En cette fin de soirĂ©e du Vendredi 23/12/16, je viens de crĂ©er un poĂšme dont le titre est : « La neige ».
J’Ă©tais trĂšs inspirĂ©e ce soir (sans doute le rĂ©veillon de demain qui me met dĂ©jĂ en joie) alors je me suis lancĂ©e et voici le rĂ©sultat que vous pourrez Ă©couter et/ou lire simultanĂ©ment.
Je vous souhaite encore de trĂšs belles fĂȘtes de NoĂ«l ! Soyez heureux et profitez de ces instants magiques et si chaleureux !
Je vous embrasse bien fort !
CĂ©cile đ
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La neige :
Le vent balaye les feuilles mortes,
Qui sâĂ©taient accumulĂ©es devant ma porte.
Avant de sortir,
Je noue une Ă©charpe autour de mon cou,
Et une fois dehors,
Câest alors,
Quâune bise glaciale vient se dĂ©poser sur mes joues,
Ne tardant pas Ă les faire rosir,
Telles deux pétales de rose,
Ressemblant Ă une amoureuse transie,
Dans le cĆur si froid de cet hiver glacial et rugueux.
Alors pour mieux me couvrir,
Je dĂ©cide dâenfiler mon bonnet de laine ainsi que mes mitaines.
Et lĂ enfin, une douce chaleur mâenvahitâŠ
Quelques instants plus tard, je marche sans but précis,
Sur ce chemin enneigé,
JonchĂ© de feuilles mortes prĂšs dâune source gelĂ©e.
Cet endroit est un véritable sanctuaire de beauté.
Soudain, jâentends un oiseau chanter.
Je mâarrĂȘte de marcher pour le chercher des yeux,
Mais semble t-il, il sâest dĂ©jĂ envolĂ©,
Vers dâautres contrĂ©es,
Alors je continue mon périple à travers le bois silencieux.
Jâaime cette plĂ©nitude, cette solitude,
Je mây sens libre et sereine.
Toute cette nature blanche mâĂ©merveille.
Ce décor bucolique,
Ce froid intense et polaire,
Mâenveloppe agrĂ©ablement dans le tourbillon magique,
De son air vivifiant et piquant,
Revigorant mon corps ; stimulant mon esprit vagabondant.
Oui, tout nâest que magie ici.
La neige dâun blanc immaculĂ©,
Restant figĂ©e dans le profond silence de la forĂȘt,
Si cristalline et cristallisante Ă souhait,
Telle une belle endormie,
Dâune douceur infinie…
Je resterai bien ici toute une vie,
Ă contempler ce magnifique tableau,
Ce fabuleux manteau neigeux,
Opaque et scintillant,
Mais je sais fort bien que tout ceci,
Ne durera quâun temps,
Alors je profite de ces quelques instants,
Pour me vider la tĂȘte et la remplir de bonheur et de douceur,
Car je sais fort bien que tout ceci,
Nâest quâĂ©phĂ©mĂšre…
Mais quâimporte ! Jâhume Ă plein poumon encore et encore ce grand air,
Glacé et si léger,
Qui mâemporte vers dâautres cieux,
Un monde radieux…
Pour fuir un temps, tous ces hyĂšnes, ces loups remplis de haineâŠ
Et mâenvelopper sans fin et avec voluptĂ© dans ce blanc manteau si douillet,
Que je ne voudrais plus jamais quitter.
CĂ©cile
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Voici la vidéo de ma voix enregistrée dans youtube :