Étiquette : PAPA

22 Mai ♥️♥️♥️

22 Mai, date que je n’oublierai jamais…

Date qui m’émeut toujours autant lorsque je repense à toi, Papa…

Date de ta naissance, de ton entrée dans ce monde…

Date que je souhaitais mettre en lumière aujourd’hui, ce Mercredi 22 Mai 2019 si ensoleillé dans le Sud de la France…

Ce soleil que tu aimais tant…

D’ailleurs, lorsque tu nous as quittés en Novembre 2017, il y avait un grand soleil radieux le jour de ton enterrement… Certes, il faisait très froid mais le soleil était là…

Tu avais alors rejoins l’immensité du ciel bleu azur un Mercredi matin tout comme celui d’aujourd’hui du mois de Mai de ton anniversaire…

Un mercredi alors si triste et douloureux…

Un mercredi qui me fit aussi prendre conscience à quel point je t’aimais…

Non pas que je l’ignorais…

Mais parfois on sous-estime ses sentiments…

On ne se rend pas compte des années qui passent, qui elles, justement, nous rapprocheront pourtant un peu plus et irrémédiablement de la Mort…

On ne fait pas suffisamment attention et un jour le moment fatidique que l’on repousse constamment de notre esprit finit par arriver…

Cela fait hélas parti de la vie, c’est vrai, mais c’est une chose que j’ai toujours autant de mal à accepter…

Je t’aimais tant mais je ne m’en rendais pas compte… Pas compte à quel point mon amour pour toi était immense…

Aujourd’hui, je sais…

Et il y a tant de choses que j’aurais voulu encore te dire où partager avec toi…
On ne dit jamais assez « Je t’aime » aux personnes que l’on aime…

Pas suffisamment en tous les cas et surtout de leurs vivants… Sans doute par pudeur…

Mais là encore, c’est une erreur de penser ainsi…

Aujourd’hui, je t’écris et je revois tant de souvenirs de toi…

De si beaux et merveilleux souvenirs…

Alors voici ces quelques mots que je voulais te dédier car je t’aime fort et que je ne peux t’oublier…

Ta Naissance :

Né un 22 Mai 1935 à Caudéran en Gironde à 02H00 du matin, ton signe astrologique est bien donc celui du Gémeaux.

En tant que signe d’air (tout comme moi), tu étais toujours relié à tout ce qui concernait l’esprit.

Mercure, ta planète te permettait de voler avec aisance d’une situation à l’autre, d’un lieu à l’autre avec une certaine facilité.

C’est pourquoi ton signe « Gémeaux » représenté par des jumeaux identiques est également symbolisé par cette icône ci-après qui ressemble fortement à s’y méprendre en regardant de loin à une paire d’ailes (en tous les cas cette icône là dont j’avoue particulièrement aimer parmi toutes celles qui existent).

 

Ainsi, tu avais donc la faculté de t’adapter à n’importe quelle situation et ce malgré certains obstacles rencontrés dans ta vie…

Tes ailes de Gémeaux te rendaient alors agile, libre et léger comme peut l’être un oiseau…

Tu dégageais une telle jeunesse éternelle, un charme adolescent, un sourire en coin, une lueur dans le regard pouvant séduire n’importe qui à ton passage…

Ta curiosité, ton intelligence, deux atouts majeurs de ta personnalité ne cessaient de t’enrichir et de te faire continuellement évoluer…

Tu avais toujours soif de connaissances, de nouvelles expériences car tu t’intéressais au monde qui t’entoure…

Ne surtout pas resté figé sur certains soucis du passé mais au contraire avancer ; tels étaient tes maîtres mots car c’était ainsi que tu fonctionnais…

Tu n’étais pas un homme à te laisser abattre…

Et si parfois la nostalgie te gagnait, c’était tout simplement parce que tu aimais ton passé d’expatriation à l’étranger…

Et puis c’est humain d’être nostalgique, cela fait parti de la vie…

Et toi, tu aimais tant la vie…

Voilà toutes les facettes qui caractérisaient tant l’homme que tu étais…

Sociable, généreux, aimant beaucoup l’humour, tu étais un véritable boute-en-train…

Ah ! Tu avais une si belle personnalité ! Et je ne dis pas cela parce que je suis ta fille…

Pour moi, tu étais un père exceptionnel, si sensible, si protecteur, si bon…

Il est certain qu’en écrivant tout cela sur toi et surtout en employant chaque verbe à l’imparfait, je ne peux m’empêcher d’avoir les larmes aux yeux mais c’est ainsi et je n’y peux rien…

Tu me manques tant Papa…

On dit que le temps guérit peu à peu les chagrins endurés mais me concernant je dirais que non…

Tu es parti il y a déjà 1 an et 6 mois mais je ne m’en remets toujours pas…

C’est pourquoi je tenais à t’écrire ce petit texte, rien que pour toi…

Mais avant d’en dire encore davantage sur tout ce que tu étais, je voudrais tout d’abord faire un petit retour en arrière…

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Un retour sur ton passé :

Dans les années 50, ta mère qui travaillait alors pour l’ambassade du Mexique avait à cette époque-là pas mal d’ambition pour toi lorsque tu étais encore étudiant dans ton école de commerce à Marseille.

Elle souhaitait fortement que tu deviennes Avocat où encore Journaliste. Mais ce qu’elle ignorait était que ta destinée ne se profilerait point dans ces secteurs du travail mais plutôt vers une autre filière…

Une filière qui te réserverait alors de bien belles surprises et opportunités…

Une filière, certes au départ des plus classique puisqu’il s’agissait du domaine de la Comptabilité mais qui deviendrait au fil du temps et très nettement beaucoup plus enrichissante et stimulante…

Toi-même, tu ne pouvais alors pas encore t’en douter mais la voie que tu étais en train d’emprunter te mènerait vers plusieurs et belles contrées…

Elle te conduirait à bord d’un Boeing pour aller vers ton premier pays africain : Madagascar à Antananarivo puis en direction de Namakia, un village situé en pleine brousse non loin de la mer mais pas non plus coupé du monde où encore totalement en vase clos comme on pourrait le penser… Loin de là…

Un endroit très plaisant, un véritable lieu de Cocagne comme tu aimais à le dire à quiconque lorsque tu racontais ta vie passée là-bas…

Un lieu inoubliable où se trouvait alors la société sucrière « Siramamy » (signifiant « Sucre » en langue Malgache) dans laquelle tu travaillais en tant que Chef-Comptable.

Une société qui marquerait alors à jamais ta carrière professionnelle et qui te propulserait quelques années après vers d’autres pays africains : Côté d’Ivoire à Abidjan, Guinée à Conakry, Tchad à N’Djamena puis à nouveau un retour à Madagascar à Antananarivo dans les années 92. Et bien-sûr toujours accompagné de ta petite famille (Maman, Olivier et moi) !

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Et donc, pour en revenir au souhait de ta Maman qui voulait que tu deviennes avocat où encore Journaliste lorsque tu étais jeune, on peut dire aujourd’hui avec du recul, que tu n’aurais vraiment rien eu à envier à ces deux métiers. Bien au contraire, puisque ton goût de l’aventure, de l’exploration, des voyages, de l’évasion furent pleinement exaucés et accomplis de bout en bout…

Et ce que tu ne savais pas non plus encore, c’est que tu aurais connu aussi le grand amour à Madagascar…

L’amour de ta vie, celle qui serait alors devenue ta femme ainsi que la mère de tes enfants…

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Oui, la terre si rouge de Madagascar que tu avais alors foulé du pied pour la toute première fois à l’âge de 33 ans un certain 26 Février 1968 t’avait donc réellement portée chance…

Elle t’avait permis de rencontrer Maman, de vous aimer puis de vous unir quelques années après en 1972 à Majunga à la même date que celle de ton arrivée à Madagascar…

Décidément, le 26 Février était à n’en pas douter une date porte-bonheur symbolique !

Quelle magnifique histoire d’amour ! N’est-ce pas ?

Maintenant, Papa, je te propose d’aller encore plus loin dans ton passé…

Parlons à présent un peu de ton enfance.

Une enfance que tu aimais bien nous raconter de temps en temps et que je souhaiterais retranscrire ici, dans cet article…

Nous étions alors dans les années 40 et tu séjournais dans la maison de tes grands-parents maternels située à Chalon-sur-Saône.

Un jour de sortie, dans les rues du centre-ville, ta grand-mère et toi étiez tombés sur un soldat Allemand. Et en te voyant, sans doute par rapport à ton adorable petite bouille de garçonnet âgé de 5 ans, le soldat avait souhaité t’offrir des bonbons. Ta Grand-mère accepta sans rechigner qu’il te les donna afin de ne pas le contrarier où tout simplement juste par crainte vu le contexte de l’époque… Quoi qu’il en soit, et comme n’importe quel enfant insouciant de ton âge, tu étais bien content de sucer tes bonbons…

Une autre fois encore, toujours lors d’une promenade dans les rues de Chalon-sur-Saône, c’était alors durant la période de la libération de la France, tu avais donc 9 ans ; vous étiez tombés à nouveau ta Grand-mère et toi sur un soldat mais cette fois-ci un G.I (soldat Américain) qui t’offrit spontanément des chewing-gum comme ils aimaient bien le faire à cette époque-là avec tous les Français…

Une confiserie que tu découvrais alors avec délectation et pour la toute première fois de ta vie d’enfant.
Une confiserie dont le goût mentholé/sucré ainsi que leur fameuse texture en gomme destinée à être mâchée et non avalée firent sans aucun doute ton émerveillement vu qu’il n’existait point ce genre de sucrerie en France.

Ce fut d’ailleurs à ce moment-là que tu appris que le Cheming-gum avait été créée en Amérique et que les G.I en avaient ramenés plein de là-bas dans leurs bardas lors de leur débarquement en Normandie, le 06 Juin 1944 pour libérer et sauver la France.

Et pour continuer la petite histoire du chewing-gum, l’un de ces G.I, Courtland E. Parfet décida un jour de revenir en France en 1952 pour y lancer la marque « Hollywood », un chewing-gum à la chlorophylle entièrement alors fabriqué en France et qui plus est dans la première usine qui venait de s’installer à Montreuil.

Et voilà comment le fameux Cheming-gum (bubble gum) finit par se populariser en France à la fin de la deuxième guerre mondiale et qu’il devint de plus en plus à la mode…

Intéressant, n’est-ce pas ? Je parle de ton enfance et j’en apprends des choses car j’ignorais que la marque « Hollywood » avait été entièrement fabriquée en France… Comme quoi !

Alors Papa, que dirais-tu de parler encore d’une autre anecdote ? Maintenant que je suis sur ma lancée, je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin… C’est parti !

Ton Grand-père maternel que tu appréciais vraiment beaucoup, Pharmacien de profession tenait sa propre officine dans le centre-ville de Chalon-sur-Saône et lorsque tu étais en vacances scolaires et que tu venais séjourner chez tes grands-parents, tu ne manquer jamais de te retrouver avec lui dans sa pharmacie et d’observer avec grand intérêt tout ce qu’il accomplissait et surtout la manière dont il préparait les médicaments de sa clientèle. Tu trouvais cela particulièrement fascinant et passionnant qu’il puisse par de savants mélanges et dosages bien pesés, fabriquer sous tes yeux ébahis des médicaments qui par la suite, permettraient de soigner et de guérir les patients venant alors les récupérer.

D’ailleurs, à force de venir sur le lieu de travail de ton Grand-père, tu finissais même par apprécier l’odeur de tous ces médicaments…

Si certaines personnes n’aiment pas trop ce genre d’odeur, toi, par contre tu ne trouvais pas cela si désagréable que ça…

En fait, tu commençais à aimer tout ce qui était en relation avec la médecine et même que la vue du sang ne te faisait point peur…

Quelques années après, lorsque tu fis ton service militaire obligatoire et qu’on t’affecta au poste d’infirmier, tes supérieurs disaient de toi que tu savais mieux que personne administrer les piqûres après ton apprentissage en la matière bien-sûr. C’était devenu pour toi ta grande spécialité d’insérer une aiguille dans la veine d’un avant-bras où encore dans le muscle d’une fesse. Et donc, le maniement de la seringue n’avait plus aucun secret pour toi !

Tout cela pour dire, que le domaine de la médecine t’attirait mais pas non plus pour en faire ton métier.

Certes, pas médecin mais tu veillais toujours à avoir avec toi toutes sortes de médicaments à portée de main, au cas où, sait-on jamais ?

Et puis ne dit-on pas qu’il vaut mieux prévenir que guérir ? Et donc, toi, tu étais toujours bien muni, peut-être un peu trop d’ailleurs et c’est sans doute pour cela que Maman disait toujours de toi en te taquinant que tu étais une véritable armoire à pharmacie à toi tout seul ! Ce qui était la stricte vérité !

Un petit mal de tête ? Demande à Papa, c’est certain qu’il aura de l’aspirine sur lui…

Et il s’avérait que c’était toujours le cas et ce durant des années et des années…

Un petit bobo ? Des crampes d’estomac ? Un mal au cœur ? Papa aura très certainement de quoi te soigner, c’est sûr…

Quand j’y repense à tous ces instants-là, cela me fait sourire et me rappelle ô combien c’était le bon temps…

Ah ! Tu étais vraiment un sacré Papa !

Et maintenant mon Papounet, que dirais-tu si nous parlions un peu de tes goûts, de tes passions, de ce que tu aimais où encore détestais ? Tu es partant ? Alors on y va…

Épicurien dans l’âme, tu ne pouvais céder à la tentation de déguster une belle entrecôte de bœuf saignante accompagnée de ses pommes de terre sautées et bien-sûr le tout relevé d’un soupçon de moutarde et si possible à l’ancienne…

Tu étais un tantinet Carnivore et si on t’aurait demandé de ne plus manger de viande rouge, de devenir pour ainsi dire Végétarien, tu aurais alors été bien malheureux…

La nourriture était très importante pour toi voire essentielle pour pouvoir te sentir bien… Elle contribuait à ton bonheur…

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Voici d’ailleurs une petite liste de ce que tu aimais particulièrement savourer :

Les huîtres, les crevettes, le saumon, les moules-frites, le foie gras, l’andouillette, l’omelette aux champignons, le saucisson à l’ail, les spaghettis à la bolognaise, les lasagnes, la moussaka, le gratin dauphinois, le melon bien frais, les fraises à la chantilly, les truffes, le chocolat noir et bien d’autres mets encore…

Tu mangeais un peu de tout à part les abats ainsi que toutes les catégories de fromages que tu fuyais comme la peste !

Et rien que d’y penser, cela me fait à nouveau sourire…

C’est vrai que tu étais vraiment fâché avec le fromage.

Je me souviens encore des Saints Sylvestres passés ensemble en famille dans des restaurants dansants et précisément au fameux moment où le serveur ne tarderait plus à nous apporter nos assiettes remplies de différentes variétés de portions de fromages. Et c’est là que je faisais exprès de te taquiner en te disant :

« Papa ! Tu vas adorer la suite du menu de fête ! »

« Ah oui ? Qu’est-ce que c’est ? » me disais-tu alors intrigué sans savoir que je te faisais une blague.

« C’est du fromage Papounet ! Tu sais, ce que tu adores le plus ! »

Tu faisais alors directement la grimace en signe de dégoût puis pour te venger tu nous disais :

« Mais comment faites-vous pour manger ça ? L’odeur est franchement désagréable !  »

Et nous, on renchérissait de plus belle :

« Tu es sûr que tu ne veux vraiment pas y goûter ? »

« Ah non alors ! Jamais d’la vie ! »

« Tu ne sais pas ce que tu perds ! » lui disions-nous alors en riant.

« Je ne perds rien du tout ! Allez ! Terminez plutôt vos fromages qui sentent mauvais ! »

« Tu exagères Papa ! Ça ne sent pas si mauvais que ça…» disais-je alors en éclatant de rire.

« Oh que si ! D’ailleurs, ça commence déjà à m’écoeurer… Pour vous dire ! »

Décidément, le fromage et toi, c’était tout bonnement impossible !

Ah ! comme j’aimerais encore t’entendre me dire que tu détestais le fromage… Cela m’amusait tellement…

Certes, définitivement fâché avec le fromage mais friand des bonnes tartes aux pommes de Maman, de son onctueuse mousse au chocolat ainsi que de son fameux flan maison…

Sans oublier la « Forêt noire » que tu adorais déguster à chacun de tes anniversaires…

Et puis il y avait aussi les bonnes madeleines dorées à souhait, les croissants à la confiture d’abricots où encore les gaufres sucrés qui te procuraient toujours autant de plaisir en les accompagnant d’un grand verre de lait bien chaud…

C’est que tu étais très gourmand…

Mais qui a dit déjà que la gourmandise était un vilain défaut ? Pas toi, en tous les cas…

On sait maintenant tes goûts gustatifs mais qu’en est-il de tes passions ? Il serait temps d’en parler…

Lorsque tu étais enfant, tu aimais beaucoup aller au cinéma… C’était un moment agréable qui te plaisait énormément ! Pouvoir visionner des films sur grand écran était quelque-chose de magique pour toi. Si bien, que tu aurais bien voulu que le film ne s’arrêta jamais… En fait, étant déjà un enfant très sensible, tu souhaitais tout simplement que la magie du film continua encore et encore d’opérer tout en illuminant  indéfiniment l’intérieur de la vaste salle obscure…

Étrange où pas, j’étais exactement comme toi enfant et même durant la période de mon adolescence… Pour dire ! Tel père, telle fille !

Et donc, les années passants, tu aimais toujours autant aller au cinéma mais avec l’arrivée des K7 vidéos puis enfin des DVD, tu préférais largement regarder les films via ton téléviseur.

Tu appréciais beaucoup les films qui te faisaient rire tels que : 4 mariages et 1 enterrement, Pour le pire et le meilleur, Le dîner de cons, Les Visiteurs 1 et 2 mais certainement pas le 3 que tu trouvais raté, Le grand blond avec une chaussure noire, La chèvre, Rain Man, Mme Doubtfire où encore Forrest Gump avec sa fameuse réplique que tu aimais bien et moi aussi d’ailleurs :

« La vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber »

L’humour était très important pour toi… D’ailleurs, sans cela, je pense que la vie t’aurait paru un peu fade…

Une fois, je me souviens t’avoir demandé quel genre de film tu aurais souhaité emmené avec toi si jamais tu devais te retrouver seul sur une île déserte. Et tu m’avais alors répondu sans la moindre hésitation :

« Un film rigolo, ça c’est certain vu la situation désespérée »

Et je t’avais ensuite demandé :

« Mais quel film exactement ? »

« Le dîner de cons ! Il est tellement marrant ce film ! Au moins, je me sentirais moins triste dans ta fameuse île déserte ! »

Et je ne pouvais qu’abonder dans ton sens…

Sacré Papa !

Non seulement tu aimais bien regarder des comédies mais tu aimais bien aussi pratiquer l’humour de temps à autres en nous lançant toutes sortes de blagues et vannes pour ton plus grand plaisir…

Il faut dire aussi que tu avais pas mal de K7 audio humoristiques de Raymond Devos, de Fernand Reynaud où encore de Guy Bedos que tu avais précieusement conservé depuis des années et des années et que tu aimais bien écouter durant tes moments de loisirs et ce, sans jamais en être lassé…

Voici d’ailleurs les sketchs que tu préférais sans doute le plus :

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Nous savons à présent que tu adorais l’humour mais pas que puisque tu aimais aussi écouter de la musique. Cela pouvait aller de la musique classique, aux chansons de Georges Moustaki que tu appréciais particulièrement où encore des musiques des îles que tu avais appris à aimer grâce à Maman et dont tu n’hésitais pas à venir te trémousser sur la piste de danse avec elle en les écoutant…

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Car oui, tu étais un excellent danseur qui savait autant bien danser le Tango, la Valse que le Rock, le Cha-cha où encore le Sega. Tous les pas de chacune de ces danses n’avaient aucun secret pour toi…

Ce fut d’ailleurs toi qui initia Maman (à Madagascar) en lui apprenant quelques bases essentielles de la danse qui lui permirent ainsi à son tour de devenir tout comme toi une excellente danseuse.

Non seulement tu avais trouvé la femme de ta vie mais tu avais à présent la meilleure partenaire de danse qui soit !

Et quel beau couple vous étiez lorsque vous vous mettiez à danser ensemble sur la piste de danse…

À chaque fois, vous faisiez sensation…

Ah ! C’était vraiment de merveilleux souvenirs que ces instants-là et ils resteront à jamais gravés dans ma mémoire…

Mon petit Papounet, voilà que nous arrivons déjà presque à la fin de mon article…

Et je sais que tu aimerais que cela continue encore et encore et moi aussi d’ailleurs…

Tu me manques tellement…

Tu étais vraiment un Papa en or… Un Papa si protecteur…

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Sache que tu resteras pour toujours dans mon cœur…

Sache que le temps écoulé ne pourra t’effacer,

Sache que tu me manqueras toujours éternellement…

Sache que tous ces instants passés avec toi resteront…

Oui, ils resteront infiniment gravés dans mon esprit…

Car je t’aime immensément Papa Chéri ♥️♥️♥️.

Ta fille, Cécile.

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Ma petite étoile 🌟

Pour toi, mon Papa… Ma petite étoile…

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Un séduisant jeune homme très charmeur…

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Aimant déjà beaucoup les voyages….

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Un charme fou… On comprend pourquoi Maman tomba amoureuse de toi et toi d’elle rien qu’en la voyant sur une certaine plage déserte de Madagascar portant le nom de « Empassy Bueny ». Tu avais ce jour-là succombé à sa grande beauté… Tu étais  tombé très amoureux de celle qui serait devenue un beau jour ta femme… Vous étiez véritablement faits l’un pour l’autre ❤…

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Deux belles âmes soeurs ❤❤… Deux destins qui devaient se rencontrer dans la Grande Île de Madagascar…

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Une histoire d’amour qui dura très longtemps… 49 ans !!! ❤

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Un souvenir de ta 1ère Communion… Cet ange te protégeait tout au long de ta vie. Tu le gardais bien précieusement dans tes affaires… Aujourd’hui, c’est un honneur pour moi de le garder à mon tour, bien précieusement…

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En ce dimanche 17 Juin 2018, je pense à toi…

Je revois encore ton joli sourire lorsque je te souhaitais une bonne fête des Papas…

Lorsque je t’offrais des petits cadeaux accompagnés d’une jolie carte…

Une carte que tu aimais lire à haute voix tant cela te faisait plaisir…

Et quel plaisir des yeux que celui de te voir heureux en ces jours de fête des pères…

Tu sais… je revois tant de souvenirs de toi que je ne peux m’empêcher de verser quelques larmes….

Tu me manques tant… Je n’y peux rien… C’est ainsi…

Ton absence est si dure à vivre….

Mais comme tu peux le voir… je n’ai pas pu m’empêcher de te dédier encore un article car j’y tenais tout simplement…

Pour moi, c’est juste une magnifique preuve d’amour…

Une preuve que je t’aime fort…

Et quoi de plus beau que de pouvoir parler de toi…

Cela veut dire que je ne t’oublie pas et que tu restes dans mes pensées…

C’est pourquoi je tenais à te souhaiter aujourd’hui une bonne fête des Papas et même si tu n’es plus à nos côtés…

Oui… même si tu n’es plus là car je sais que tu nous regardes de ton nouveau monde et que tu nous écoutes…

Tu es notre petite étoile d’amour….

Tu nous éclaires de ta rayonnante clarté et tu nous protèges…

Tu avais tant de bonté en toi…

Oh Papa… Je t’aime tant…❤

Je ne cesserai jamais de te souhaiter ta fête des Pères en pensant très fort à toi…

Tu restes à jamais dans mon cœur… 💘

Un cœur qui te pleure encore et encore…

Je t’aime 💘…

Ta fille, Cécile ❤

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Petits souvenirs de ton parcours professionnel dont je suis si fière :

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Un pin’s de la Société « SAGA » pour laquelle tu travaillais en Afrique. Une expatriation merveilleuse à travers plusieurs pays : Madagascar en 1968, Côte D’Ivoire en 1980, Guinée en 1987, Tchad en 1989, Madagascar en 1992… Des voyages que je n’oublierai jamais… De jolis souvenirs passés à l’étranger en famille que je garde jusqu’à présent en mémoire…

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Montre de la Société Saga… je la garde bien précieusement en souvenir de toi 💗.

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Voici quelques chansons pour toi 💘 : Je sais que tu les écouteras avec plaisir et beaucoup d’émotions :

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Je t’aime fort mon Papa 💖💖💖. Je te garde dans mon coeur pour toujours ❤❤

À toi, l’amour de ma vie 💘

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Voici un texte que ma Maman a écrit pour rendre hommage à mon père Guy ❤ :

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À toi, l’amour de ma vie :

Mon coeur est parti avec toi et dans l’immensité du ciel étoilé, mes yeux se brouillent de larmes et l’émotion m’envahit…

J’ai perdu mon pilier d’amour, si grand, si fort, si protecteur et toujours là à mes côtés, un matin du 15 Novembre 2017.

On se prépare à toutes éventualités et malgré tous les remparts pour me protéger, ta présence me manque…

Le passé est devant moi et je m’accroche à tous nos souvenirs pour avancer…

Ils seront mes piliers…

Pour ton anniversaire, ce 22 Mai 2018, je te dédie ces très belles musiques et chansons qui retracent ton arrivée à Madagascar, à Namakia le 26 Février 1968 et le début de notre histoire d’amour en Juillet 1968 scellé par un mariage le 26 Février 1972 à Namakia, suivi de deux naissances : Cécile en 1977 à Namakia et Olivier en 1978 à Antananarivo.

Ce matin-là du 15 Novembre 2017 qui devait être une journée ordinaire et légère, tu nous as quittés…

Désarmée et désemparée, je me suis effondrée devant cette fatalité dont personne n’est jamais préparé…

Je m’allonge, je t’enlace et je m’endors contre toi…

Notre amour sera toujours éternel.

Ton Héliette qui t’aime… tout simplement.

Héliette Vidal

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GUY (33 ans) ET HÉLIETTE (16 ans) EN 1968 ❤

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LE BONHEUR EST LÀ ❤ :

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TOUT EST BEAU ❤ :

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LES JOIES ET LES SAVEURS ❤ :

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UNE TRÈS BELLE JOURNÉE ENSOLEILLÉE POUR TON ANNIVERSAIRE, CE 22 MAI 2018 ❤ :

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DÉTENTES ET SORTIES ❤ :

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JE TE GARDERAI TOUJOURS DANS MON COEUR ❤ ❤ :

Héliette Vidal

L’absence 🌠

L’absence est si dure à vivre…

Je dirais qu’elle est intolérable et comparable à un baromètre…

Tantôt un degré de souffrance plus élevé…

Tantôt un peu moins selon ses pensées envers l’être disparu…

Ce n’est pas constant…

C’est très variable…

On ne saura alors jamais vraiment à quel degré on va se situer…

Cela dépend des jours…

Cela dépend de notre humeur…

Cela dépend de soi…

L’absence, quant à elle, viendra parfois s’immiscer dans votre esprit…

Tout doucement… Sans faire de bruits…

Ensuite vous voudrez absolument la matérialiser…

La rendre vivante…

Comme si l’être cher disparu était à nouveau face à vous en train de vous sourire…

C’est alors que vous lui rendrez le vôtre tant vous serez heureux de voir cette merveilleuse apparition juste là, devant vos yeux…

Mais hélas suivant votre pensée ; cette soudaine apparition pourra tout aussi bien disparaître…

Et là, vous serez à nouveau confronté à la dure réalité de l’absence…

Cette absence si douloureuse… si omniprésente… qu’elle en devient suffocante… presque irrespirable…

Vous souhaiterez alors que l’apparition fugace revienne à nouveau comme par enchantement…

Et pour ce faire, il faudra vous remémorer un souvenir…

Un souvenir tout simple qui vous liait à la personne disparue…

Un souvenir heureux ou encore malheureux…

Car oui… il peut y avoir des souvenirs pas très gais aussi… mais peu importe du moment que l’être cher revienne à nouveau auprès de vous…

La mémoire est donc primordiale dans ces moments là…

Oui, l’absence n’est vraiment pas facile à gérer…

Elle vous ronge parfois de l’intérieur surtout les soirs de solitude…

Mais la question est : Peut-on vivre avec l’absence ?

Oui et non…L’absence vous serrera toujours le cœur…

C’est ainsi car vous aimiez tant cet être cher disparu qu’il ne peut en être autrement…

La seule solution serait alors d’oublier…

Mais si vous ne le souhaitez pas ?

Si vous préférez au contraire raviver le passé en repensant à cet absent si précieux…

Si vous préférez au contraire le revoir près de vous…

Le rendre à nouveau bien vivant en train de vous serrer dans les bras, vous faire un bisou sur la joue…

Revoir tout simplement son sourire ou encore ses éclats de rire…

Revoir tout son être, juste là devant vos yeux embués de larmes…

Car les larmes finiront par tomber…

D’abord une le long de votre joue puis d’autres encore qui finiront par suivre…

Vous n’y pourrez rien…

C’est ainsi… à part si vous contrôlez votre vive émotion mais il est préférable au contraire de se laisser aller…

De se laisser emporter…glisser…

De vous réfugier dans les souvenirs du passé…

Cela vous fera du bien mais aussi du mal…

Telle est la dure loi de l’absence…

Une règle que l’on ne peut hélas outrepasser…

Et pourquoi résister de toute façon ?

Se laisser aller est donc le meilleur remède qui soit afin de pouvoir rejoindre votre absent…

Pour juste le revoir…

Le revoir quelques instants… quelques minutes… ou quelques secondes…

Peu importe le temps qui vous sépare de lui ; du moment qu’il transformera son absence en présence…

Une présence qui vous comblera de joie même si celle-ci restera éphémère…

Une présence que je voudrais tant garder près de moi…

Une présence qui me manque tous les jours…

Une présence qui reste pourtant dans mon esprit…

Papa…. Ton absence est si difficile à vivre…

Que je ne peux m’empêcher de te refaire revivre comme si tu n’avais jamais quitté cette terre…

Comme si tu étais toujours là…

D’ailleurs, il en sera toujours ainsi…

Pour moi, tu es là…Oui, tu es toujours là…

Ton absence ne fait que raviver un peu plus chaque jour ta rayonnante présence…

Tu ne fais pas parti de mon passé…

Tu suivras toujours mes pas…

Tu me guideras…

Tu resteras ma lumière éclatante lorsque j’aurai peur dans la nuit noire…

Tu resteras un père présent pour moi…

Car oui, plus que jamais, ton absence ne fait que raviver tout ton être…

Ton existence telle une seconde naissance…

L’absence ne pourra pas t’effacer car moi je ne cesserai jamais de t’aimer à travers mes pensées…

Des pensées qui me feront éternellement voyager pour être toujours à tes côtés…

Des pensées qui te font d’innombrables fois renaître à l’infini dans les profondeurs de mon esprit…

Un esprit qui me relie un peu plus chaque jour à toi…

Je t’aime Papa 💟💟💟

Ma plus belle étoile 🌠

En ce jour de 24 Décembre 2017 ; un de ces jours que j’aime particulièrement ; un de ces jours que tous les enfants du monde entier affectionnent tant ; un de ces jours qui me ramèneront toujours loin en arrière….

Un de ces jours où tous mes plus beaux souvenirs de Noël me reviennent en tête…

De merveilleux souvenirs de repas de Noël passés en famille…

Le sapin scintillant, la crèche toute illuminée attendant la venue au monde du Christ…

Les jolies décorations d’or et d’argent faisant briller mes yeux de joie…

Le festin de fête préparé avec amour de Maman…

Les bonnes odeurs alléchantes de tous ces mets me faisant frétiller les narines de plaisir…

Les mignardises sucrés à souhait…

Les douces et chaleureuses mélodies de Noël me transportant dans une allégresse et me faisant verser quelques larmes…

Des larmes que je verse encore aujourd’hui mais surtout pour un être cher que j’ai perdu et qui nous a quittés ce Mercredi 15 Novembre 2017…

Un être exceptionnel que j’aimais si fort…

Un être qui aimait beaucoup l’ambiance de Noël, sa magie et toute sa féerie…

Un être qui n’est autre que mon Cher Papa adoré…

Un Papa au cœur d’or avec une générosité extrême prêt à toujours aider son prochain ; tendre la main…

Un Papa aimant et tolérant…

Un Papa qui aimait la vie, tout simplement…

Un homme fort, courageux, combatif et veillant tel un Papa Poule sur sa petite famille…

Oui, tu étais bien tout cela mon Papa…

Et tu aimais particulièrement les veillées de Noël comme celle d’aujourd’hui qui te rendaient toujours si ému…

Un Papa si fort et si sensible à la fois…

Et moi, ta fille ; je souhaitais te dédier cet article en ce 24 Décembre 2017…

Tu n’es pas là mais tu veilleras toujours sur nous… sur ta petite famille que tu aimais tant…

Tu n’es pas mort… Tu es juste parti faire un voyage dans le ciel…parmi les étoiles toutes illuminées et tu nous observes de là haut…

Tu es toujours là ; près de nos cœurs…

Tes jolis yeux verts pétillants nous regardent avec ce bel amour que tu portais à chacun d’entre nous…

Le plus grand amour de ta vie : Notre Maman que tu chérissais tant t’accompagnera pour l’éternité et à jamais dans ton long voyage…

Il en sera de même pour nous, tes enfants… Olivier et Moi….

Oui, un Papa merveilleux qui restera pour toujours dans nos cœurs car nous t’aimons très fort et à l’infini…

Un Amour de Papa…

Ma plus belle étoile qui scintillera à jamais dans le ciel…🌠

Joyeux Noël ! Papa ! On t’aime !❤❤❤

Joyeux Noël à tous ! 💗💖💖💖💖💝

La Suricate.

Un amour de Papa 💖

Pour toi, Papa :

À l’occasion de la fête des Pères, en ce Dimanche 18 Juin 2017, je souhaitais te dédier cet article pour t’exprimer tout l’amour que j’ai pour toi.

C’est la première fois que je fais un article en ton honneur et il était temps d’ailleurs…

Et pour t’émouvoir un peu, je voulais te raconter une anecdote qui me tient particulièrement à cœur et qui nous lie toi et moi. Cela te fera aussi sourire en la lisant…

Mais avant toute chose :

Bonne fête mon Papa adoré que j’aime tant !

Tu es un Papa formidable et je voulais tout simplement te l’écrire à travers cet article.

Je sais que tu seras très ému mais c’est aussi le but recherché.

Ne dit-on pas que les paroles s’envolent et que les écrits restent ?

Eh bien, je voulais que ce jour unique de fête des Pères reste à jamais gravé dans ta mémoire ainsi que sur mon blog ; un peu à la manière d’une photographie figée dans le temps…

Alors, mon petit Papounet, es-tu prêt à lire la fameuse anecdote ? C’est parti !

Pour toi, mon Papounet :

Tu es un excellent danseur et ce depuis que tu es tout jeune et que tu avais appris à danser dans les bals de ta jeunesse lorsque tu avais la vingtaine.

À l’époque, dans les années 1955, il était important de savoir danser toutes les danses qui étaient à la mode si tu ne voulais pas passer pour un ringard et pouvoir ainsi inviter à danser la gente féminine assez exigeante qui ne dansait qu’avec les bons danseurs…

Tous les autres garçons faisaient alors tapisserie ; eh oui ! C’était nettement plus dur qu’aujourd’hui en matière de séduction.

Et comme la danse était entre autre justement une arme de séduction très prisée à cette époque là ; alors vous l’aurez compris, les jeunes hommes se devaient d’être d’excellents danseurs lors des bals.

Et donc, ce fut dans ces fameux bals que tu t’exerças au fur et à mesure et que tu devins par la suite un très bon danseur dont les pistes de danse n’avaient plus aucun secrets pour toi.

Tu excellais en la matière !

Et bien entendu, lorsque tu fus muté à Madagascar dans le cadre de ton travail en 1968 (tu avais donc 33 ans) et que tu rencontras Maman à Namakia (lieu où était situé la société Sucrière de Namakia « Siramamy » dans laquelle tu travaillais en tant que Comptable) et que vous sortîtes ensemble ; tu lui appris à danser lorsque vous alliez au « Cercle » de Namakia ; l’unique établissement du village qui organisait régulièrement des bals de fin de coupe (de la canne à sucre) ainsi que toutes autres fêtes ou événements.

C’est pourquoi, au fil du temps, elle devint à son tour une excellente danseuse tout comme toi.

Quelques années après vous vous mariâtes et eûtes une petite fille qui n’était autre que moi : Cécile.

Et donc, tout comme ma Maman, je naissais à l’hôpital de Namakia, un certain Dimanche 13 Février 1977.

Mon petit frère Olivier vint au monde en 1978 mais pas dans le même village que moi puisque dans le cadre de ton travail, Maman et toi quittâtes Namakia pour aller vous installer dans la belle Capitale d’Antananarivo.

Ce fut dans cette grande ville qu’Olivier poussa son premier cri.

Et donc tous les quatre vivions dans une charmante villa située au cœur d’Antananarivo.

Les années passèrent comme un long fleuve tranquille puis toujours dans le cadre de ton travail, vous dûtes quitter définitivement Madagascar pour retourner en France.

Et les années passèrent entremêlées d’expatriations en Afrique : Côte d’Ivoire, Guinée, Tchad et à nouveau un retour au source dans ma belle île natale : Madagascar.

Et donc l’anecdote que je vais à présent vous raconter se situe à l’époque où nous habitions à nouveau à Antananarivo, lieu de travail de mon Papa.

Nous étions dans les années 93 et j’étais âgée de 16 ans.

L’âge où je voulais à tout prix savoir danser comme vous deux, mes chers parents…

Je ne sais pas pourquoi mais j’enviais tellement votre jeu de jambes ! Que je me disais :

« Cécile ! Tu ne peux pas ne pas savoir danser face à tes danseurs de parents ! Regarde les comme ils dansent bien ! Non, si tu veux être comme eux, il va falloir que tu observes bien attentivement leurs pas de danse. Et puis tu te dois de leur faire montrer que toi aussi, leur fille, tu as l’ADN de la danse en toi ! »

Et c’est ce que je fis au bout de quelques temps, lors d’une soirée dansante à l’hôtel-restaurant « Villas Caroline » de Flic en Flac situé à L’île Maurice.

Villas Caroline

Eh oui, mes parents, mon petit frère et moi étions parti dans cette île de rêve durant les vacances scolaires de Pâques.

Et cette soirée là, je ne sais pas pourquoi mais à force de vous observer en train de vous trémousser sur la piste de danse au rythme des différentes musiques endiablées que le DJ passait ; un déclic se fit dans ma tête et je commençais peu à peu à vouloir imiter vos pas de danse et tout particulièrement ceux de Maman…

Et devinez quoi ? Alléluia ! Je venais de réussir quelques timides chorégraphies un peu hésitantes au début mais ensuite elles furent beaucoup plus précises…

Ce qui m’enchanta de plus en plus et me permis d’avoir davantage confiance en moi.

Ce fut donc la première fois de ma vie que j’arrivais enfin à faire les mêmes pas de danse que vous et surtout ceux de ma très chère Maman…

Au début, vous ne vous en étiez pas tout de suite aperçu mais lorsque vous m’avez tous les deux enfin remarquée ; Maman n’avait pas pu s’empêcher de s’exclamer à haute voix :

« Mais ma Poupoule sait très bien danser ! Ça y est, tu danses comme moi, maintenant. Bravo ! »

Elle avait eu ce large sourire qui illuminait son visage tant elle était heureuse et fière de me voir enfin bien danser.

Quant à toi, mon Papa, tu n’étais pas de reste. Tu n’arrêtais pas de lever ton pouce en l’air pour me féliciter.

Tes yeux brillaient et cela se voyait que tu étais très fier de moi.

Que ta progéniture sache enfin bien danser ! (même si je n’étais pas encore tout à fait une pro mais je peux vous dire que c’était déjà un bon début tout de même !) te mettait en joie.

Et moi, je continuais de plus belle…

Ben, quoi ? Il fallait bien que je vous en mette plein les yeux. J’avais enfin en moi votre fameuse ADN de la danse qui se diffusait en moi ; je n’allais tout de même pas en rester là et laisser de côté la magie de la Power Dance s’éloigner de mon corps alors que j’avais enfin un bon feeling avec elle…

Elle s’était propagée en moi et cela n’était pas prêt de s’arrêter… Non, ce n’était que le début de mon ascension…

Une ascension pour devenir à mon tour une très bonne danseuse…

Et ce jour-là, cette fameuse nuit là ; Olivier (mon petit frère) vous aviez aussi épaté en dansant sur la piste de danse…

Et quel bon danseur, il était !

La relève de la « POWER DANCE » était donc assurée dans notre famille !

Ah ! Cette soirée là fut vraiment mémorable !

Danser dans la douce brise de la nuit, face à l’océan (sans pouvoir le voir à cause de l’opacité de la nuit) en entendant par moment le clapotis des vagues, le ressac lorsque le DJ changeait son registre musical par quelques slows lents permettant ainsi d’écouter les sons de l’océan Indien.

Oui, toute cette ambiance était magique, presque irréelle tant il y avait ce côté merveilleux qui planait tout autour de nous…

Nous étions auréolés de myriade d’étoiles et totalement insouciants…

Heureux, tout simplement…

Danser avec ses parents et son petit frère et qui plus est, dans un magnifique décor paradisiaque ! fut un véritable enchantement.

J’avais l’impression de vivre un conte de fées…

Et toutes ces fées bienveillantes me prouvaient qu’elles s’étaient bel et bien penchées sur mon berceau pour me donner leurs clefs du bonheur…

Un bonheur que j’étais en train de vivre pleinement auprès de mes parents et de mon petit frère.

Oui, j’en étais très consciente et reconnaissante…

Oui, je vivais un bonheur absolu…

Et apprendre à danser dans une île comme L’île Maurice, n’était que la cerise sur le gâteau…

Un rêve devenu réalité…

Un souvenir inaltérable que je n’oublierai jamais…

T’en souviens-tu encore Mon Papa ? Cela remonte à si loin…

Mais je suis certaine que tu n’as pas pu oublier ce jour là, n’est-ce pas ?

Et te souviens-tu aussi lorsque j’avais dansé ma toute première danse avec toi lors d’une autre soirée qui s’était déroulée cette fois-çi à L’hôtel restaurant Hilton d’Antananarivo à Madagascar ?

J’étais toute intimidée face à toi car si j’avais appris à danser à L’île Maurice toute seule en vous observant Maman et toi ; là par contre c’était tout à fait différent…

Danser avec son père qui est un excellent danseur ! La barre est plutôt haute mais pas inaccessible surtout si on est devenue une passionnée de la danse…

Ce que j’étais devenue au fil du temps…

Cette soirée là, j’avais su relever le défi de danser avec toi et même si j’étais quelque peu empruntée et malhabile face à tes pas de danseur chevronné.

Et comme tu voulais que je sois à la hauteur ; tu me donnais quelques conseils au passage afin d’éviter quelques erreurs à ne surtout pas commettre dans l’art de la danse.

Ah ! Mais c’est que mon Papa est un passionné de danse alors quand on a le rythme dans la peau comme lui ; il est bien normal d’être exigeant et de ne pas du tout apprécier de se faire marcher sur les pieds ou encore d’être trop rigide, pas assez souple si jamais vous décidiez d’entamer quelques pas de danse avec lui et que biensûr ; c’est lui qui mènerait alors la danse puisqu’il serait votre cavalier.

Et je l’avoue, ce soir-là, ce ne fut pas vraiment le top car je manquais encore de pratique du haut de mes 16/17/18 ans mais tu ne m’en tenu pas rigueur même si tu étais très  pointilleux à ce sujet.

Mais les années passant, je te prouvais enfin le contraire ! J’avais finalement eu ma revanche…

T’en souviens-tu encore mon Papa de ce fameux jour ? D’un certain 31 Décembre de l’an 2000 où nous avions passés en famille la Saint Sylvestre dans le restaurant « Le Parc » situé à Alès.

Je suis certaine que oui…

J’avais à cette époque là, exactement 23 ans !

Et donc le soir du réveillon, nous étions tous les 4 à table, accompagnés de ma Tante Patricia (sœur de Maman) ainsi que de son compagnon.

L’ambiance était à son comble.

Il faut dire que le DJ passait de très bonnes musiques très entraînantes et dansantes à souhait pour notre plus grand plaisir.

Tantôt, nous dansions tous ensemble sur tous nos airs favoris (années 80 et actuels) et tantôt nous dégustions à table l’excellent menu de fête.

C’était vraiment une très belle soirée !

Nous étions en train de discuter lorsque subitement, tu te mis debout (tu te trouvais à côté de moi) et tu t’adressa à moi en me tendant la main :

« Une petite danse Cécile ? C’est une valse. Tu sais danser les valses. Allez, viens avec moi, sur la piste de danse »

Je ne savais plus où me mettre, surtout qu’il y avait pas mal de monde dans la salle du restaurant mais comme je voulais te faire ce plaisir (je n’avais pas vraiment le choix non plus et je suis certaine que tu l’avais fait exprès, non ? Mais si, te connaissant, je suis certaine que oui) et aussi parce que tu étais mon Papa d’Amour alors je pris ta main sans vraiment hésiter puis tu m’entraînas vers la piste de danse.

Il y avait quelques couples qui dansaient déjà mais il n’y avait pas foule non plus…

Tu me regardais de tes jolis yeux verts/jaunes pétillant de joie et tu me dis tout doucement, près de mon oreille, comme pour me rassurer :

« Tout se passera bien. Tu es très jolie. Il te suffit de bien me suivre comme je te l’ai toujours appris. Allez ! En piste, maintenant ! »

Et mon cœur battait la chamade. Il fallait absolument que je sois à la hauteur du danseur que tu étais et ne surtout pas trébucher ou encore te marcher sur les pieds.

J’essayai de me détendre mais c’était tout bonnement impossible !

Puis, je fini par me laisser aller en écoutant les vibrations de la musique s’insinuer jusque dans mes oreilles, me donnant l’impression que j’étais seule avec toi ; toute seule, sur la grande piste de danse…

La valse me donnait déjà le tournis mais j’étais heureuse d’être dans tes bras. J’étais fière de danser avec toi…

Tout le long de la danse, je faisais tout pour bien suivre tes pas et rester le plus souple possible dans tous mes mouvements.

Je me laissais aller dans le tourbillon de la valse et plus rien ne comptait…

Toutes les personnes assises nous regardaient, nous admiraient ; y compris Maman qui ne manqua pas de nous photographier afin d’immortaliser ce moment.

Un Papa et sa fille dansant une valse…

Que d’émotions ! J’en étais toute retournée car je dansais avec mon danseur de Papa…Mon amour de Papounet !

Un moment intense que je n’oublierai jamais…

Et lorsque la danse se termina alors que j’aurai souhaité qu’elle continua encore ; quelques personnes nous applaudirent à notre passage avant que nous regagnâmes notre table.

Inutile de vous dire que je devins littéralement rouge pivoine tant je fus intimidée par toutes ces personnes qui ne cessaient de me sourire tout en me disant que j’avais bien dansé la valse avec mon Papa.

Ah ! T’en souviens-tu encore Papa ? Tu étais si fier. Si fier de moi.

Et moi aussi, je l’étais…

Grâce à toi et à ton expérience de danseur, tu m’avais fait vivre un moment exceptionnel…

Un moment que chaque jeune fille devrait vivre avec leur Papa…

Un de ces moment qu’il faut savoir savourer dans l’instant et le garder à jamais tout au fond de soi pour pouvoir un beau jour comme aujourd’hui se le remémorer en l’écrivant sous forme d’un article afin de le faire lire au monde entier…

De le faire tout simplement partager…

Oui, et particulièrement aujourd’hui, le jour de la fête des Pères…

Je t’aime mon Papa… Pour toujours et à jamais.

Et mon doux rêve sera lorsque nous danserons ensemble sur l’une de ces merveilleuses valses à mon Mariage…

Un beau jour qui se concrétisera, j’en suis persuadée…

Et ce jour-là, nous virevolterons sur la piste de danse avec une certaine émotion qui nous submergera…

Un Papa et sa fille dansant une valse à l’infini.

Un tourbillon de joie et d’amour.

L’amour d’un Père qui aime profondément sa fille et d’une fille qui aime infiniment son père…

Je t’aime, tout simplement…

Bonne fête mon Papa d’Amour !!

Le Noêl de mon enfance : Troisième partie

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Minuit passé : Jésus Christ est né :

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Une fois après avoir dégusté nos savoureuses mignardises, mon frère et moi, nous étions endormi devant la télévision.
Soudain je sentis une main qui me touchait l’épaule. C’était Maman qui me réveillait tout doucement en me chuchotant à l’oreille :

« Cécile ? Il y a quelqu’un qui frappe à la porte d’entrée. Je crois bien que c’est le Papa Noêl… »

J’étais toute endormie mais très vite je me mis à sourire tellement j’étais heureuse d’apprendre la bonne nouvelle.

« Le Papa Noêl vient d’arriver ? » demandai-je en me frottant les yeux.

« Oui ma poupoule, il est là et il vous attend ton frère et toi »

Sans plus attendre, je me levai et me dirigeai vers le fauteuil où mon petit frère dormait encore.

« Olivier ! Olivier ! Réveille toi ! Le Papa Noêl est là ! Il est arrivé ! Vite ! dépêche toi ! »

Le réveil fut tonitruant mais très efficace puisqu’il se leva presque aussitôt puis dit à Maman, d’une voix quelque peu endormie :

« Il est là ?? Mais où ça ? Maman ? il est où le Papa Noêl ? »

« Il vous attend mes cocos. Venez, suivez-moi, maintenant »

Je me souviens encore que mon frère et moi étions tout excités à l’idée de voir enfin ce cher Papa Noêl et qui plus est dans notre belle demeure.

En suivant Maman dans le couloir qui menait vers la porte d’entrée, mon coeur se mit à battre la chamade. Mon frère ne tenait plus en place tellement il était impatient.
Plus que quelques secondes et nous le verrions enfin …

****

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Soudain nous le vîmes ! il se trouvait là juste devant nous et il arborait un large sourire.
Incroyable mais vrai ! me dis-je avec stupéfaction tant j’étais surprise de le voir ici, chez nous. Je n’en revenais toujours pas.

Il était grand et plutôt imposant. Il revêtait un manteau et un pantalon rouge vif qui ressemblaient aux images d’un livre que Maman avait l’habitude de nous faire montrer lorsqu’elle nous parlait de lui, lors des fêtes de Noêl.

Mais là, il n’était plus une image sur papier glacé. Il était bien réèl et se tenait debout, juste devant nous.
Il portait une capuche de la même couleur que sa tenue, lui tombant sur le front et lui couvrant légèrement les oreilles.

Je dois bien avouer qu’au début il me fit un peu peur sans doute à cause de sa longue barbe blanche impressionnante qui lui mangeait le visage.
D’ailleurs, j’avais du mal à distinguer ses traits. Je ne voyais que ses yeux à travers ses lunettes ainsi que son nez.
C’est alors qu’il s’avança vers nous et de sa grosse voix, nous dit :

« Bonjour les enfants, je suis le Père Noêl ! Vous allez bien ? »

Mon frère et moi lui dirent en choeur :

« Oui ! »

« Et, avez-vous été bien sage ? »

« Oui ! »

Nous étions tellement intimidés que nous répondions invariablement la même réponse concise.

« Rapprochez-vous les enfants. Vous savez, j’ai fait un très long voyage pour venir ici dans votre maison et je ne pourrai pas rester très longtemps car j’ai d’autres maisons à visiter »

Tout en continuant à parler, le Père Noêl s’asseya sur une chaise car il disait être fatigué de son long voyage. Il nous souriait constamment puis nous demanda à nouveau de venir près lui.

Nous étions quelque peu réticents à cause de son imposante barbe blanche qui nous faisait peur mais heureusement que Maman était là pour nous rassurer. Elle nous demanda d’aller lui faire un bisou car elle nous dit qu’il était très gentil d’être venu de si loin pour nous apporter nos cadeaux.

A peine eut-elle prononcé le mot magique « cadeau » que nous commençâmes à nous dérider et venir timidement vers lui.
Chacun notre tour, nous embrassâmes tant bien mal ses joues qui étaient envahi de barbe soyeuse, ondulée.

****

A un moment donné, il mit sa main gantée sur mon épaule et me demanda :

« Comment t’appelles tu jolie petite fille ? »

« Cécile » répondis-je toute intimidée.

« Et toi petit garçon ? Comment t’appelles-tu ? »

« Olivier »

« Vous m’avez dit tout à l’heure, que vous aviez été bien sages. C’est vrai, les enfants ? »

« Oui » répondîmes nous en choeur.

« C’est très bien les enfants. Et n’oubliez pas, il faudra toujours être bien sages entre vous deux ainsi qu’avec vos parents. Vous me le promettez Cécile et Olivier ? »

« Oui ! »

« Merci, vous êtes très gentils. Vous savez, j’ai apporté tous les cadeaux que vous m’avez demandé dans vos lettres. J’espère que vous les aimerez ! »

« Oui ! »

« Je suis très content d’être venu chez vous ! Vous êtes vraiment de gentils enfants. Mais je voulais vous dire aussi qu’il y a une bêtise que vous faites toujours et pourtant, vous m’aviez promis dans vos lettre que vous ne recommenceriez plus. »

Mon frère et moi le regardèrent interloqués car nous ne comprenions pas de quelle promesse il voulait bien nous parler mais au bout de quelques instants je compris de quoi il s’agissait.

« Cécile, J’ai vu que tu suçais encore ton pouce » me dit-il de sa grosse voix mais toujours dans un large sourire.

« Oui » répondis-je honteusement.

« Ce n’est pas très grave Cécile mais il faudra me promettre que tu feras attention de ne plus sucer ton pouce. D’accord petite Cécile ? Et c’est pareil pour toi Olivier. D’accord les enfants ?

« oui »

« Je suis content de vous avoir vu les enfants. Surtout, travaillez bien à l’école et soyez toujours gentils entre vous deux ainsi qu’avec vos parents. Papa Noêl est vraiment fier de vous deux ! Maintenant, je vais devoir partir car j’ai d’autres enfants à voir et plein de cadeaux à livrer »

Sur ces belles paroles, le Père Noêl se leva de sa chaise et se pencha pour venir nous embrasser chacun notre tour.
Après nous avoir fait la bise, il nous dit au-revoir de la main.

« Au-revoir Cécile et Olivier ! Amusez-vous bien avec vos jouets ! »

Il tourna les talons et repartit comme il était venu par la porte d’entrée.

****

Je n’en revenais toujours pas ! On aurait dit un rêve mais non, c’était bien réèl ! et nous venions de voir enfin le Père Noêl.
Même si au début nous avions eu un peu peur de lui, on était triste à présent qu’il soit déjà parti.

Mais je savais qu’il devait voir d’autres enfants et livrer encore plein de cadeaux alors je me disais qu’il ne fallait pas que je sois égoiste étant donné qu’il était venu chez nous pour nous donner les nôtres.

Je l’imaginai alors dans un ciel étoilé, son traîneau tiré par des rennes en partance pour de nouvelles contrées, bravant le froid polaire afin de donner de la joie aux enfants du monde entier en leur apportant des jouets.

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Je repensais encore à sa grosse voix et me disais intérieurement que je ferais tout pour tenir ma promesse car il avait réalisé mon rêve : celui de le voir en personne.
Oui, le simple fait de l’avoir vu et entendu avait suffit à ravir mon coeur de petite fille insouciante que j’étais…

****

C’est alors que Maman nous dit :

« Vous étiez contents de voir le Père Noêl ? »

« Oui ! » nous empressâmes de lui crier à coeur joie.

« Vous avez vu les beaux cadeaux qu’il vous a apporté ? Venez les voir ! »

Maman nous entraîna à l’intérieur d’une pièce et nous fit montrer les cadeaux qui reposaient sur la moquette. Nous étions émerveillés devant tous ces jouets.

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« Wahou ! ils sont trop beaux nos vélos, Maman ! » dis-je toute excitée.

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« Wahou ! Et la grosse boîte de playmobiles Safari ! wahou ! trop bien ! t’as vu Cécile ? »

« Oui, j’ai vu ! On pourra bien s’amuser ! Je suis trop contente ! »

 

 

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Mon frère et moi, étions vraiment très heureux car nous avions eu les cadeaux de nos rêves.

« Maman ? où il est Papa ? Il était pas là quand le Papa Noêl est venu » dit Olivier en faisant une moue boudeuse.

« Il était aux toilettes, mon coco. Mais ce n’est pas bien grave, il le verra l’année prochaine. Vous êtes contents que le Papa Noêl soit venu chez nous ? »

« Oh oui ! en plus il avait une très grosse barbe ! Maman ? il doit être très vieux le Papa Noêl ! Sa barbe, elle était toute blanche ! » dit Olivier en faisant la grimace.

« Oui,mon coco, tu as raison, il est très vieux »

Soudain notre père fit son apparition.

« Coucou les enfants ! j’étais à l’étage. Maman m’a dit que vous aviez vu le Père Noêl pendant que je n’étais pas là. Comment il était ? Il était gentil avec vous ? »

« Oui, très gentil, Papa ! » s’empressa de lui répondre Olivier.

« Et il nous a donné tous les jouets qu’on voulait ! les vélos et les playmobiles ! » lui dis-je en souriant.

« Je suis content pour vous deux ! Ce sont de bien beaux cadeaux qu’il vous a apporté pour Noêl ! Moi, je n’ai pas pu le voir mais promis la prochaine fois je le verrai »

« Les enfants, il se fait tard » dit Maman. « Il faudra aller vous coucher maintenant et demain vous pourrez jouer avec vos playmobiles. D’accord ? Comme ça, vous pourrez vous amuser toute la journée avec vos jouets. Et vous avez vu comme la boîte était très grosse ? »

« Oui Maman, c’est vrai. La boîte, elle est géante ! Et demain on pourra mieux jouer, hein Olivier ? » dis-je en regardant mon petit frère de connivence.

« Oui ! super ! Ce sera trop bien demain ! Tu viens Cécile ? on va regarder encore la boîte »

Et nous voici tous les deux en train d’examiner sur toutes les coutures la fameuse grosse boîte de playmobiles Safari tout en nous exclamant sur les petites images qui se trouvaient au dos de celle-çi.
Nous faisions des commentaires sur tel ou tel personnage en vantant les mérites de chacun.

****

Après nous être soigneusement brossé les dents, nos parents vinrent nous souhaiter une bonne nuit en nous embrassant l’un après l’autre.
Quelques instants plus tard, nous dormions à poing fermés.

Bien au chaud, sous mes draps, je rêvais à la venue du bon vieux monsieur à la barbe blanche qui nous avait apporté de biens jolis cadeaux.

Je rêvais également au lendemain qui serait le jour le plus merveilleux de la terre, lorsque nous nous amuserions mon petit frère et moi, avec nos jouets tant désirés.

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Pour ton anniversaire, Maman

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Je souhaitai faire ce petit article pour exprimer tout l’amour que je ressens pour toi Maman…
En ce jour d’anniversaire, ce 28 Novembre 2015 : ma chère petite Mamounette d’amour que j’aime tant, je voulais te dédier cette page pour te dire à quel point je t’aime et que je t’aimerai pour toujours et à jamais…

Heureux Anniversaire Maman !

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Une petite surprise juste pour toi, en toute sincérité…

Ma belle mamounette adorée

Te voici à Namakia (Madagascar) à l’âge de 16 ans

 

Un petit souvenir de ton enfance :

Un jour, ta Maîtresse (une Religieuse originaire de la Suisse qu’on appelait « Soeur Myriam ») vous aviez demandé à toi ( tu devait avoir 12/13 ans) et à tes camarades de classe de bien vouloir apprendre par coeur une chanson d’école dont vous veniez de recopier les paroles sur vos cahiers de chants.

De retour à la maison, tu avais donc appris les paroles de ladite chanson mais comme tu n’aimais pas trop sa mélodie, tu décidas d’en apprendre aussi une autre que tu aimais particulièrement et dont le titre était : « Les Marionnettes » du chanteur Christophe. Un chanteur populaire qui était très à la mode à cette époque là et qui avait pas mal de succès.

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Certes, la chanson ne faisait pas partie du registre musical de l’enseignement auquel les instituteurs avaient pour habitude de partager avec leurs élèves mais qu’importe, du moment qu’elle te plaisait…

****

Le lendemain matin, durant le cours de chant, la Soeur Myriam désigna au hasard quelques élèves afin qu’il puisse chanter la fameuse chanson d’école puis vint enfin ton tour…

Tu te levas alors de ton banc puis tu commenças à entonner les premières notes de la mélodie que tu n’aimais pas beaucoup. Tu la chantas si parfaitement bien que la Soeur Myriam te félicita pour ta prestation. Avant de te rasseoir, tu te lanças et lui demanda timidement :

« Soeur Myriam, j’ai appris aussi une autre chanson que j’aimerais vous chanter s’il vous plaît… »

Quelque peu surprise, la Soeur Myriam te répondit :

« Une chanson ? Mais tu sais qu’elle ne comptera pas dans ta note car je vous avais demandé de n’apprendre que cette chanson que tu viens de nous chanter. Mais bon, je veux bien que tu nous la chantes. Quel est le titre de cette chanson Héliette ? »

« Le titre de la chanson est : « Les Marionnettes du chanteur Christophe… » lui dis-tu avec une petite voix mais néanmoins avec assurance et satisfaction car tu te réjouissais de pouvoir la chanter devant elle et tes camarades.

La Soeur Myriam ajouta :

« Mais ce n’est pas une chanson d’école ? Bon, je veux bien que tu nous la chantes mais comme je te l’ai dit tout à l’heure, elle ne sera pas notée. Vas-y Héliette, on t’écoute maintenant. »

Ce fut un très grand moment d’émotion pour toi lorsque tu commença à chanter les premières notes des « marionnettes ». Tu étais un peu intimidée mais fière de la chanter haut et fort et ce jusqu’au bout sans faire une seule fois trembler ta voix ni faire de fausses notes.

D’ailleurs, la Soeur Myriam ne put s’empêcher de te féliciter tellement tu l’avais merveilleusement bien chantée.
Quant à Tes camarades ils n’avaient eu de cesse de t’encenser car eux aussi avaient été bluffé par ta prestation musicale.
Il faut dire que tu avais une voix magnifique qui ne pouvait laisser quiconque indifférent lorsque tu te mettais à chanter toutes sortes de mélodies.

Et de toi même, tu étais consciente de ce fabuleux don que tu avais mais tu restais modeste car tu n’aimais pas trop te mettre au devant de la scène. Cependant, tu n’avais aucune gêne à chanter chez toi, dans ton cocon familial car tu t’y sentais pleinement heureuse et sereine.

Oui, chanter était ta passion et tes parents disaient de toi que tu étais le petit pinson de votre maison.
D’ailleurs, ne dit-on pas : « gai comme un pinson ». Un petit rappel s’impose pour ceux qui ne le savent pas : Les pinsons européens sont des oiseaux chanteurs et de ce fait les « Pinsonneux » les élèvent pour participer à des concours de chants.

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Je trouve que tes parents avaient bien eu raison de te comparer à ce joli petit oiseau chanteur.

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Déjà, lorsque tu étais enfant (dès l’âge de 8 ans) tu aimais beaucoup chanter et cette passion ne fit que s’accroître au fur et à mesure jusqu’à ce que tu atteignis ton adolescence où tu pris à ce moment là, un peu plus d’assurance par rapport à ta voix.

Tous les dimanches matins, toi et ta famille aviez pour habitude d’aller à la messe (à la petite église de Namakia à Madagascar) et tu ne manquais jamais de chanter avec allégresse chaque chant religieux en faisant ressortir du plus profond de ton être et de ton âme toute la puissance de ta voix d’alto.

Etant de religion catholique, tu aimais beaucoup te rendre dans cette église pour prier car tu avais la foi en notre Seigneur et que tu appréciais chanter tous ces chants liturgiques que tu trouvais beaux et mélodieux. De plus, ils te permettaient de travailler ta voix et de l’embellir un peu plus davantage.

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Découverte des musiques de chambre :

Dans ton école de Namakia (à Madagascar), lorsque toi et tes camarades de classe aviez cours de dessin, ta Maîtresse d’école, la Soeur Myriam aimait bien vous faire écouter ses vinyles de musique classique tel que le célèbre compositeur Wolfgang Amadeus Mozart ou encore Bethoveen, ect…

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Ce fut d’ailleurs à cette période là que tu commenças à apprécier les musiques de chambre.

En effet, lorsque tu écoutais ce genre musical, tu étais encore plus inspirée et ton imagination devenant fertile, tu prenais encore plus de plaisir à dessiner (toi, tes frères Christian et Francis ainsi que ta soeur Denise aimiez bien dessiner à vos heures perdues car c’était votre grande passion. Il arrivait également que Christian, Francis et toi réalisiez des bandes dessinées. Tout ceci pour dire à quel point vous étiez doués pour le dessin dans la famille et ce dès votre plus jeune âge.)

Un jour tu demandas à la Soeur Myriam si elle pouvait te prêter un de ses disques classiques, notamment le vinyle de Mozart (l’un de tes préférés) afin de pouvoir l’écouter bien tranquillement chez toi.

Elle en fut d’abord agréablement surprise puis te répondit que oui car elle était très fière de constater que tu aimais bien la musique classique.
Et inutile de dire que tu t’en réjouissais déjà à l’avance car tu pourrais le réécouter à loisir et autant de fois que tu le voudrais.

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Lorsque tu avais du temps libre devant toi, tu ne pouvais t’empêcher de chanter car cela te procurait de la joie. Ta famille (Tes parents : Irène et Théodore ainsi que tes frères et soeurs : Solange, Christian, Denise, Francis, Alain et Patricia) savait que tu avais beaucoup de talent en la matière et que tu rêvais d’être une chanteuse.

Ta meilleure amie (Renée) le savait aussi puisque vous aimiez bien chanter ensemble vos airs préférés.

Il pouvait t’arriver de chanter rien que pour ta Maman ou ton papa ou même devant tes soeurs aînées (Solange et Denise) rien que pour le plaisir ou tout simplement parce qu’ils te le demandaient car ils aimaient bien écouter ta jolie voix.

Dans ces moments là tu ouvrais ton coeur et ton âme car tu adorais leur faire plaisir. Oui, tu avais le don magique de vouloir toujours les rendre heureux, les rassembler.

Ta Maman était ta plus grande fan et elle te demandait souvent de lui chanter une ou plusieurs de ses chansons favorites des artistes suivants : Alain Barrière, Salvatore Adamo ou encore Charles Aznavour…

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Dans ces instants là, vous partagiez toutes les deux de grands moments de complicité et d’émotion car tout comme toi elle aimait la musique alors le simple fait de voir ses jolis yeux noirs pétiller de bonheur suffisait à te procurer une immense joie.

Ta soeur aînée Solange aimait bien également lorsque tu lui chantais les chansons de son artiste préférée : Dalida car elle trouvait que ta voix ressemblait beaucoup à celle de l’artiste.

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En effet, tu arrivais facilement à imiter la voix si particulière de Dalida en roulant les R, si bien que Solange en était totalement admirative. D’ailleurs, avant de chanter tous les airs préférés de son artiste, elle ne manquait jamais de te demander de chanter toujours en premier lieu sa chanson fétiche qui n’était autre que « Gondolier » interprétée par Dalida.

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Le plaisir de chanter en duo :

Souvent, il pouvait t’arriver de chanter avec ta meilleure amie « Renée » (ton amie d’enfance) car en matière de chant, vous étiez vraiment deux inséparables.
Vous chantiez à tue-tête et d’ailleurs vos parents ne manquaient jamais de vous dire que vous aviez vraiment de la voix, toutes les deux !

Vous aimiez chanter ensemble toutes sortes de chansons des artistes suivants : Dalida, Salvatore Adamo, Marie Laforêt ou encore Christophe…

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Chanter, faisait parti de l’un de vos passe-temps favoris et il faut dire qu’à ce sujet, vous vous accordiez fort bien…

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La passion pour le chant et la musique :

Le chant faisait donc parti intégrante de ta vie et tout comme le peuple Malgache qui aime chanter (à savoir que le Malgache a une âme de chanteur et de musicien) tu avais la passion de la musique dans le sang.

Chanter pour toi était comme une seconde nature…

Dans la maison de tes parents, vous aviez un transistor et tu aimais bien écouter les dernières nouveautés qui passaient sur les ondes. Dès lors où il y avait une chanson qui te plaisait, tu prenais tout de suite ton cahier pour y recopier les paroles de celle-çi afin que tu puisses l’apprendre par coeur et pouvoir par la suite la chanter.

Tu avais aussi un mange-disque qui te permettait d’écouter tes vinyles préférés. Pour dire, à quel point tu étais une grande mélomane et que pour toi c’était tout à fait impossible de vivre sans musique !

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Aujourd’hui, rien n’a changé puisque tu es toujours autant passionnée de musique et d’ailleurs nous avons les mêmes goûts musicaux toi et moi.

Cela peut aller de Kendji Girac, Lady Gaga, Enrique Iglesias, Florent Pagny à Shy’m, Johnny Hallyday ou encore aux musiques d’ambiance des îles, jusqu’aux musiques de films telles que : la BO de 1492 Christophe Colomb, Gladiator ou encore Out of Africa…La liste n’est pas exhaustive.

Voici ta Musique du moment que tu adores écouter actuellement :

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Tes registres sont très variés et on se ressemble beaucoup de ce côté là vu que nous sommes deux mélomanes…
Et non seulement tu es une passionnée de musique, mais tu adores aussi danser…

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La danse :

C’est d’ailleurs grâce à toi si j’ai appris un jour, à faire mes premiers pas de danse rien qu’en te regardant danser sur la piste…
Et depuis ce jour, je suis devenue (sans me vanter) une excellente danseuse tout comme toi…
Ce fut Papa qui t’appris à danser car il était lui-même un excellent danseur qui savait dès son plus jeune âge danser le rock, la valse, le paso doble, ect…

Et jusqu’à présent, Papa et toi, dansez superbement bien et je dois bien avouer que j’adore vous regarder lorsque vous êtes sur la piste de danse.
Concernant notre famille, je dois dire que la relève est bien assurée puisque la danse fait partie aussi de l’une de mes innombrables passions…

Du coup, on sait très bien danser (Toi, Papa et Olivier) ! si bien que les pistes de danses n’ont aucun secrets pour nous car nous avons le swing et le rythme dans la peau ! ce qui n’est pas donné à tout le monde !

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Pour terminer ma page en l’honneur de ton anniversaire :

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Je voulais te dire que tu incarnes pour moi : la loyauté, la sincérité, l’honnêteté, la tempérance, l’harmonie et la générosité sans oublier l’éclat de ta beauté dont j’ai hérité…

Et moi je suis fière d’être ta fille, d’être ta petite Cécile…

C’est pourquoi je souhaitai te dédier cette page en ton honneur car je trouve que l’on ne dit jamais assez « je t’aime » aux personnes que l’on aime…

Aujourd’hui comme hier et pour tous les autres jours à venir : « Je t’aime Maman ».

mamounette à moi

Je te souhaite un très bon anniversaire !

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Ta fille Cécile.

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Voici les paroles de la chanson : « Les Marionnettes » du Chanteur « Christophe » :

Refrain
Moi je construis des marionnettes
Avec de la ficelle et du papier
Elles sont jolies les mignonnettes
Je vais, je vais vous les présenter

L’une d’entre elles est la plus belle
Elle sait bien dire papa maman
Quand à son frère il peut prédire
Pour demain la pluie ou bien le beau temps

Refrain
Moi je construis des marionnettes
Avec de la ficelle et du papier
Elles sont jolies les mignonnettes
Je vais, je vais vous les présenter

Chez nous à chaque instant c’est jour de fête
Grâce au petit clown qui nous fait rire
Même Alexa cette pauvrette
Oublie, oublie, qu’elle a toujours pleuré

Refrain
Moi je construis des marionnettes
Avec de la ficelle et du papier
Elles sont jolies les mignonnettes
Elles vous diront, elles vous diront
Que je suis leur ami, que je suis leur ami
Que je suis leur ami, leur ami, leur ami