar…
Je suis si émue de la revoir…
D’ailleurs, quelques larmes coulent déjà le long de mes joues car je repense à mon père…
À mon père qui aurait aimé être ici…
Mais grâce à toi, à la magie de ton défi, il est bien là, tout près de moi…
C’est si beau que j’en perds mes mots…
Heureusement, ma mémoire, elle, continue de me soutenir, de me tenir par la main pour ne pas sombrer dans un chagrin…
Car elle souhaite terminer mon récit dans une belle poésie en te disant ceci :
Regarde cet océan indien…
Respire ses embruns…
Laisse toi aller,
Laisse ton esprit vagabonder dans le doux vent léger salé,
Un peu comme si le temps s’était arrêté,
Un peu comme si tu étais soudainement métamorphosée,
Ivre de liberté,
Contemplant ce paysage sans te lasser…
Submergée par l’émotion,
Par ce spectacle que tu souhaiterais permanent…
Et lorsque viendra le soleil couchant,
Si rougeoyant,
Se fondre dans l’océan,
Alors je saurai qu’à cet instant, l’immersion de ta plume dans le bel encrier de Madagascar ressortira de mille couleurs…
Des couleurs denses et intenses…
Autant vibrantes que fascinantes…
Autant indélébiles qu’inoubliables…
Si bien, que tu deviendrais à ton tour et pour toujours,
Uneplumearc–en–ciel…
Grâce à Madagascar, la grande île exceptionnelle…
****
Merci encore pour ce défi d’écriture qui m’a permis de voyager dans mon passé avec beaucoup de bonheur…
Date qui m’émeut toujours autant lorsque je repense à toi, Papa…
Date de ta naissance, de ton entrée dans ce monde…
Date que je souhaitais mettre en lumière aujourd’hui, ce Mercredi 22 Mai 2019 si ensoleillé dans le Sud de la France…
Ce soleil que tu aimais tant…
D’ailleurs, lorsque tu nous as quittés en Novembre 2017, il y avait un grand soleil radieux le jour de ton enterrement… Certes, il faisait très froid mais le soleil était là…
Tu avais alors rejoins l’immensité du ciel bleu azur un Mercredi matin tout comme celui d’aujourd’hui du mois de Mai de ton anniversaire…
Un mercredi alors si triste et douloureux…
Un mercredi qui me fit aussi prendre conscience à quel point je t’aimais…
Non pas que je l’ignorais…
Mais parfois on sous-estime ses sentiments…
On ne se rend pas compte des années qui passent, qui elles, justement, nous rapprocheront pourtant un peu plus et irrémédiablement de la Mort…
On ne fait pas suffisamment attention et un jour le moment fatidique que l’on repousse constamment de notre esprit finit par arriver…
Cela fait hélas parti de la vie, c’est vrai, mais c’est une chose que j’ai toujours autant de mal à accepter…
Je t’aimais tant mais je ne m’en rendais pas compte… Pas compte à quel point mon amour pour toi était immense…
Aujourd’hui, je sais…
Et il y a tant de choses que j’aurais voulu encore te dire où partager avec toi…
On ne dit jamais assez « Je t’aime » aux personnes que l’on aime…
Pas suffisamment en tous les cas et surtout de leurs vivants… Sans doute par pudeur…
Mais là encore, c’est une erreur de penser ainsi…
Aujourd’hui, je t’écris et je revois tant de souvenirs de toi…
De si beaux et merveilleux souvenirs…
Alors voici ces quelques mots que je voulais te dédier car je t’aime fort et que je ne peux t’oublier…
Ta Naissance :
Né un 22 Mai 1935 à Caudéran en Gironde à 02H00 du matin, ton signe astrologique est bien donc celui du Gémeaux.
En tant que signe d’air (tout comme moi), tu étais toujours relié à tout ce qui concernait l’esprit.
Mercure, ta planète te permettait de voler avec aisance d’une situation à l’autre, d’un lieu à l’autre avec une certaine facilité.
C’est pourquoi ton signe « Gémeaux » représenté par des jumeaux identiques est également symbolisé par cette icône ci-après qui ressemble fortement à s’y méprendre en regardant de loin à une paire d’ailes (en tous les cas cette icône là dont j’avoue particulièrement aimer parmi toutes celles qui existent).
Ainsi, tu avais donc la faculté de t’adapter à n’importe quelle situation et ce malgré certains obstacles rencontrés dans ta vie…
Tes ailes de Gémeaux te rendaient alors agile, libre et léger comme peut l’être un oiseau…
Tu dégageais une telle jeunesse éternelle, un charme adolescent, un sourire en coin, une lueur dans le regard pouvant séduire n’importe qui à ton passage…
Ta curiosité, ton intelligence, deux atouts majeurs de ta personnalité ne cessaient de t’enrichir et de te faire continuellement évoluer…
Tu avais toujours soif de connaissances, de nouvelles expériences car tu t’intéressais au monde qui t’entoure…
Ne surtout pas resté figé sur certains soucis du passé mais au contraire avancer ; tels étaient tes maîtres mots car c’était ainsi que tu fonctionnais…
Tu n’étais pas un homme à te laisser abattre…
Et si parfois la nostalgie te gagnait, c’était tout simplement parce que tu aimais ton passé d’expatriation à l’étranger…
Et puis c’est humain d’être nostalgique, cela fait parti de la vie…
Et toi, tu aimais tant la vie…
Voilà toutes les facettes qui caractérisaient tant l’homme que tu étais…
Sociable, généreux, aimant beaucoup l’humour, tu étais un véritable boute-en-train…
Ah ! Tu avais une si belle personnalité ! Et je ne dis pas cela parce que je suis ta fille…
Pour moi, tu étais un père exceptionnel, si sensible, si protecteur, si bon…
Il est certain qu’en écrivant tout cela sur toi et surtout en employant chaque verbe à l’imparfait, je ne peux m’empêcher d’avoir les larmes aux yeux mais c’est ainsi et je n’y peux rien…
Tu me manques tant Papa…
On dit que le temps guérit peu à peu les chagrins endurés mais me concernant je dirais que non…
Tu es parti il y a déjà 1 an et 6 mois mais je ne m’en remets toujours pas…
C’est pourquoi je tenais à t’écrire ce petit texte, rien que pour toi…
Mais avant d’en dire encore davantage sur tout ce que tu étais, je voudrais tout d’abord faire un petit retour en arrière…
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Un retour sur ton passé :
Dans les années 50, ta mère qui travaillait alors pour l’ambassade du Mexique avait à cette époque-là pas mal d’ambition pour toi lorsque tu étais encore étudiant dans ton école de commerce à Marseille.
Elle souhaitait fortement que tu deviennes Avocat où encore Journaliste. Mais ce qu’elle ignorait était que ta destinée ne se profilerait point dans ces secteurs du travail mais plutôt vers une autre filière…
Une filière qui te réserverait alors de bien belles surprises et opportunités…
Une filière, certes au départ des plus classique puisqu’il s’agissait du domaine de la Comptabilité mais qui deviendrait au fil du temps et très nettement beaucoup plus enrichissante et stimulante…
Toi-même, tu ne pouvais alors pas encore t’en douter mais la voie que tu étais en train d’emprunter te mènerait vers plusieurs et belles contrées…
Elle te conduirait à bord d’un Boeing pour aller vers ton premier pays africain : Madagascar à Antananarivo puis en direction de Namakia, un village situé en pleine brousse non loin de la mer mais pas non plus coupé du monde où encore totalement en vase clos comme on pourrait le penser… Loin de là…
Un endroit très plaisant, un véritable lieu de Cocagne comme tu aimais à le dire à quiconque lorsque tu racontais ta vie passée là-bas…
Un lieu inoubliable où se trouvait alors la société sucrière « Siramamy » (signifiant « Sucre » en langue Malgache) dans laquelle tu travaillais en tant que Chef-Comptable.
Une société qui marquerait alors à jamais ta carrière professionnelle et qui te propulserait quelques années après vers d’autres pays africains : Côté d’Ivoire à Abidjan, Guinée à Conakry, Tchad à N’Djamena puis à nouveau un retour à Madagascar à Antananarivo dans les années 92. Et bien-sûr toujours accompagné de ta petite famille (Maman, Olivier et moi) !
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Et donc, pour en revenir au souhait de ta Maman qui voulait que tu deviennes avocat où encore Journaliste lorsque tu étais jeune, on peut dire aujourd’hui avec du recul, que tu n’aurais vraiment rien eu à envier à ces deux métiers. Bien au contraire, puisque ton goût de l’aventure, de l’exploration, des voyages, de l’évasion furent pleinement exaucés et accomplis de bout en bout…
Et ce que tu ne savais pas non plus encore, c’est que tu aurais connu aussi le grand amour à Madagascar…
L’amour de ta vie, celle qui serait alors devenue ta femme ainsi que la mère de tes enfants…
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Oui, la terre si rouge de Madagascar que tu avais alors foulé du pied pour la toute première fois à l’âge de 33 ans un certain 26 Février 1968 t’avait donc réellement portée chance…
Elle t’avait permis de rencontrer Maman, de vous aimer puis de vous unir quelques années après en 1972 à Majunga à la même date que celle de ton arrivée à Madagascar…
Décidément, le 26 Février était à n’en pas douter une date porte-bonheur symbolique !
Quelle magnifique histoire d’amour ! N’est-ce pas ?
Maintenant, Papa, je te propose d’aller encore plus loin dans ton passé…
Parlons à présent un peu de ton enfance.
Une enfance que tu aimais bien nous raconter de temps en temps et que je souhaiterais retranscrire ici, dans cet article…
Nous étions alors dans les années 40 et tu séjournais dans la maison de tes grands-parents maternels située à Chalon-sur-Saône.
Un jour de sortie, dans les rues du centre-ville, ta grand-mère et toi étiez tombés sur un soldat Allemand. Et en te voyant, sans doute par rapport à ton adorable petite bouille de garçonnet âgé de 5 ans, le soldat avait souhaité t’offrir des bonbons. Ta Grand-mère accepta sans rechigner qu’il te les donna afin de ne pas le contrarier où tout simplement juste par crainte vu le contexte de l’époque… Quoi qu’il en soit, et comme n’importe quel enfant insouciant de ton âge, tu étais bien content de sucer tes bonbons…
Une autre fois encore, toujours lors d’une promenade dans les rues de Chalon-sur-Saône, c’était alors durant la période de la libération de la France, tu avais donc 9 ans ; vous étiez tombés à nouveau ta Grand-mère et toi sur un soldat mais cette fois-ci un G.I (soldat Américain) qui t’offrit spontanément des chewing-gum comme ils aimaient bien le faire à cette époque-là avec tous les Français…
Une confiserie que tu découvrais alors avec délectation et pour la toute première fois de ta vie d’enfant.
Une confiserie dont le goût mentholé/sucré ainsi que leur fameuse texture en gomme destinée à être mâchée et non avalée firent sans aucun doute ton émerveillement vu qu’il n’existait point ce genre de sucrerie en France.
Ce fut d’ailleurs à ce moment-là que tu appris que le Cheming-gum avait été créée en Amérique et que les G.I en avaient ramenés plein de là-bas dans leurs bardas lors de leur débarquement en Normandie, le 06 Juin 1944 pour libérer et sauver la France.
Et pour continuer la petite histoire du chewing-gum, l’un de ces G.I, Courtland E. Parfet décida un jour de revenir en France en 1952 pour y lancer la marque « Hollywood », un chewing-gum à la chlorophylle entièrement alors fabriqué en France et qui plus est dans la première usine qui venait de s’installer à Montreuil.
Et voilà comment le fameux Cheming-gum (bubble gum) finit par se populariser en France à la fin de la deuxième guerre mondiale et qu’il devint de plus en plus à la mode…
Intéressant, n’est-ce pas ? Je parle de ton enfance et j’en apprends des choses car j’ignorais que la marque « Hollywood » avait été entièrement fabriquée en France… Comme quoi !
Alors Papa, que dirais-tu de parler encore d’une autre anecdote ? Maintenant que je suis sur ma lancée, je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin… C’est parti !
Ton Grand-père maternel que tu appréciais vraiment beaucoup, Pharmacien de profession tenait sa propre officine dans le centre-ville de Chalon-sur-Saône et lorsque tu étais en vacances scolaires et que tu venais séjourner chez tes grands-parents, tu ne manquer jamais de te retrouver avec lui dans sa pharmacie et d’observer avec grand intérêt tout ce qu’il accomplissait et surtout la manière dont il préparait les médicaments de sa clientèle. Tu trouvais cela particulièrement fascinant et passionnant qu’il puisse par de savants mélanges et dosages bien pesés, fabriquer sous tes yeux ébahis des médicaments qui par la suite, permettraient de soigner et de guérir les patients venant alors les récupérer.
D’ailleurs, à force de venir sur le lieu de travail de ton Grand-père, tu finissais même par apprécier l’odeur de tous ces médicaments…
Si certaines personnes n’aiment pas trop ce genre d’odeur, toi, par contre tu ne trouvais pas cela si désagréable que ça…
En fait, tu commençais à aimer tout ce qui était en relation avec la médecine et même que la vue du sang ne te faisait point peur…
Quelques années après, lorsque tu fis ton service militaire obligatoire et qu’on t’affecta au poste d’infirmier, tes supérieurs disaient de toi que tu savais mieux que personne administrer les piqûres après ton apprentissage en la matière bien-sûr. C’était devenu pour toi ta grande spécialité d’insérer une aiguille dans la veine d’un avant-bras où encore dans le muscle d’une fesse. Et donc, le maniement de la seringue n’avait plus aucun secret pour toi !
Tout cela pour dire, que le domaine de la médecine t’attirait mais pas non plus pour en faire ton métier.
Certes, pas médecin mais tu veillais toujours à avoir avec toi toutes sortes de médicaments à portée de main, au cas où, sait-on jamais ?
Et puis ne dit-on pas qu’il vaut mieux prévenir que guérir ? Et donc, toi, tu étais toujours bien muni, peut-être un peu trop d’ailleurs et c’est sans doute pour cela que Maman disait toujours de toi en te taquinant que tu étais une véritable armoire à pharmacie à toi tout seul ! Ce qui était la stricte vérité !
Un petit mal de tête ? Demande à Papa, c’est certain qu’il aura de l’aspirine sur lui…
Et il s’avérait que c’était toujours le cas et ce durant des années et des années…
Un petit bobo ? Des crampes d’estomac ? Un mal au cœur ? Papa aura très certainement de quoi te soigner, c’est sûr…
Quand j’y repense à tous ces instants-là, cela me fait sourire et me rappelle ô combien c’était le bon temps…
Ah ! Tu étais vraiment un sacré Papa !
Et maintenant mon Papounet, que dirais-tu si nous parlions un peu de tes goûts, de tes passions, de ce que tu aimais où encore détestais ? Tu es partant ? Alors on y va…
Épicurien dans l’âme, tu ne pouvais céder à la tentation de déguster une belle entrecôte de bœuf saignante accompagnée de ses pommes de terre sautées et bien-sûr le tout relevé d’un soupçon de moutarde et si possible à l’ancienne…
Tu étais un tantinet Carnivore et si on t’aurait demandé de ne plus manger de viande rouge, de devenir pour ainsi dire Végétarien, tu aurais alors été bien malheureux…
La nourriture était très importante pour toi voire essentielle pour pouvoir te sentir bien… Elle contribuait à ton bonheur…
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Voici d’ailleurs une petite liste de ce que tu aimais particulièrement savourer :
Les huîtres, les crevettes, le saumon, les moules-frites, le foie gras, l’andouillette, l’omelette aux champignons, le saucisson à l’ail, les spaghettis à la bolognaise, les lasagnes, la moussaka, le gratin dauphinois, le melon bien frais, les fraises à la chantilly, les truffes, le chocolat noir et bien d’autres mets encore…
Tu mangeais un peu de tout à part les abats ainsi que toutes les catégories de fromages que tu fuyais comme la peste !
Et rien que d’y penser, cela me fait à nouveau sourire…
C’est vrai que tu étais vraiment fâché avec le fromage.
Je me souviens encore des Saints Sylvestres passés ensemble en famille dans des restaurants dansants et précisément au fameux moment où le serveur ne tarderait plus à nous apporter nos assiettes remplies de différentes variétés de portions de fromages. Et c’est là que je faisais exprès de te taquiner en te disant :
« Papa ! Tu vas adorer la suite du menu de fête ! »
« Ah oui ? Qu’est-ce que c’est ? » me disais-tu alors intrigué sans savoir que je te faisais une blague.
« C’est du fromage Papounet ! Tu sais, ce que tu adores le plus ! »
Tu faisais alors directement la grimace en signe de dégoût puis pour te venger tu nous disais :
« Mais comment faites-vous pour manger ça ? L’odeur est franchement désagréable ! »
Et nous, on renchérissait de plus belle :
« Tu es sûr que tu ne veux vraiment pas y goûter ? »
« Ah non alors ! Jamais d’la vie ! »
« Tu ne sais pas ce que tu perds ! » lui disions-nous alors en riant.
« Je ne perds rien du tout ! Allez ! Terminez plutôt vos fromages qui sentent mauvais ! »
« Tu exagères Papa ! Ça ne sent pas si mauvais que ça…» disais-je alors en éclatant de rire.
« Oh que si ! D’ailleurs, ça commence déjà à m’écoeurer… Pour vous dire ! »
Décidément, le fromage et toi, c’était tout bonnement impossible !
Ah ! comme j’aimerais encore t’entendre me dire que tu détestais le fromage… Cela m’amusait tellement…
Certes, définitivement fâché avec le fromage mais friand des bonnes tartes aux pommes de Maman, de son onctueuse mousse au chocolat ainsi que de son fameux flan maison…
Sans oublier la « Forêt noire » que tu adorais déguster à chacun de tes anniversaires…
Et puis il y avait aussi les bonnes madeleines dorées à souhait, les croissants à la confiture d’abricots où encore les gaufres sucrés qui te procuraient toujours autant de plaisir en les accompagnant d’un grand verre de lait bien chaud…
C’est que tu étais très gourmand…
Mais qui a dit déjà que la gourmandise était un vilain défaut ? Pas toi, en tous les cas…
On sait maintenant tes goûts gustatifs mais qu’en est-il de tes passions ? Il serait temps d’en parler…
Lorsque tu étais enfant, tu aimais beaucoup aller au cinéma… C’était un moment agréable qui te plaisait énormément ! Pouvoir visionner des films sur grand écran était quelque-chose de magique pour toi. Si bien, que tu aurais bien voulu que le film ne s’arrêta jamais… En fait, étant déjà un enfant très sensible, tu souhaitais tout simplement que la magie du film continua encore et encore d’opérer tout en illuminant indéfiniment l’intérieur de la vaste salle obscure…
Étrange où pas, j’étais exactement comme toi enfant et même durant la période de mon adolescence… Pour dire ! Tel père, telle fille !
Et donc, les années passants, tu aimais toujours autant aller au cinéma mais avec l’arrivée des K7 vidéos puis enfin des DVD, tu préférais largement regarder les films via ton téléviseur.
Tu appréciais beaucoup les films qui te faisaient rire tels que : 4 mariages et 1 enterrement, Pour le pire et le meilleur, Le dîner de cons, Les Visiteurs 1 et 2 mais certainement pas le 3 que tu trouvais raté, Le grand blond avec une chaussure noire, La chèvre, Rain Man, Mme Doubtfire où encore Forrest Gump avec sa fameuse réplique que tu aimais bien et moi aussi d’ailleurs :
« La vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber »
L’humour était très important pour toi… D’ailleurs, sans cela, je pense que la vie t’aurait paru un peu fade…
Une fois, je me souviens t’avoir demandé quel genre de film tu aurais souhaité emmené avec toi si jamais tu devais te retrouver seul sur une île déserte. Et tu m’avais alors répondu sans la moindre hésitation :
« Un film rigolo, ça c’est certain vu la situation désespérée »
Et je t’avais ensuite demandé :
« Mais quel film exactement ? »
« Le dîner de cons ! Il est tellement marrant ce film ! Au moins, je me sentirais moins triste dans ta fameuse île déserte ! »
Et je ne pouvais qu’abonder dans ton sens…
Sacré Papa !
Non seulement tu aimais bien regarder des comédies mais tu aimais bien aussi pratiquer l’humour de temps à autres en nous lançant toutes sortes de blagues et vannes pour ton plus grand plaisir…
Il faut dire aussi que tu avais pas mal de K7 audio humoristiques de Raymond Devos, de Fernand Reynaud où encore de Guy Bedos que tu avais précieusement conservé depuis des années et des années et que tu aimais bien écouter durant tes moments de loisirs et ce, sans jamais en être lassé…
Voici d’ailleurs les sketchs que tu préférais sans doute le plus :
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Nous savons à présent que tu adorais l’humour mais pas que puisque tu aimais aussi écouter de la musique. Cela pouvait aller de la musique classique, aux chansons de Georges Moustaki que tu appréciais particulièrement où encore des musiques des îles que tu avais appris à aimer grâce à Maman et dont tu n’hésitais pas à venir te trémousser sur la piste de danse avec elle en les écoutant…
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Car oui, tu étais un excellent danseur qui savait autant bien danser le Tango, la Valse que le Rock, le Cha-cha où encore le Sega. Tous les pas de chacune de ces danses n’avaient aucun secret pour toi…
Ce fut d’ailleurs toi qui initia Maman (à Madagascar) en lui apprenant quelques bases essentielles de la danse qui lui permirent ainsi à son tour de devenir tout comme toi une excellente danseuse.
Non seulement tu avais trouvé la femme de ta vie mais tu avais à présent la meilleure partenaire de danse qui soit !
Et quel beau couple vous étiez lorsque vous vous mettiez à danser ensemble sur la piste de danse…
À chaque fois, vous faisiez sensation…
Ah ! C’était vraiment de merveilleux souvenirs que ces instants-là et ils resteront à jamais gravés dans ma mémoire…
Mon petit Papounet, voilà que nous arrivons déjà presque à la fin de mon article…
Et je sais que tu aimerais que cela continue encore et encore et moi aussi d’ailleurs…
Tu me manques tellement…
Tu étais vraiment un Papa en or… Un Papa si protecteur…
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Sache que tu resteras pour toujours dans mon cœur…
Sache que le temps écoulé ne pourra t’effacer,
Sache que tu me manqueras toujours éternellement…
Sache que tous ces instants passés avec toi resteront…
Oui, ils resteront infiniment gravés dans mon esprit…
Je me souviens encore d’un souvenir d’enfance qui aujourd’hui me fait sourire lorsque j’y repense…
Un souvenir qui je dois bien l’avouer me rend aussi quelque peu honteuse mais disons-le surtout très originale…
Nous habitions alors ma famille et moi à Marseille et plus précisément à Sausset les pins, dans notre charmante villa avec vue sur la mer et située seulement à quelques centaines de mètres d’elle…
À cette époque là, je devais bien avoir 5 ou 6 ans…
Ah la la, et rien que de vous raconter le début de cette histoire, je souris déjà mais vous comprendrez alors bientôt pourquoi…
Je disais donc que je devais bien avoir 5 ou 6 ans…
Un beau jour, mes parents avaient eu l’heureuse idée de m’offrir une jolie peluche, juste comme ça pour le plaisir de me donner un cadeau car je me souviens fort bien que ce n’était point mon anniversaire…
Une belle attention de leur part dont je me souviendrai toujours…
Et cette surprise-là n’était autre qu’un charmant lapin.
J’insiste sur le « un lapin » et non une lapine puisque celui-ci portait en guise de vêtements une jolie salopette bleue ciel…
Vous me diriez alors :
« Mais une lapine peut tout aussi bien porter une salopette ! »
Et je m’empresserai de vous répondre que vous avez entièrement raison sur ce point sauf que pour moi, je ne sais pas pourquoi mais je savais d’ores et déjà qu’il était bel et bien un « Garçon » et non une fille…
De toute façon, dans mon esprit, je voulais absolument qu’il en soit un car j’en avais un peu marre d’avoir toujours des poupées féminines…
Et donc, pour moi, il s’agissait bien d’un garçon et même si en lui retirant sa fameuse salopette, on aurait pu croire et même penser qu’il aurait très bien pu être les deux à la fois : Fille ou Garçon étant donné qu’il n’avait aucune particularités physiques singulière à ce sujet !
Aujourd’hui, je me dis que le créateur de cette peluche voulait sans doute, selon l’imagination où encore le souhait de l’enfant que son œuvre puisse devenir mixte…
Un concept pas si mal, finalement !
Et donc, Mr Lapin, c’est ainsi que j’avais décidé de le nommer était une peluche de couleur beige relativement grande puisqu’il mesurait à tout casser 40 cm de hauteur…
Un lapin fort grand et bien différent de l’animal que nous connaissons tous normalement doté de deux pattes avants ainsi que de deux pattes arrières… Mais pas en ce concernait Mon Lapin…
Non, lui, il était vraiment exceptionnel puisqu’il avait l’apparence d’un humain avec ses deux bras, ses petites mains, ses jambes, ses petits pieds chaussés de baskets blanches pouvant ainsi se tenir tantôt debout où assis lorsque je l’articulais telle une marionnette…
Car oui, Mr Lapin était très souple… Il n’était pas rigide et encore moins statique comme la plupart des peluches…
Et moi, j’adorais le faire mouvoir à n’en plus finir comme s’il était un véritable être humain… Pouvoir le faire marcher debout et non à quatre pattes était pour moi un pur bonheur…
D’ailleurs, s’il n’aurait été qu’un simple lapin ordinaire comme tous les autres, cela ne m’aurait sans doute pas suffit alors disons qu’avec lui, j’étais une petite fille vraiment comblée…
Et puis j’aimais bien aussi ses longues oreilles qui pendaient de chaque côté de sa jolie frimousse.
Elles étaient si grandes qu’elles reposaient constamment sur ses petites épaules, le rendant alors encore plus craquant et extraordinaire à mes yeux d’enfant…
Je pouvais elles aussi les faire mouvoir à ma guise et même les entourer autour de mon index si l’envie me prenait tant elles étaient souples à souhait…
Souples et bien douces car oui, Mr Lapin avait un pelage d’une extrême douceur… Une douceur comparable à de la peau de chamois mais en nettement plus soyeuse encore…
Ah ! Qu’il était tout doux Mr Lapin !
Certes, il avait le poil bien court, pas du tout épais pour deux sous mais c’était justement ce que je préférais chez lui…
Car oui, je dois bien avouer que je n’aimais point du tout les peluches à poils longs dont on peut aisément enfoncer nos doigts en profondeur de leur fourrure… Une sensation certes agréable pour certains mais pas pour moi…
Non, fort heureusement, Mr Lapin, lui, avait la juste mesure d’une fourrure toute douce, non envahissante… ce qui me convenait parfaitement…
Ah ! Ce lapin ! Je pense qu’il devait savoir que je l’aimais énormément mais il devait aussi très certainement m’en vouloir un peu et même beaucoup si jamais il était un tantinet rancunier…
Mais ça, je ne le saurai jamais…
Et c’est là que vous me diriez aussitôt :
« Mais pourquoi t’en aurait-il donc voulu ? »
Et je vous répondrai alors ceci :
« Ben, il est vrai que je l’aimais vraiment beaucoup Mr Lapin mais pas la nuit… »
« Comment ça, pas la nuit ? » vous exclameriez-vous alors très intrigués.
Et moi d’un sourire amusé, je vous dirais :
« Attendez, je vais vous expliquer… »
Alors oui, j’adorais jouer avec Mr Lapin, lui parler, l’écouter, lui donner de multiples conseils et qu’il m’en donne aussi par la même occasion puisqu’il aimait bien dialoguer avec moi…
Ben oui, c’est vrai qu’on communiquait beaucoup ensemble lui et moi et pas qu’un peu d’ailleurs…
Nous étions de véritables bazarettes si bien que si Maman se trouvait dans les parages, elle pouvait alors me dire en riant :
« Mais qu’est-ce que tu lui racontes encore de beau aujourd’hui à Mr Lapin ? »
Et moi, prise sur le fait, (à force de discuter, je ne m’étais même pas aperçu qu’elle venait tout juste d’entrer dans ma chambre) je lui répondais de mon petit sourire d’ange :
« Heu… Rien, Maman… Je lui parle juste comme ça… C’est tout… »
Ah ! Ce Lapin… il devait sans doute en avoir marre de m’écouter… Quoique je ne pense pas puisqu’il ne s’agaçait jamais avec moi… La preuve, son éternel sourire figé sur son charmant minois me le confirmait fort bien si jamais j’en doutais…
Ainsi, Mr Lapin était pour ainsi dire toujours content sauf si je lui trouvais exceptionnellement une mine quelque peu chagrine par temps d’hiver…
Mais là encore, à force de le consoler et de le cajoler, il retrouvait très vite le moral et bien-sûr le sourire…
Vous l’aurez compris : Mr Lapin n’était pas du tout compliqué… Il était facile à vivre et savait me comprendre mais surtout me faire des câlins à tout moment…
Il était bien plus qu’un simple partenaire de jeu… C’était mon meilleur ami… Celui qui partageait toutes mes journées lorsque j’étais à la maison…
Car il faut aussi que je vous dise que je n’emmenais jamais ma peluche avec moi à l’extérieur…
Et pourquoi donc ?
Tout simplement parce que je ne voulais pas la salir et surtout parce que je n’aurais pas voulu non plus jouer avec elle dehors…
Mais pourquoi ça ?
Étant une enfant assez dynamique qui aimait beaucoup faire du vélo, courir où encore jouer à trappe-trappe avec mon frère, vous pensez bien que ma peluche si adorable soit-elle m’aurait beaucoup plus encombrée qu’autre chose. Voilà, pourquoi…
Ah ! Mais qu’est-ce que j’ai pu passer d’agréables moments en compagnie de Mr Lapin ! C’était vraiment une sacrée peluche, ce lapin-là…
C’est alors vous me diriez sans plus tarder :
« Mais tu nous disais aussi tout à l’heure que tu ne l’aimais pas la nuit ta peluche… Et pourquoi donc pas la nuit ? »
Resourire en coin de ma part…
Je vais enfin pouvoir vous expliquer le pourquoi du comment…
La nuit, au moment de me glisser sous les draps pour me coucher, je prenais alors ma peluche avec moi, plaçais sa jolie frimousse toute douce tout près de mon visage, contre ma joue puis je fermais les yeux et commençais à compter les moutons tout comme Maman me l’avait bien appris afin de pouvoir mieux m’endormir…
Et en général, cette méthode marchait très bien…
Sauf, qu’il y avait un petit souci non négligeable qui finissait toujours par me réveiller au bout d’une dizaine de minutes environs…
Mais quoi donc ? Ben, mon adorable peluche…
Comment ça ? Ben, oui… Je ne sais pas pourquoi mais ses poils pourtant si courts me donnaient l’impression d’étouffer… Et ce n’était point à cause de la température de ma chambre qui elle, était juste comme il faut en toutes saisons…
Non, le véritable problème venait bien de ma peluche et plus précisément de son pelage…
Je trouvais subitement que ses poils étaient bien trop fournis, trop envahissants, voire même gênants comme s’ils venaient de pousser en l’espace de quelques minutes seulement… Et comme si le fait de s’être allongé tout près de moi dans mon lit douillet leur avait donné soudainement le pouvoir de grandir davantage juste pour me contrarier…
Totalement insensé ! Je sais… Et pourtant c’est ce que je pensais dur comme fer…
Alors, je poussais gentiment de côté mon adorable peluche de façon à ce qu’elle soit un peu plus éloignée de moi afin qu’elle ne puisse plus du tout me toucher le visage…
Je fermais alors à nouveau les paupières puis comptais inlassablement les moutons et hop ! au bout de quelques instants comme par enchantement, je m’endormais presque instantanément…
Je dis bien presque…
Car au bout d’un quart d’heure environ, j’avais à nouveau comme l’impression que les membres de ma peluche me frôlaient à présent le bras droit et alors je finissais irrémédiablement par rouvrir mes yeux…
Bien réveillée et quelque peu agacée, je poussais donc à nouveau gentiment un peu plus sur le côté Mr Lapin afin qu’il soit nettement beaucoup plus loin de moi…
Ma mission honteusement accomplie, je me rendormais alors presque aussitôt mais pas vraiment non plus…
Pourtant, Mr Lapin était bel et bien loin de moi… Mais là encore, cela ne semblait pas me suffire…
J’avais l’impression qu’il envahissait toujours mon espace… Comme s’il prenait toute la place de mon lit douillet…
Alors, rebelote et cette fois-ci beaucoup plus honteusement, je finissais par le placer très très loin de moi, c’est-à-dire, presque au niveau de mes jambes, toujours sur le côté, un peu comme s’il n’était plus Mr Lapin l’être vivant que j’aimais tant mais plutôt un vulgaire chiffon…
Vous imaginez la scène ? De quoi faire étouffer cette pauvre peluche sous les draps mais c’était plus fort que moi…
Alors, je lui chuchotais tout doucement pour le rassurer :
« Tu sais que je t’aime beaucoup, hein ? Tu le sais ? »
Et lui, me disait immédiatement :
« Ben, je crois pas là… »
Alors, pour lui prouver le contraire, je renchérissais :
« Mais si, tu sais bien que tu es ma peluche préférée… »
Et lui me répondait un brin agacé :
« Mais je suis ton unique peluche… Tu n’en as pas d’autres comme moi… »
Ce qui était totalement vrai alors pour mettre fin à notre conversation, je finissais par lui dire que c’était de sa faute, qu’il m’étouffait trop avec son pelage… Et là, en général, il ne m’adressait plus du tout la parole…
Je savais que cela le rendait triste mais chaque soir c’était la même sérénade…
Je ne sais pas pourquoi mais je n’arrivais pas à dormir près de lui où encore que Lui dorme près de moi. C’était comme ça ! Et je vous assure que je ne le faisais vraiment pas exprès…
Alors, pour ne pas trop le blesser, je lui avouais tout simplement que j’étais obligée de le laisser loin de moi, au niveau de mes jambes afin que je puisse mieux m’endormir car oui, sa fourrure m’empêchait d’être sereine pour rejoindre les bras de Morphée…
Je ne sais pas s’il accepta aussi facilement que ça la situation car chaque matin, il se retrouvait toujours par terre, allongé de tout son long sur la moquette rose tendre de ma chambre…
Maman qui venait alors me réveiller me faisait montrer du doigt le désolant spectacle…
« Tu as encore jeté ton Lapin par terre Cécile… Ce n’est pas très gentil… »
Et moi, réellement surprise et confuse de voir ma peluche reposant inerte sur la moquette, je lui disais toute penaude :
« Mais je n’sais pas Maman… Je ne l’ai pas jeté par terre… »
Ce qui était la stricte vérité puisque durant mon sommeil, sans le faire exprès, à force de remuer tel un ver de terre, Mr Lapin avait fini par malencontreusement atterrir par terre…
Maman savait parfaitement que je ne mentais pas à ce sujet et finit par en conclure que je ne supportais tout simplement pas le contact de la fourrure synthétique contre ma peau durant mon sommeil…
Alors un beau jour, elle me dit :
« Tu sais ce qu’on va faire Cécile ? »
« Non, Maman… Qu’est-ce qu’on va faire ? »
« On va tout simplement laisser Mr Lapin là-bas dans ton petit fauteuil au moment du coucher »
« Mais il me manquera trop… »
« Mais non, tu verras… On le mettra assis bien en face de toi comme s’il te regardait, qu’il veillait sur toi »
« Tu crois ? Il ne m’en voudra pas ? »
« Mais non… il t’aime beaucoup… Tu le sais bien et puis comme ça il ne se fera plus mal en tombant du lit »
« C’est vrai Maman… Tu as raison »
Et à ce moment-là, un large sourire apparût alors sur mon visage qui était l’instant d’avant si soucieux…
Maman venait de trouver enfin la solution à mon problème majeur de petite fille…
Et désormais, chaque soir, avant de me coucher, je venais embrasser Mr Lapin, lui murmurer des petits mots doux à l’oreille, histoire de le rassurer encore et toujours afin qu’il sache à quel point je l’aimais et qu’il ne devait surtout pas croire le contraire lorsque je dormais seule sans lui…
Je lui demandais de bien vouloir me comprendre où alors de bien vouloir me pardonner si jamais cela le rendait encore triste…
Je lui expliquais que j’adorais son pelage tout doux et si soyeux mais pas le soir. Pas au moment de m’endormir en tous les cas…
Je crois bien qu’il finit par accepter mon choix puisqu’un beau jour il me chuchota dans la nuit :
« Je suis bien dans mon fauteuil Cécile… Je te vois dormir… Je veille sur toi et je m’endors moi aussi bien paisiblement »
Il avait alors réussi à me rassurer cette nuit-là… Si bien, que je lui répondis aussitôt avec tendresse :
« Je t’aime Mr Lapin ! »
« Moi aussi, je t’aime Cécile ! »
À cet instant-là, nous étions enfin tous les deux réconciliés…
Ah ! Il faut dire qu’on s’aimait tant lui et moi que cette petite incartade venant de ma part n’aurait pas pu nous séparer où en tout les cas pas pour longtemps…
C’est pourquoi je tenais absolument à vous raconter cette petite anecdote de mon enfance…
Aujourd’hui, je ne sais plus ce qu’est devenu Mr Lapin car en quittant Sausset Les Pins pour partir en Afrique à Conakry (J’avais alors 10 ans), je finis hélas par le perdre de vue au moment où mes parents faisaient leurs cantines ainsi que leurs bagages…
Ce qui est fort dommage, je le sais bien… Mais dans la vie, il arrive parfois qu’on perde certains objets pourtant si précieux à nos yeux…
Cet article est dédié à Mr Lapin… Pour lui dire tout simplement que je ne l’ai jamais oublié et ce malgré toutes ces années passées…
Et si vous vous posiez encore cette fameuse question :
« Mais dis-nous, après Mr Lapin, as-tu eu encore une autre peluche ? »
Quand j’ai perdu Mr Lapin, j’avais exactement 10 ans. Il est vrai que je n’ai jamais été en adoration devant une quelconque peluche lorsque j’étais enfant… À part pour Mr Lapin qui fut alors l’unique exception…
Mais en grandissant, vers seulement l’âge de 35 ans, Maman eu l’idée de m’offrir pour mon anniversaire une petite peluche et bien-sûr à poil court que vous pourrez voir ci-après en photo.
Oui, il s’agit bien de la célèbre Kitty que j’apprécie toujours autant étant donné que j’adore les chats…
Sa fourrure est toute douce et agréable au toucher… Elle repose sagement sur mon oreiller et j’aime bien parfois la contempler tant je la trouve toute mignonne…
Elle ne ressemble en rien à Mr Lapin mais c’est tout aussi bien comme ça… Je préfère sa petitesse qui n’est guère encombrante…
Mr Lapin, Lui, était unique en son genre et je ne l’oublierai jamais mais il appartient à mon passé de petite fille…
D’ailleurs, j’ai eu beau chercher sur internet… Aucune peluche « Lapin » d’aujourd’hui ne lui ressemble…
Et c’est là, avant que je termine mon histoire, que vous me poserez sans doute cette ultime question à mon sujet :
« Les peluches ne semblaient pas être ton dada et pourtant tu aimes les chats. Mais eux, ils ont pas mal de poils ! Et pas du synthétique qui plus est… Alors ? cela ne te dérange pas ? »
Je vous répondrai alors :
« Oui et non »
Tout simplement parce qu’en fin de compte, dès l’âge de 10 ans, j’appris avec une certaine tristesse que j’étais hélas allergique aux poils des trois chats que Maman venait d’adopter lorsque nous habitions alors en Guinée à Conakry…
Mais cela ne m’empêcha aucunement de les aimer et de les câliner à n’en plus finir… De ressentir une véritable passion pour eux…
Il fallait juste que je respecte quelques règles d’hygiène afin d’éviter tous désagrément avec ces chères petites boules de poils…
Car oui, les personnes qui connaissent tout comme moi ce type d’allergie savent fort bien que cela peut être un véritable souci non négligeable voire fatal si on ne fait pas suffisamment attention…
Mais comme on dit :
« Quand on veut ! On peux ! »
Et donc, j’eus des chats jusqu’à l’âge de 30 ans sans avoir le moindre problème de santé et ce malgré ma très forte allergie à leurs poils…
Aujourd’hui, je n’ai plus de chat et pas pour une question d’allergie mais tout simplement parce qu’un animal demande de l’attention, de l’amour et que si malheureusement vous n’avez pas de temps à lui accorder alors il vaut mieux éviter d’en adopter un et surtout éviter de le rendre malheureux…
Tout cela pour vous dire que j’apprécie tout de même ma petite peluche « Kitty » mais que j’ai clairement une nette préférence pour les chats…
Quoi qu’il en soit, que ce soit pour l’un ou pour l’autre, j’aime leur fourrure soyeuse mais avec parcimonie…
Voilà que mon histoire se termine… J’avais envie de vous la raconter… Je suis contente de l’avoir fait car cela m’a permis de revenir loin en arrière et ce pour mon plus grand plaisir…
L’un, obstinément ancré dans le désir de vouloir faire du mal à n’importe quel prix et l’autre dans le souhait perpétuel de donner à son prochain plus qu’il n’en faut…
Le mépris, Lui, prenait un réel plaisir à ignorer sa rivale « la générosité ». Et pour ce faire, il aimait bien jouer avec elle tel un chat jouant avec sa petite souris.
Jouer les hypocrites de bon cœur avec beaucoup d’ardeur.
Un passe temps qui lui convenait parfaitement.
Et qu’est-ce qu’il y mettait du cœur à l’ouvrage ! Car il fallait bien évidemment qu’il atteigne son but.
Celui d’accéder au graal du meilleur trophée de sa méprisante vérité…
La générosité, quant à elle, essayait de comprendre son ennemi en lui offrant toute son attention, son écoute la plus sincère…
Elle perdait d’ailleurs un temps fou et incalculable à vouloir dépiauter son cerveau dans les moindres détails…
Elle essayait mais finissait toujours par échouer. Si bien, qu’elle se disait qu’elle n’y arriverait jamais…
Pourtant, elle ne manquait ni de détermination, ni d’imagination pour tenter de faire sourire et même de faire rire cet autre…
Cet autre si résolument obstiné et acharné à vouloir s’enfoncer toujours plus bas dans les sombres noirceurs de son cœur dénué de douceur…
Alors que faire ? Donner encore et encore où finir par devoir mépriser à son tour ?
Telle était la question qui turlupinait l’esprit de Dame Générosité depuis un certain temps déjà…
Tandis que Lui, Mr Mépris, ne s’en doutant absolument pas continuait inlassablement ses petits tours de manège…
Mais jusqu’où irait-il comme ça ?
Quel était donc son objectif final ? Atteindre les étoiles ? Où plutôt les réduire froidement à néant ?
Nul ne le savait sauf Lui, bien évidemment…
Mépriser pour mieux régner ! Tel était son souhait. Sa lutte implacable pour écraser coûte que coûte la dignité de cette chère Générosité…
Elle, de son côté, savait pertinemment qu’elle ne serait pas de taille à vaincre cette statue de marbre.
Elle s’était d’ailleurs faite à l’idée de finir par l’ignorer…
Couper définitivement le fil conducteur de sa gentillesse à celui de cette redoutable méchanceté et surtout ô grand jamais ne plus vouloir s’enticher à rafistoler…
Le patchwork bien trop décousu entre eux deux resterait donc en lambeaux sans qu’elle ne joue encore une fois les couturières à part entière…
« Chic alors ! » s’exclama tout haut le mépris tant il était heureux de voir déjà sa fulgurante ascension se déroulant face à lui tel le célèbre tapis rouge…
Son dur labeur payerait enfin ce qu’il avait toujours ardemment désiré : c’est-à-dire effacer son ennemie jurée…
Et bon sang ! Qu’il en avait besoin !
L’ennemie, elle, continuerait tout simplement de suivre son chemin…
Certes, dépourvu de pétales de roses mais qu’importe…
Puisqu’elle ne souhaitait en aucun cas se métamorphoser en cet autre…
L’ignorer, serait donc son ultime salut mais pas non plus sa victoire absolue puisqu’elle avait perdu face à cet individu…
Et le Mépris, lui, dans tout ça ? Était-il une bêtise où la triste réalité de savoir se forger une carapace bien trempée dans de l’acier ?
La générosité ne savait plus trop quoi en penser…
Le mépris étant si facile à acquérir… Pourrait-on alors se dire qu’il en deviendrait presque adulé et apprécié ?
Décidément, Générosité et Mépris ne pourront guère s’entendre…
L’un, toujours résolu à rester tel qu’il est et L’autre désireuse de vouloir donner sans compter…
Le calumet de la paix ne pourra donc jamais se réaliser et encore moins se concrétiser…
Pourtant ce n’était pas faute d’avoir essayé…
En vain… Cela ne servait à rien…
Où peut-être que si ! Une seule et unique possibilité dans ce cas-là : Faire un choix…
Alors ? Générosité ou Mépris ? Sans doute les deux à la fois… Pourquoi pas ?
Mais attention, la combinaison sera clairement incompatible voire impossible…
À moins de savoir jouer au chat et à la souris où encore de s’être trouvé des talents dans la comédie…
Car oui, il faut bien de tout dans une vie…
Mais là encore, il ne s’agit que de mon humble avis…
Un charme fou… On comprend pourquoi Maman tomba amoureuse de toi et toi d’elle rien qu’en la voyant sur une certaine plage déserte de Madagascar portant le nom de « Empassy Bueny ». Tu avais ce jour-là succombé à sa grande beauté… Tu étais tombé très amoureux de celle qui serait devenue un beau jour ta femme… Vous étiez véritablement faits l’un pour l’autre ❤…
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Deux belles âmes soeurs ❤❤… Deux destins qui devaient se rencontrer dans la Grande Île de Madagascar…
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Une histoire d’amour qui dura très longtemps… 49 ans !!! ❤
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Un souvenir de ta 1ère Communion… Cet ange te protégeait tout au long de ta vie. Tu le gardais bien précieusement dans tes affaires… Aujourd’hui, c’est un honneur pour moi de le garder à mon tour, bien précieusement…
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En ce dimanche 17 Juin 2018, je pense à toi…
Je revois encore ton joli sourire lorsque je te souhaitais une bonne fête des Papas…
Lorsque je t’offrais des petits cadeaux accompagnés d’une jolie carte…
Une carte que tu aimais lire à haute voix tant cela te faisait plaisir…
Et quel plaisir des yeux que celui de te voir heureux en ces jours de fête des pères…
Tu sais… je revois tant de souvenirs de toi que je ne peux m’empêcher de verser quelques larmes….
Tu me manques tant… Je n’y peux rien… C’est ainsi…
Ton absence est si dure à vivre….
Mais comme tu peux le voir… je n’ai pas pu m’empêcher de te dédier encore un article car j’y tenais tout simplement…
Pour moi, c’est juste une magnifique preuve d’amour…
Une preuve que je t’aime fort…
Et quoi de plus beau que de pouvoir parler de toi…
Cela veut dire que je ne t’oublie pas et que tu restes dans mes pensées…
C’est pourquoi je tenais à te souhaiter aujourd’hui une bonne fête des Papas et même si tu n’es plus à nos côtés…
Oui… même si tu n’es plus là car je sais que tu nous regardes de ton nouveau monde et que tu nous écoutes…
Tu es notre petite étoile d’amour….
Tu nous éclaires de ta rayonnante clarté et tu nous protèges…
Tu avais tant de bonté en toi…
Oh Papa… Je t’aime tant…❤
Je ne cesserai jamais de te souhaiter ta fête des Pères en pensant très fort à toi…
Un pin’s de la Société « SAGA » pour laquelle tu travaillais en Afrique. Une expatriation merveilleuse à travers plusieurs pays : Madagascar en 1968, Côte D’Ivoire en 1980, Guinée en 1987, Tchad en 1989, Madagascar en 1992… Des voyages que je n’oublierai jamais… De jolis souvenirs passés à l’étranger en famille que je garde jusqu’à présent en mémoire…
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Montre de la Société Saga… je la garde bien précieusement en souvenir de toi 💗.
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Voici quelques chansons pour toi 💘 : Je sais que tu les écouteras avec plaisir et beaucoup d’émotions :
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Je t’aime fort mon Papa 💖💖💖. Je te garde dans mon coeur pour toujours ❤❤
En ce Dimanche 27 Mai 2018, je voulais te dédier ces mots en l’honneur de ta fête des Mères…
Une fête des Mamans qui sera bien différente de toutes les autres…
Différente par la grande absence si douloureuse de l’amour de ta vie qui n’est désormais plus à tes côtés…
L’amour de ta vie qui était toujours présent à chacune de tes fêtes des mères…
Qui aimait participer à cet événement en t’offrant un magnifique bouquet de fleurs…
Qui était si fier d’avoir eu deux beaux enfants avec toi…
Qui ne pouvait aussi s’empêcher de te faire des petites surprises car oui il aimait tant te faire sourire… te faire rire…
Il aimait tout simplement la vie et toutes ces petites choses qui nous entourent et qui contribuent à nous rendre heureux sur cette terre…
Et la fête des Mères en faisait largement partie…
Une fête des Mères qu’il aurait souhaité joyeuse tout en écoutant tes airs favoris…
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Car oui, il nous regardera du nouveau monde d’où il se trouve et voudra très certainement voir un joli sourire sur ton doux visage…
Ce que je voudrais voir également ma petite Maman d’amour et même si je sais fort bien que l’émotion finira par te faire pleurer…
Laisse couler tes larmes ma petite Maman…
Elles ne seront que le reflet de ton immense amour envers ton âme sœur et tes deux enfants…
Elles n’en seront alors que plus belles et si bouleversantes de sincérité…
Maman, je t’aime tant…
Aujourd’hui, c’est avec beaucoup d’émotion que je te souhaite une très belle fête des Mamans…
Et plus que jamais… plus que tout… Si ce n’est davantage depuis la très grande perte de Papa qui nous manque tant…
« Bonne fête ma Mamounette Chérie !! »
Je ne cesserai jamais de continuer à te célébrer cet événement car je t’aime fort…
Si fort…
Et sans aucun doute plus fort que jamais car il ne me reste désormais plus que toi depuis que Papa nous as quittés…
Et de savoir cela… me fait déjà monter les larmes aux yeux, et craindre le futur…
Craindre de te perdre un jour comme j’ai perdu Papa…
Je sais que je ne devrais pas penser à cela…
Je le sais fort bien… mais je ne peux m’en empêcher car tu représentes tant pour moi…
Tu es ma principale confidente…
Je partage tant de choses avec toi…
On s’entend si bien…
On s’aime fort, tout simplement…
C’est pourquoi j’espère de tout mon cœur te souhaiter encore et encore de très belles fête des Mamans durant de nombreuses et nombreuses années…
Plus que jamais…
Plus que tout…
Par delà les frontières…
Sans aucune limite…
Car je déborde d’amour pour toi…
Et que mon cœur ne cessera jamais de battre pour toi d’un amour intense…
Voilà pourquoi c’était si important pour moi de te dédier ce texte… pas pour te prouver mon amour à travers le monde entier mais juste pour te dire que tu m’as donné le plus beau des cadeaux sur Terre : la vie…
Sans toi… je n’aurais jamais pu voir le jour…
Je n’aurai jamais eu l’immense joie de te connaître en tant que Maman…
Et je suis si fière d’être ta fille…
Et pour ce magnifique lien de sang entre toi et moi ; je voulais te faire aujourd’hui à mon tour ce petit cadeau… t’écrire une lettre… une lettre d’amour 💟…
Un cadeau que tous les enfants, petits et grands, devraient offrir à leur Maman en ce jour de fête des mères… et pas uniquement ce jour d’ailleurs…
Car donner la vie à un petit être… c’est ce qu’il y a de plus beau dans ce monde… Rien ne pourrait surpasser un tel acte d’amour…
Non, absolument rien… pas même tout l’or du monde…
Bonne fête à toi ma si précieuse Maman ! Et merci de m’avoir donné la vie et d’être toujours là pour moi…
Voici un texte que ma Maman a écrit pour rendre hommage à mon père Guy ❤ :
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À toi, l’amour de ma vie :
Mon coeur est parti avec toi et dans l’immensité du ciel étoilé, mes yeux se brouillent de larmes et l’émotion m’envahit…
J’ai perdu mon pilier d’amour, si grand, si fort, si protecteur et toujours là à mes côtés, un matin du 15 Novembre 2017.
On se prépare à toutes éventualités et malgré tous les remparts pour me protéger, ta présence me manque…
Le passé est devant moi et je m’accroche à tous nos souvenirs pour avancer…
Ils seront mes piliers…
Pour ton anniversaire, ce 22 Mai 2018, je te dédie ces très belles musiques et chansons qui retracent ton arrivée à Madagascar, à Namakia le 26 Février 1968 et le début de notre histoire d’amour en Juillet 1968 scellé par un mariage le 26 Février 1972 à Namakia, suivi de deux naissances : Cécile en 1977 à Namakia et Olivier en 1978 à Antananarivo.
Ce matin-là du 15 Novembre 2017 qui devait être une journée ordinaire et légère, tu nous as quittés…
Désarmée et désemparée, je me suis effondrée devant cette fatalité dont personne n’est jamais préparé…
Je m’allonge, je t’enlace et je m’endors contre toi…
Notre amour sera toujours éternel.
Ton Héliette qui t’aime… tout simplement.
Héliette Vidal
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GUY (33 ans) ET HÉLIETTE (16 ans) EN 1968 ❤
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LE BONHEUR EST LÀ ❤ :
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TOUT EST BEAU ❤ :
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LES JOIES ET LES SAVEURS ❤ :
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UNE TRÈS BELLE JOURNÉE ENSOLEILLÉE POUR TON ANNIVERSAIRE, CE 22 MAI 2018 ❤ :
Une étoile différente des autres brillait de mille feux dans le ciel noir d’encre…
Elle ne pouvait s’arrêter de scintiller tant elle voulait qu’on puisse l’admirer sans jamais la perdre de vue…
La nuit lui permettait d’être distinguée, unique au monde,
Et de voyager dans les airs sans aucune limite, ni aucune frontière…
La nuit l’enveloppait de sa profonde noirceur mais sans jamais la voiler…
Bien au contraire,
Elle la propulsait toujours au devant de la scène telle une reine ou encore une star au sommet de sa gloire…
La nuit était sa plus fidèle alliée…
Grâce à elle, elle n’éteindrait jamais son incandescente flamme dans la noirceur de son opacité…
La nuit ne lui faisait plus peur…
Elle lui faisait battre à nouveau son cœur dans un rythme régulier ou effréné,
Selon l’intensité de la voluptueuse noirceur de son encrier…
La rendant alors beaucoup plus vibrante et pétillante…
Ainsi, celle-çi lui permettait de ne jamais sombrer dans l’oubli…
Pourtant, au tout début de l’histoire, ce fut bien différent…
Puisque durant fort longtemps, elle avait toujours craint sa noirceur infinie…
Mais ce n’était plus le cas aujourd’hui…
Et chaque soir, elle aimait bien revêtir son costume de lumière brillantissime pour aller danser,
Au bal masqué de sa bien-aimée,
La mystérieuse nuit opaque si attirante et troublante…
Un plaisir immense que celui de danser avec elle toutes les nuits sans oublier le fougueux baiser de minuit…
Lui faisant alors tourner la tête et pousser des ailes dans le dos pour s’envoler toujours plus haut…
Ce qu’elle pouvait se sentir sereine dans les bras de son ciel !
Blottie à l’intérieur de son long manteau noir opaque si douillet…
Mettant bien en valeur ses contours pyramidales ainsi que sa jolie robe dorée pailletée.
Elle avait alors l’impression suprême de se révéler,
D’être au firmament de son apogée…
Et de pouvoir enfin tendre la main à son prochain,
Pouvoir ainsi effacer tous les chagrins,
En éclairant de mille feux leur chemin,
De sa vive et lumineuse clarté…
De sa bienveillante bonté,
Toutes ces âmes esseulées,
Perdues dans le désert,
Essayant de lutter tant bien que mal,
Dans les profondeurs abyssales,
Mais à qui on avait fait tant de mal,
Qu’une certaine belle étoile,
N’avait pas hésité à tenir l’ultime promesse de tous les sauver…
De les libérer un à un de leur prison de tristesse…
Tout en chassant leur mal-être…
Et en leur offrant protection et consolation…
Grâce à la puissance de son infinie clarté,
Permettant ainsi de guider chacune de ces personnes désespérées vers les chemins de la lumière et de la liberté…
La belle étoile apparaissait alors toute radieuse et lumineuse dans le si vaste ciel,
Tel un arc en ciel aux mille couleurs,
Réduisant ainsi au silence toutes ces affreuses souffrances…
« Ô nuit ! Reste toujours mon amie ! »
« Mais il en sera toujours ainsi ma chère petite étoile chérie car vois-tu, je t’apprécie tant qu’il ne pourrait en être autrement »
« Oh merci infiniment ! Douce et tendre nuit de ma vie »
La nuit lui avait ainsi promis de toujours bien veiller sur elle…
Puis ajouta ceci dans le creux de son oreille :
« Tu es si belle, merveilleuse étoile de ma vie ! Désormais, tu seras pour toujours et à jamais sous ma protection. Aucune malveillance ne pourra donc t’atteindre car vois-tu, tu fais désormais partie de mon univers ; un univers qu’aucun homme sur terre n’oserait défier tant il me craindrait… »
Et si jamais un jour on te pointait du doigt ; sache que ce ne serait que pour l’irradiance de ton intense clarté…
Voilà pourquoi, tu es devenue depuis quelque peu, mon étoile scintillante préférée…
Celle que j’aime tant chôyer parmi toutes celles de mon ciel noir de jais…
Et sais-tu petite étoile adorée que certaines personnes en quête d’espoir ou d’amour ne manqueront pas de te demander d’exaucer leur unique vœu tout en admirant la magnificence de tes traits lumineux ?
Sais-tu aussi que certaines d’entre elles voudront que tu guides leur pas incertains à travers l’obscurité de la forêt enchantée ?
Je pense que tu le sais déjà fort bien ma chère petite étoile…
Et connaissant ton côté protecteur ; tu te réjouiras sans doute à l’avance de toutes ces missions à entreprendre vu que tu as le cœur sur la main…
Ah ! Petite étoile de ma vie ! tu as tant de choses à offrir à ton prochain…
Tu es si merveilleuse et fabuleuse dans mon univers de noirceur,
Que seule ta présence suffit à rendre mon coeur infiniment heureux…
Et surtout, n’oublie pas que dans mon ciel, tu seras toujours éternellement chez toi…
« Ah ! Petite étoile de ma vie ! Ne cesse surtout pas de briller de mille feux dans mon paradis noir afin que je puisse toujours t’admirer…»
« Car, comme tu le sais, je ne cesserai jamais de t’aimer… »