Cécile, La Suricate 🐾

LES HISTOIRES DE CECILE

Suricate mignon

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Suricate pour toujours !

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Cécile photo

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Je m’appelle Cécile et je suis née à Madagascar, plus précisément à Namakia.

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Interview sur Madagascar

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Carte de Madagascar

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Je suis passionnée par mon île natale et par les passions suivantes :

  • Le monde du cinéma et des musiques de films,
  • Le monde des chats,
  • L’écriture : j’aime parler de mon enfance à travers des anecdotes et inventer des petites histoires au gré de mon imagination.

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Voici mes blogs concernant mes différentes passions :

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Vous trouverez dans ce blog mes souvenirs d’enfance ainsi que des histoires que j’aime inventer…

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Messages privés

Merci à vous ! et bonne lecture.

Cécile

CECILE CEC ILES

Une Lumière après la pluie 🌄🌄🌄

Décrivez une rencontre fortuite avec un inconnu qui vous a marqué positivement.

Je me souviens encore de ce jour avec une très grande clarté…

Dehors il faisait très froid, nous étions en plein mois de Novembre 2023 et le ciel était plombé annonçant une pluie des plus glaciale dans à peine quelques minutes…

Je décidais alors de m’enfouffrer rapidement à l’intérieur d’une petite chapelle se trouvant comme par hasard sur mon chemin d’où je pourrai peut-être m’y reposer quelques instants suite à mon  interminable et harassante journée de courses.

Et me voici là, assise sur un banc, mon grand sac posé juste à mes pieds et moi face à la statue du Christ crucifiée à une imposante croix de bois extrêmement bien travaillée.

Une croix monumentale accrochée au mur de façade de pierres grises au fond de la chapelle derrière un large autel en granit où reposait en son centre un charmant petit pot de fleurs à pétales blanches donnant une ambiance un peu plus chaleureuse à ce lieu austère…

Je suis Chrétienne mais au fur et à mesure du temps qui passe, je ne sais pas pourquoi  j’ai fini par mettre de côté ma religion sans pour autant la renier… J’ai fini par moins prier sans doute par déception où encore lassitude… Je ne saurai hélas m’expliquer à ce sujet tant je suis moi-même un peu perdue…

Pourtant, me retrouver aujourd’hui seule ici en ces lieux alors que je n’y avais plus mis les pieds depuis près de 2 ans me procura une sensation nouvelle que je n’arrivais pas à d’écrire…

Tout ici semblait incroyablement calme et si  feutré que mon esprit commençait peu à peu à s’apaiser tout en dissipant la fatigue  accumulée depuis que je m’étais levée à 6H00 ce matin.

Et là, en jetant un œil au cadran de ma montre bracelet je fus stupéfaite de constater qu’il était déjà 15H00 de l’après-midi. C’est fou comme le temps passe trop vite me dis-je. Bientôt, il faudrait que je parte d’ici car il me restait encore pas mal de chemin à parcourir à pied avant de rejoindre enfin mon chez moi.

Mais je rechignais encore à m’en aller pour la simple et unique raison que je détestais marcher sous la pluie et encore moins avec un grand sac de courses à devoir porter tout le long de mon trajet.

Et les minutes s’écoulèrent ainsi sans m’en apercevoir tandis que dehors la pluie continuait de toujours tomber inlassablement…

À présent, l’esprit vagabondant, j’étais en train de regarder là-haut autour de moi les grands vitraux colorés représentant quelques scènes importantes de la vie du Christ…

Des scènes hélas fortement assombri à cause du mauvais temps à la pluie mais qui très certainement s’illumineraient aussitôt par la venue d’un soleil radieux changeant alors l’apparence de toutes ces images  pieuses ternis en de magnifiques pièces de verre teintées aux mille et une couleurs châtoyantes…

Un spectacle de lumière auquel j’aurai bien aimé y assister et qui m’aurait sans nul doute émerveillée avant de devoir m’en aller d’ici…

Mais peut-être que cette lumière divine  interviendrait sous peu, qui sait ?

Alors je commençais à fermer les yeux tout en me disant qu’à partir de ce moment-là, pourquoi pas, le soleil finirait par pointer le bout de son nez…

Ainsi, les paupières fermement closes, j’espérais au fond de moi que mon souhait se réaliserai tel un miracle de la vie alors j’attendais patiemment encore et encore…

Et je mettais même prise au jeu à lancer le compte à rebours dans ma tête afin de  laisser une chance au soleil histoire de  l’encourager à venir vaincre la satanée pluie car j’étais intimement persuadée qu’il ferait ce petit geste pour moi. Un peu comme si ma vie en dépendait… Sauf que j’ignorai à quel moment exactement il viendrait faire son entrée inopinée ici alors je continuai de  l’attendre patiemment encore et encore…

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Soudain, c’est alors que je l’entendis non loin de mon oreille gauche me chuchoter ceci :

« Espérez-vous un miracle à cet instant ? »

Sursautant à l’écoute de sa voix, non pas par crainte mais plutôt sous l’effet de la surprise, je rouvris rapidement les yeux et c’est là que je le vis assis à ma gauche accompagné de son large sourire.

À cet instant, je me rendis compte que j’avais totalement ignoré sa présence. Il fallait croire que je devais être dans un autre univers que celui de la réalité pour ne pas m’en être aperçu…

Bref, on dira que je ne l’avais pas vu venir…

Mais nous voici à présent deux en ces lieux…

Et à en juger le col noir et blanc qu’il portait autour de son cou, je compris immédiatement qu’il s’agissait d’un prêtre…

Et pas n’importe lequel !

D’ailleurs je n’en revenais toujours pas mais oui c’était bel et bien un prêtre Malgache ! Et ça j’en étais absolument sûre et certaine… Aucun doute là-dessus…

Mon Dieu ! Comme le monde peut être incroyablement petit lorsque l’on tombe comme ça par hasard sur une personne qui vous rappelerait alors en une seule fraction de seconde tout votre passé d’expatriation et plus précisément à Madagascar…

Et là, avec son sourire lumineux, son accent Malgache où tout simplement son air avenant ; ce prêtre sans le savoir venait de faire rejaillir du plus profond de ma mémoire tout un condensé de souvenirs riches et intenses que j’avais vécu il y a des années de ça dans la grande île Rouge.

J’en étais d’ailleurs toute bouleversée, chamboulée et même émue…

De son côté, le prêtre aux cheveux poivres et sel et au visage harmonieux sans la moindre ride semblait se soucier de mon moral lorsqu’il me demanda si j’allais vraiment bien car pour l’heure aucun son n’était encore sorti de ma bouche suite à la question qu’il m’avait posé précédemment…

C’est alors que je lui répondis avec un petit sourire pour le rassurer :

« Je vais bien, merci… »

« Tant mieux car je commençais à m’inquiéter » me dit-il sans ôter le rayonnant sourire de son visage.

« Non, je vous assure. Je vais très bien… C’est juste que vous m’avez rappelé mon passé l’espace d’un instant »

« Oh ! C’est vrai ? Pouvez-vous m’en dire davantage s’il vous plaît ? »

« Je pense que vous devez être Malgache… » lui dis-je alors soudainement avec assurance tant étais-je sûre de moi.

« En effet » me dit-il aussitôt quelque peu interloquée. « Je suis bien d’origine Malgache. Vous avez bien deviné. Bravo ! Mais dites-moi, vous connaissez Madagascar ? »

« Oui ! Bien-sûr car j’y suis née ! » lui répondis-je avec grand enthousiasme.

« Incroyable ! C’est vraiment incroyable ! Et où êtes-vous née exactement ? »

« À Namakia… C’est un petit village perdu en pleine brousse et situé pas très loin de la mer… Je ne sais pas si vous connaissez… »

« Non, hélas, ça ne me dit rien, navré… Mais il faut dire aussi que Madagascar est si vaste ! En tout cas je suis vraiment très heureux d’être tombé aujourd’hui sur une native de mon pays et qui plus ici à l’intérieur de mon église… »

« Merci à vous. Moi aussi ça me fait très plaisir de vous connaître. Et donc vous êtes d’origine Malgache né à Madagascar ? »

« Oui, exactement ! Et plus précisément à Antananarivo »

« Je connais très bien Antananarivo… J’y ai fait la moitié de mes études au lycée Français de Tananarive lorsque j’étais une jeune étudiante. Et puis mon petit frère est né aussi là-bas… « 

« C’est vrai ? C’est très intéressant de vous écouter. On ressent que vous avez la nostalgie de Madagascar… « 

« Oui, absolument. Madagascar me manque beaucoup. Presque tous mes ancêtres sont nés là-bas… Mes grands-parents maternels, mes oncles, mes tantes, ma Maman, mon frère… Madagascar, j’en garde de si  merveilleux souvenirs »

« C’est formidable ça ! Et comme je vous comprends ! Alors il faudra y retourner un jour lorsque vous le pourrez car je pense très sincèrement que cela vous rendrait très heureuse »

« Oh oui ! j’aimerais bien un jour pouvoir y  retourner »

« Et je vous le souhaite. Vous savez, il y a un proverbe Malgache qui dit que lorsque l’on boit l’eau de Madagascar, on finira tôt où tard par y revenir »

« C’est un bien joli proverbe… »

« Oui, c’est vrai… Alors, dîtes-moi, pour en revenir à tout à l’heure, lorsque vous aviez les yeux fermés, c’est comme si vous sembliez attendre quelque-chose… »

Décidément, rien n’échappait à ce prêtre alors sans plus tarder je lui répondis :

« Oui, vous avez bien deviné. D’ailleurs, c’est un peu ridicule quand j’y repense… »

« Pourquoi ça ? Détrompez-vous, rien n’est ridicule dans cette vie sauf la méchanceté de certains hommes sur cette terre »

Ce prêtre avait beaucoup de bonté et de sagesse en lui et c’était extrêmement plaisant, réconfortant de pouvoir discuter avec lui… Si bien que je fini par lui avouer ce que je souhaitais obtenir tout à l’heure lorsque j’avais les yeux fermés.

« En vérité, j’attendais que la pluie s’arrête de tomber et que le soleil vienne illuminer de  ses rayons puissants ces magnifiques vitraux tout là-haut » lui dis-je en les pointant du doigt.

« Vous êtes une rêveuse à ce que je vois… Et vous avez gardé votre âme d’enfant… Ça se ressent… Surtout, croyez toujours en vos rêves… Ne les abandonnez pas et vous verrez qu’un beau jour l’un d’entre eux se réalisera tôt où tard… »

Ce qu’il venait de me dire me réchauffa tant le cœur et l’âme que mes yeux commencèrent à s’embuer de larmes. J’avais alors beaucoup de mal à m’empêcher de pleurer…

Mais que faire lorsque l’émotion vous submerge à ce point ? Faut-il se contrôler ? Où au contraire tout relâcher sans éprouver la moindre honte… Sans regarder ce qui vous entoure… Ne voir en fin de compte que soi et uniquement soi… Oublier tout le reste et se laisser aller sans se dire que l’on sera jugé…

À cet instant précis, les larmes coulaient le long de mes joues sans que je puisse les arrêter… Sans que je puisse me dire que j’avais tort de pleurer devant ce prêtre, cet inconnu qui pourtant j’en étais persuadée ne me trouverait ni lamentable ni ridicule…

Et c’est alors qu’il ajouta avec son éternel sourire aux lèvres :

« Vous savez, les larmes sont un don de Dieu. Surtout ne les réfrénez pas et vous verrez que vous vous sentirez nettement mieux après »

Je ne sais pas pourquoi mais le fait d’avoir prononcé cette phrase en ces lieux résonna très fortement en moi un peu comme une révélation…

Et maintenant, je pleurai à chaudes larmes, les yeux dans le vague comme si j’expiai tout ce que j’avais de plus douloureux en moi. Comme si je retirai soudainement toute cette accumulation de tristesse qui m’empêchait alors de respirer depuis pas mal de temps. Et c’était tellement libérateur d’évacuer tout ça que j’avais l’impression de m’envoler tel un oiseau s’enfuyant enfin de sa cage…

Par de simples mots, ce prêtre avait réussi à me libérer d’un poids pesant et je lui en étais reconnaissante.

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Tout en continuant à pleurer, je pris un kleenex qui se trouvait dans la poche avant droite de mon manteau et commença à absorber tout doucement le ruissellement de larmes de mes joues, de mes yeux ainsi que de mon nez sans frotter pour ne pas irriter davantage ma peau sensibilisée par le froid hivernal.

« Laissez-vous aller… Ça vous fera du bien de lâcher prise » me conseilla le prêtre avec beaucoup de compassion dans son regard.

« Merci encore Mon Père pour votre gentillesse et désolée encore de pleurer comme ça devant vous » lui dis-je la voix enrouée.

« Ne soyez pas désolée, voyons… J’espère au contraire que votre chagrin finira par se dissiper pour laisser place à la joie »

« Merci beaucoup mon Père »

« De rien. C’est si peu de chose la consolation. Et puis c’est réellement une source de bienfait capable de tout résoudre… Dites-moi ma fille, comment vous appelez-vous ? »

« Je m’appelle Cécile… »

« Très joli prénom. Et dans ma langue Malgache on dirait Sesily. Le saviez-vous ? »

« Oui, je le savais grâce à un partage musical qu’un ami Malgache m’avait fait connaître il y a quelques temps déjà sur Youtube et qui parlait de mon prénom en langue Malgache »

« Oh, Merveilleux ! Vous aimez écouter les chansons Malgaches ? »

« Oui, et particulièrement celles qui sont  typiquement traditionnelles comme le célèbre Afindrafindrao. J’aime beaucoup cette musique Malgache »

« Je vois que vous avez bon goût en matière de musiques malgaches Cécile. C’est vraiment bien. Et seriez-vous une Musicienne à tout hasard ? « 

« Non, hélas je ne le suis pas… Mais c’est vrai que j’aurai bien aimé savoir jouer du piano à une certaine époque… Par contre je suis une grande mélomane. J’adore écouter la musique. Elle est devenue mon oxygène dans la vie car elle me fait voir le monde autrement… D’ailleurs je ne pourrai pas vivre sans elle… »

« C’est bien que vous aimiez la Musique Cécile. On dit que la musique adoucit les moeurs. Et je vois que vous avez l’âme Malgache qui coule dans vos veines parce-que chez nous à Madagascar, on adore chanter. C’est presque inné chez le peuple Malgache car la musique fait partie intégrante de nos vies et qu’elle est source de joie que ce soit dans la pauvreté, la tristesse où encore la maladie. La musique est universelle et elle a le don de savoir nous rassembler dans ce monde »

« Oui, vous avez entièrement raison. La musique a le pouvoir de guérir notre âme »

« Exactement. Et à ce sujet, par rapport à votre prénom, saviez-vous que Sainte Cécile est la Patronne des musiciens et qu’elle sait également guider les aveugles sur le bon chemin afin qu’ils ne puissent pas se perdre ? »

« Oui, je me rappelle qu’on m’avait dit cela il y a fort longtemps déjà durant mes cours de Catéchisme et je sais également que Sainte Cécile se fête tous les 22 Novembre »

« C’est bon à savoir et désormais je le saurai grâce à vous. Et saviez-vous Cécile qu’à cet instant précis où nous discutons, votre souhait vient tout juste de s’exaucer »

« Comment ça ? » lui dis-je interloquée.

« Oui. Regardez en haut, à votre droite »

Incroyable mais vrai ! Un faisceau lumineux était en train de traverser l’un des vitraux colorés l’irradiant alors de mille éclats de lumière telle une traînée de poussière d’or…

Mon Dieu ! Que c’était beau !

Et en l’espace de quelques secondes à peine, l’intérieur de la chapelle venait d’entièrement se métamorphoser en portant son plus beau voile doré parsemé d’éclats de diamants, lui donnant alors une allure des plus majestueuse.

Et c’était d’un tel ravissement pour les yeux que j’en étais époustouflée d’émotions…

Chacune des pièces de verre des vitraux colorés venaient d’être ravivées par les rayons intenses du soleil qui en fin de compte avait réussi à chasser la vilaine pluie grise et glaciale.

Et moi, j’étais là en train d’assister en direct à ce magnifique spectacle de lumière que  j’avais tant souhaité il n’y a pas si longtemps que ça…

Finalement, le soleil avait daigné m’écouter et je l’en remerciai d’un petit soupir discret.

Et maintenant une douce lumière chaude venait de se déposer sur mon visage m’obligeant alors à cligner des yeux tant son éclat était intense. Dieu que cela me faisait du bien de pouvoir ressentir cette délicate chaleur sur mon visage en cette journée si froide et humide.

Si bien que j’en avais oublié la présence du prêtre Malgache qui à ce moment-là venait tout juste de se lever du banc en s’excusant qu’il devait impérativement terminer son texte d’homélie pour ce week-end mais qu’il espérait que je reviendrai un dimanche ici  pour assister à l’une de ses messes.

Puis dans un large sourire, tout en m’adressant un au-revoir de la main droite, il ajouta ceci :

« Et n’oubliez jamais Cécile, les miracles peuvent survenir dans notre vie à tout moment… Surtout, gardez toujours espoir. Soyez confiante en la vie car elle pourrait vous apporter de bien belles surprises… »

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La forêt Amazonienne 🌿🌿

Quel endroit du monde ne voulez-vous jamais visiter ? Pourquoi ?

Je ne voudrais pour rien au monde me retrouver en pleine Jungle Amazonienne…

Et pour quelle sorte de raison n’aimerais-je point me retrouver là-bas ?

Pour la simple et unique raison que j’aurai peur de toute cette luxuriante végétation verte qui semblerait alors m’étouffer littéralement…

Sans parler de l’humidité et de toutes ces bestioles environnantes, bourdonnantes qui me harceleraient nuits et jours…

Alors non, je n’irai certainement jamais me rendre au coeur de la forêt Amazonienne…

Je préfèrerai à la place regarder des documentaires où encore des films quelque peu effrayant sur cet enfer vert…

Je sais que peut-être bien des personnes rêveraient de se rendre là-bas mais pas moi…

Pourtant je suis bel et bien née à Madagascar et plus précisément à Namakia dans un petit village perdu en pleine brousse mais ce n’est pas pour autant que je pourrai jouer à l’aventurière du jour au lendemain en Amazonie…

Je ne sais pas pourquoi mais je me dis que l’Amazonie restera toujours une terre des plus hostile voire dangereuse à quiconque voudrait l’approcher…

Alors je ne me risquerai certainement pas de la visiter et quand bien même on m’offrirait l’opportunité d’y aller…

Voilà, je pense avoir tout dit à ce sujet…

Sans doute que la jungle n’est point mon élément et que je préfère grandement la mer…

Oui, la mer d’un bleu Roi où encore celle qui est toute turquoise… Ça, par contre je ne refuserai pas d’y plonger tête la première tant j’adore l’océan Indien ainsi que la mer méditerranée…

Mais ça ce sera encore un autre sujet que je vous raconterai bien volontiers car il m’inspire bien plus que celui de la cruelle forêt Amazonienne…

Pour toi, Papa 💗💗

Mon Papounet à La Grande Motte ❤️. C’est moi qui l’avait pris comme ça en photo…
Quelques minutes plus tard… Cette fois-ci tu prenais la pose…

Je me rappelle encore de chacun de tes anniversaires passés en famille… Il faisait toujours un temps magnifique… Et heureusement comme ça nous pouvions immortaliser de beaux instants… Et Dieu sait que c’était important…

Oui, très important mais quand on est jeunes on a tendance à être insouciants et à ne pas trop s’apercevoir du temps qui passe irrémédiablement trop vite…

Aujourd’hui, je sais plus que jamais que le temps est précieux et qu’il faut savoir le savourer tant qu’on peux…

Et encore plus depuis que tu n’es plus là… Mais comme tu vois je ne t’oublie pas et je pense toujours à toi…

Tu me manques Papa…

Et en même temps c’est comme si tu étais toujours là près de moi…

Je me souviens encore de ton regard vert irisé tourné vers la mer méditerranée… Celle que tu admirais longuement et qui devait très certainement te rappeler ton passé à Madagascar…

Tu ne disais rien dans ces moments-là mais moi je pouvais ressentir ta nostalgie, ta gratitude aussi d’avoir pu connaître cette grande île de l’océan Indien durant de si nombreuses années…

Aujourd’hui avec du recul je comprends mieux… Oui, je comprends tout…

Tu avais un âge où on a forcément peur de disparaitre comme ça du jour au lendemain…

Un âge où on apprend à savourer pleinement le temps sans pour autant courir après lui…

Un âge où on aurait envie de retourner soudainement dans le passé pour retrouver cette Jeunesse perdue…

Mais toi tu savais mieux que personne que l’âge n’est qu’un chiffre…

Ton élégance… Ton éternelle jeunesse…

Car oui tu avais cette éternelle jeunesse qui rayonnait en toi tel un soleil dans ce joli bleu du ciel…

Saches que dans cette vie, tu auras laissé ton empreinte mon Papa … Cette jolie empreinte éternelle que je porte désormais en moi car tu resteras pour toujours dans mon Cœur…

Oui, tu resteras mon Amour de Papa…

Ta fille Cécile qui t’aime ❤️

Une chanson que tu adorais écouter…

À Coeur de vivre 💖💖

À coeur de vivre,
Et de sourire,


À coeur de rire,
Et de soupirs,


À cœur de vivre,
Et d’oublier le pire,


À coeur de suivre,
L’élu de mon coeur,

Avec bonheur et ardeur…

À coeur de l’aimer,
Sans m’arrêter…


À coeur de le connaître par coeur…

De l’inonder de bonheur…

De m’imprégner de son odeur,

D’écouter sans fin les battements de son coeur…


Et de l’aimer de tout mon coeur…

Car je sais que c’est Lui mon Âme soeur…

Pour toi 💕🐺💕🐺

Cécile Vidal

Les Souvenirs l’emportent sur les rêves 💐🌼

Oeuvre améliorée
Oeuvre non terminée
Le commencement de l’oeuvre…

Voici une œuvre réalisée par un ami d’autrefois qui habite en Algérie à Kouba…

Kouba en Algérie


Elle m’avait été destinée pour rendre hommage à ma belle île natale : Madagascar…

Madagascar


Un très joli souvenir qui restera gravé dans ma mémoire…


On dit que les souvenirs restent… Ils perdurent dans le temps même si certains rêves ne se réaliseront jamais…

Il y a des rêves qui ne se réalisent pas…


Les beaux souvenirs, eux, seront toujours telle une empreinte indélébile pour garder au fond de soi le témoignage d’un joli passé…


Un passé qu’on ne peut oublier et que je voulais aujourd’hui immortaliser…


Et j’ai souhaité choisir ce titre : « Les souvenirs l’emportent sur les rêves… » car je trouve qu’il prend tout son sens…

Le Papillon de la vie 🦋

Regardez mon allure exceptionnelle…

Ne suis-je pas une merveille ?

Explorez mes petits tatouages sensuels…

Ne pensez-vous pas qu’ils dansent au soleil ?

Lorsque je m’envole tout là-haut dans le ciel…

Mais par pitié ne venez surtout pas m’enfermer,

Dans vos cages dorées juste pour m’admirer, m’analyser…

Car cela ne serait que pure cruauté insensée…

Non, regardez seulement mes envolées,

Jaillir sous vos yeux émerveillés…

Car c’est bien cela qui me plaît…

Être libre et non condamné, épinglé dans vos tableaux de passionnés juste pour ma rareté…

Par pitié, laissez-moi encore m’envoler et briller sous ce ciel étoilé car je porte le doux nom de Comète pour l’éternité…

Bleu Intense 🌊🌊

Bleu intense à outrance,
Bleu Roi je cours vers toi,


Et je me noie avec joie,
Dans toute cette immensité bleutée,

Limpide à souhait,
Tu attires mon regard tristounet,


Pour mieux m’exalter,
Évaporer mon Esprit tourmenté…


Ô bleu de l’harmonie,
Comme j’ai envie de me fondre en toi,


Mon joli bleu Roi…

Le Soleil et la Lune 🌞🌜

Le soleil plonge dans l’océan bleuté pour s’éclipser car il a besoin de la nuit pour se ressourcer, se régénérer…


Ses rayons intenses et lumineux ne peuvent constamment briller de mille feux,
Alors il éprouve ce besoin vital d’échapper aux cieux,


Pour rejoindre sa bien-aimée la Nuit qui se languissait de Lui toute la journée en mourant d’envie de l’embrasser…


Mais les voici ensemble maintenant,
Tels deux éternels amants,
À s’aimer intensément avec passion,
Tout en oubliant chaque heure avec bonheur ou plus que de raison…


Puisque demain Soleil quittera sa Belle au petit jour pour accomplir son travail de lumière mais n’aura d’yeux que pour elle cette nuit en lui faisant l’amour…


Et ainsi va la vie entre ces deux amoureux transis s’aimant à l’infini…

Le loup 🐺

Il était une fois un loup qui en avait assez de crier « Au loup » pour un oui où pour un non…


Il en avait assez de hurler à s’époumoner à n’en plus finir…


Oui, sacrément marre qu’on le prenne constamment en photo et principalement de profil en train de vociférer ses « houhou » de malheur…


Tout ça pour dire qu’il en avait assez qu’on l’associa toujours à cette fichue pleine lune…
Oui, assez qu’on se mette perpétuellement à sa place en croyant bien faire…


Car il était bien plus que tout cela, Lui…


Oui, bien plus qu’une sombre légende doucereuse…


Il était Monsieur le Grand loup…


Un Loup comme il se doit avec de longs crocs bien affûtées et sans nul doute l’immense Roi de toutes ces forêts bleutées…

Doux Papillon 🦋

Doux papillon vagabondant,
Dans le sillage du vent,
Conscient de ta métamorphose,
Tu oses défier le temps et ses tourments…

Petit insouciant, virevoltant,
Avide de liberté,
Tu vagabondes avec bonheur
Dans ce royaume de fleurs,
Et te moquant de toutes les épines acérées de Mademoiselle Roseraie,
Qui voudrait tant te piquer,
Mais que toi tu viens à l’instant de narguer,
En la survolant de très près juste pour la défier…

Ô joli papillon de la liberté,
Tu ressembles tant à cette envolée d’hirondelles,
Quittant leurs nids, vers l’infini…
Où seule, la nature serait Reine.
Et toi, Roi de la vie !

Je suis guidée par le battement de tes ailes,
Douce magie éternelle,
Sans contraintes ni querelles,
Où tous mes rêves semblent s’exaucer,
Comme dans les contes de fées…

Ô doux papillon de la vie,
Comme je t’envie !
D’être si épanoui…

Pourrais-tu, je te prie,
Effacer ma perpétuelle mélancolie,
D’un seul coup de battements d’ailes,

Pour que je puisse enfin déployer mes ailes avec allégresse et quitter ma faiblesse la cruelle tristesse…