Étiquette : conakry

Ma petite étoile 🌟

Pour toi, mon Papa… Ma petite étoile…

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Un séduisant jeune homme très charmeur…

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Aimant déjà beaucoup les voyages….

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Un charme fou… On comprend pourquoi Maman tomba amoureuse de toi et toi d’elle rien qu’en la voyant sur une certaine plage déserte de Madagascar portant le nom de « Empassy Bueny ». Tu avais ce jour-là succombé à sa grande beauté… Tu étais  tombé très amoureux de celle qui serait devenue un beau jour ta femme… Vous étiez véritablement faits l’un pour l’autre ❤…

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Deux belles âmes soeurs ❤❤… Deux destins qui devaient se rencontrer dans la Grande Île de Madagascar…

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Une histoire d’amour qui dura très longtemps… 49 ans !!! ❤

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Un souvenir de ta 1ère Communion… Cet ange te protégeait tout au long de ta vie. Tu le gardais bien précieusement dans tes affaires… Aujourd’hui, c’est un honneur pour moi de le garder à mon tour, bien précieusement…

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En ce dimanche 17 Juin 2018, je pense à toi…

Je revois encore ton joli sourire lorsque je te souhaitais une bonne fête des Papas…

Lorsque je t’offrais des petits cadeaux accompagnés d’une jolie carte…

Une carte que tu aimais lire à haute voix tant cela te faisait plaisir…

Et quel plaisir des yeux que celui de te voir heureux en ces jours de fête des pères…

Tu sais… je revois tant de souvenirs de toi que je ne peux m’empêcher de verser quelques larmes….

Tu me manques tant… Je n’y peux rien… C’est ainsi…

Ton absence est si dure à vivre….

Mais comme tu peux le voir… je n’ai pas pu m’empêcher de te dédier encore un article car j’y tenais tout simplement…

Pour moi, c’est juste une magnifique preuve d’amour…

Une preuve que je t’aime fort…

Et quoi de plus beau que de pouvoir parler de toi…

Cela veut dire que je ne t’oublie pas et que tu restes dans mes pensées…

C’est pourquoi je tenais à te souhaiter aujourd’hui une bonne fête des Papas et même si tu n’es plus à nos côtés…

Oui… même si tu n’es plus là car je sais que tu nous regardes de ton nouveau monde et que tu nous écoutes…

Tu es notre petite étoile d’amour….

Tu nous éclaires de ta rayonnante clarté et tu nous protèges…

Tu avais tant de bonté en toi…

Oh Papa… Je t’aime tant…❤

Je ne cesserai jamais de te souhaiter ta fête des Pères en pensant très fort à toi…

Tu restes à jamais dans mon cœur… 💘

Un cœur qui te pleure encore et encore…

Je t’aime 💘…

Ta fille, Cécile ❤

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Petits souvenirs de ton parcours professionnel dont je suis si fière :

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Un pin’s de la Société « SAGA » pour laquelle tu travaillais en Afrique. Une expatriation merveilleuse à travers plusieurs pays : Madagascar en 1968, Côte D’Ivoire en 1980, Guinée en 1987, Tchad en 1989, Madagascar en 1992… Des voyages que je n’oublierai jamais… De jolis souvenirs passés à l’étranger en famille que je garde jusqu’à présent en mémoire…

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Montre de la Société Saga… je la garde bien précieusement en souvenir de toi 💗.

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Voici quelques chansons pour toi 💘 : Je sais que tu les écouteras avec plaisir et beaucoup d’émotions :

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Je t’aime fort mon Papa 💖💖💖. Je te garde dans mon coeur pour toujours ❤❤

Métamorphose 🦋

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Je me souviens encore d’un joli souvenir de mon enfance passée en Guinée à Conakry. C’était dans les années 88 et j’avais 11 ans. Mon petit frère, quant à lui était âgé de 10 ans.

Maman adorait nous faire découvrir tout ce qui était en relation avec la nature : aussi bien dans le domaine végétal qu’animal.

Depuis que nous vivions en Guinée, nous avions déjà appris pas mal de choses sur ces divers sujets et je dois bien avouer que nous aimions bien les découvrir au fur et à mesure car en matière de bestioles, la Guinée en regorgeait de toutes sortes.

Et il ne fallait pas aller bien loin pour pouvoir les observer.

En effet, le jardin de notre maison de fonction était un véritable sanctuaire pour dénicher diverses espèces d’insectes…

Mon frère et moi étions à un âge où nous voulions tout savoir sur le règne animal et végétal. Quoique pour ma part, je préférais de loin les végétaux…

Par contre, mon frère lui, aimait bien les deux (le monde végétal et animal) et en savait déjà un rayon par rapport à moi car il se documentait beaucoup concernant ces deux sujets qu’il affectionnait particulièrement.

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L’expérience :

Ce jour-là, je m’en souviens encore comme si c’était hier. Maman voulait nous faire montrer une petite expérience qu’elle avait faites déjà elle-même lorsqu’elle était enfant et qu’elle vivait à Madagascar à Namakia.

A cette époque là, elle avait à peu près le même âge que nous et aimait bien explorer la nature et ses insectes environnants.

Il fut donc primordial pour elle de nous faire montrer à son tour, ladite expérience et je dois bien avouer que nous étions déjà très excités et impatients, mon frère et moi, de pouvoir enfin la découvrir…

Avant de nous entraîner dehors, elle prit une grosse boîte d’allumettes vide qu’elle transporta avec elle et nous dit qu’elle en aurait besoin au moment voulu.

boite

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Exploration dans notre jardin :

Maman, mon petit frère et moi sortîmes donc dehors et nous retrouvâmes dans notre charmant jardin puis elle nous dit sans plus attendre qu’elle était à la recherche d’une chenille à papillons pour pouvoir réaliser sa fameuse expérience.

Au bout de quelques instants, elle finit par en trouver une qui était collée à l’envers sur une des feuilles d’un petit arbuste.

papillon cocon

Elle commença alors à la décoller tout doucement car elle était fragile et qu’il ne fallait pas trop la manipuler avec les doigts puis, une fois décollée de sa feuille, elle la déposa bien délicatement à l’intérieur de la boîte d’allumettes qu’elle tenait toujours dans sa main.

La chenille en question s’était déjà enroulée dans son cocon de soie et remuait encore légèrement à l’intérieur de celui-çi car elle n’était pas tout à fait arrivée au stade de sa transformation en chrysalide.

En effet, maman voulait tout d’abord nous faire découvrir l’évolution de celle-çi lorsqu’elle s’était à peine enturbannée dans son fil de soie.

C’est pourquoi, elle avait fait exprès de la choisir à ce stade de mutation afin que nous puissions observer par la suite, chaque détail de sa future transformation…

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Petite parenthèse : La chenille :

papillon guinée

La chenille est la larve éruciforme des papillons. Certains hyménoptères dont les larves ressemblent beaucoup à celles des lépidoptères sont appelées fausse-chenille.

La chenille, une fois arrivée à son plein développement, s’enveloppe dans un cocon afin de se transformer en chrysalide qui va à son tour devenir l’insecte adulte.

Seules certaines espèces de chenille tissent autour d’elles un véritable cocon pour se mettre à l’abri en vue de leur nymphose (la nymphose étant le passage à l’état de nymphe, que l’on appelle chrysalide chez les papillons).

chenille pour papy

D’autres se contentent de se fixer à un support par une ceinture de soie, fil sécrété de la même manière, mais en faible quantité.

D’autres encore s’enterrent dans l’humus à faible profondeur, dans une loge plus ou moins soyeuse : c’est le cas de la plupart des Sphinx.

chenille chenille

  1. Tête 
  2. Thorax
  3. Abdomen
  4. Segment
  5. Corne post-abdominale
  6. Fausses pattes
  7. Stigmate
  8. Pattes
  9. Pièces buccales

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Observation de la bestiole :

En ce qui concernait notre petite expérience, notre chenille avait d’ores et déjà tissé autour d’elle son fameux cocon (pas dans son intégralité) si particulier qui était encore transparent et pas tout à fait opaque puisqu’on pouvait encore la voir à l’intérieur.

En effet, je pouvais aperçevoir son étrange petite tête ainsi que son corps de couleur vert clair qui continuait à se mouvoir dans sa fine enveloppe blanchâtre.

A l’intérieur de son fin cocon, la bestiole semblait tout droit venir de la planète Mars tellement elle avait un drôle d’aspect. On aurait dit un petit alien…

Cela me faisait bizarre de pouvoir l’observer ainsi en direct, sur toutes les coutures et non dans un documentaire animalier.

C’était bien plus intéressant et je dois bien avouer assez fascinant de la regarder et de la jauger dans les moindres détails.

Elle paraissait à la fois forte et fragile : d’une part à cause de son cocon dont elle était prisonnière mais d’autre part, bien vivace lorsque qu’elle remuait de temps en temps à l’intérieur de celui-çi.

En somme, ce petit être si bizarre et si petit soit-il avait déjà une certaine force de caractère qui ne nous laissait pas indifférent, mon frère et moi.

Elle avait réussi à attiser notre grande curiosité et nous étions déjà très impressionnés par elle…

Mais il n’empêche qu’elle me faisait également un peu peur étant donné que je n’aimais pas trop le monde des insectes…

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La bestiole dans sa boîte d’allumettes :

Notre petite trouvaille à l’intérieur de sa boîte d’allumettes légèrement entrouverte ; maman, mon petit frère et moi rentrâmes à nouveau à l’intérieur de notre maison.

Maman déposa la boîte sur l’une des étagères du grand buffet de notre salon. Ainsi, nous pourrions voir facilement l’évolution de la fameuse chenille lorsque nous le souhaiterions…

« Voilà les enfants. Vous avez vu que la chenille remuait encore à l’intérieur de son cocon. Ensuite, de plus en plus, elle va le consolider pour se transformer enfin en une chrysalide » dit-elle en nous souriant.

Olivier était beaucoup plus curieux que moi et lui demanda presque aussitôt :

« Maman ? Est-ce que la chenille va bien respirer ? »

« Mais oui Olivier. Regarde, j’ai laissé entrouverte la boîte pour justement qu’elle ait son oxygène. Ne t’inquiète pas. Tout ira bien pour elle jusqu’à ce qu’elle se transforme en chrysalide »

« Chouette ! On verra toute sa transformation alors ? » dit-il dans un large sourire.

« Eh oui mon Coco ! Toi et ta soeur pourrez voir toute son évolution en direct. Ce sera bien mieux qu’un documentaire télévisé ! »

En ce qui me concernait, je n’osais pas trop toucher la boîte où était logée cette étrange bestiole mais cela m’intéressait tout de même. Il est vrai que je n’aimais pas trop le monde des insectes mais en ce qui concernait celle-çi, j’avais envie de connaître son évolution.

Et puis maman m’avait assuré que la bestiole en question ne pourrait guère s’enfuir vu que la boîte d’allumettes n’était que légèrement entrouverte. D’ailleurs, en voyant mon air inquiet, maman se mit à rire.

« Mais ne t’inquiète pas Cécile ! Tu vois bien que cette chenille est enroulée dans son cocon. En plus, bientôt elle ne bougera plus du tout. Crois-moi, tu ne risques rien. Et lorsqu’elle commençera à sortir de son cocon, maman t’a déjà dit qu’on irait ensemble dehors pour qu’elle puisse déployer ses ailes. D’accord ? Tu es rassurée maintenant ma Poupoule ? »

« Oui, maman » dis-je dans un timide sourire quelque peu crispé.

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Olivier, contrairement à moi était fou de joie. De temps en temps il ne pouvait pas s’empêcher de regarder par l’ouverture de la boîte pour y observer notre petite chenille.

Une fois qu’il l’avait pour la énième fois observée sur toutes les coutures ; il revenait alors en sautillant vers moi qui était sagement installée dans le canapé du salon en train de jouer à un jeu vidéo puis invariablement il me disait avec beaucoup d’enthousiasme :

« Cécile ! J’ai encore regardé la chenille. Elle remue toujours un peu. J’ai hâte qu’elle devienne une chrysalide comme maman nous a dit »

Sachant qu’il affectionnait particulièrement le monde des insectes, je lui demandais alors :

« Et tu sais ce que c’est une chrysalide ? »

« Biensûr. Maman nous a déjà expliqué. Et puis j’ai aussi appris en lisant mon magazine « Sciences et vies Junior ». Tu sais, c’est trop incroyable ces bêtes là ! Moi, en tout cas je les aime bien. Et toi ? »

« Oui ça va. De toute façon, maman a dit que la chenille ne pouvait pas s’enfuir de la boîte… » dis-je avec une pointe d’appréhension dans la voix.

« Pfff ! N’importe quoi ! Tu vas pas avoir peur aussi de cette chenille ! Bientôt, elle ne pourra plus bouger du tout. Et puis maman nous a dit qu’elle ne voulait pas qu’elle sorte totalement de sa chrysalide lorsqu’elle deviendra un papillon. T’as rien à craindre du tout Cécile ! Je t’assure ! T’es trop inquiète toi ! Allez, viens la voir de plus près avec moi » dit-il en m’attrapant déjà par le bras.

« Oui ! Attends, j’éteins d’abord mon jeu vidéo puis je viens tout de suite la voir avec toi » dis-je un peu à contre-coeur.

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Quelques instants après, j’étais à ses côtés en train d’observer l’étrange bestiole qui n’était vraiment pas jolie…

Quant à mon frère, lui, il semblait totalement sous le charme de ladite bébête. Il en était littéralement fasciné.

papillon vert

J’aimais bien le regarder en train de s’extasier et s’exclamer au sujet de celle-çi. Il faut dire qu’il adorait tout ce qui se rapportait à la nature. Tout l’intriguait à ce sujet. Le monde des insecte l’émerveillait. A ce sujet, il ressemblait énormément à maman lorsqu’elle avait son âge. Il était d’ailleurs autant curieuse qu’elle et voulait toujours tout savoir et plus particulièrement sur ces chères insectes…

Oui, j’aimais bien le regarder en train d’observer notre chenille. C’est pourquoi il est tellement facile pour moi de vous raconter dans les moindres détails ce joli souvenir de mon enfance.

Pendant qu’il observait la bestiole, moi, j’immortalisais cet instant dans un coin de ma tête tout en ne sachant pas qu’un beau jour j’aurais souhaité le retranscrire à l’écrit et qui plus est dans le vaste monde du virtuel.

Et puis, comme je vous l’avais déjà dit dans un de mes nombreux articles de souvenirs, Olivier ne m’avait jamais fait un sale petit tour de gamin comme le font certains petits frères envers leurs soeurs.

Non, je dois bien avouer qu’il n’était pas du tout comme ça. Il savait que j’avais peur des insectes et que j’en avais une sainte horreur ; d’ailleurs il s’en moquait parfois mais jamais il n’allait plus loin que ça en m’en lançant une sur moi par exemple. Non, et fort heureusement d’ailleurs, sinon je n’aurais guère apprécié et cela aurait valu à mes yeux, d’être une trahison, ni plus, ni moins !

Bref, j’étais surtout intriguée par mon jeune frère.

Le voir autant passionné par ces étranges bestioles me sidérait quelque peu mais je finissais par m’y adapter. Sans doute était-ce déjà l’amour inconditionnel d’une soeur aînée envers son petit frère car il faut bien que je l’avoue, j’était totalement attendrie par lui.

C’était disons plutôt lui qui me fascinait autant que la petite bestiole.

Et vous me diriez alors pourquoi ? Tout simplement parce que d’une part je l’aimais et que d’autre part, je le trouvais très débrouillard pour son jeune âge et très vif d’esprit.

C’était déjà un véritable trombe de l’air qui adorait explorer, s’aventurer, trifouiller, fouiner sans peurs ni craintes dans à peu près tout et n’importe quoi… Un vrai petit aventurier qui était avide de savoir et de tout connaître sur notre belle et si vaste nature…

J’étais tout l’inverse, c’est pourquoi je l’admirais tant car contrairement à lui, je n’étais pas une fanatique de la nature et encore moins des insectes…

Non, moi c’était de grimper sur MON MANGUIER VOYAGEUR , de me jucher sur la plus haute des branches afin d’admirer le ciel, les nuages, les oiseaux, l’océan, les vagues, ressentir le vent, laisser les rayons du soleil me chauffer le visage et le corps et observer de temps en temps, mon cher petit frère en train de jouer en bas sur la terre ferme avec tous ces étranges insectes…

fourmi noire

 

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Je lui laissai bien volontiers ce plaisir et préférais le regarder du haut de mon arbre, en train de s’extasier sur telle ou telle espèce d’insecte qu’il venait de dénicher…

A le voir ainsi si débrouillard et si méticuleux avec ces bébêtes, je me disais souvent au plus profond de moi-même qu’il était l’aîné et que moi, j’étais sa petit soeur… Je ne ne sais pas pourquoi mais je le pensais réellement à cette époque là. Il semblait si sérieux et attentionné envers la nature qui l’entourait alors que moi j’en étais parfaitement désinvolte.

Ce n’était pas péjoratif pour moi de penser que j’étais sa petite soeur, bien au contraire puisque cela me réconfortait de le savoir différent de moi. De le savoir si audacieux et si aventureux…

Tout ceci pour vous dire que notre chenille était certes une formidable découverte mais découvrir le côté explorateur de mon jeune frère l’était tout autant…

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Quelques jours après (disons 5 jours plus tard), notre fameuse chenille ne bougeait plus du tout comme si celle-çi était morte mais ce n’était pas du tout le cas.

En fait, son enveloppe corporelle avait totalement changée d’aspect et de couleur. Elle semblait plus solide qu’avant et sa teinte était entre le marron et le beige clair.

marron beige chrysalide

Olivier en était davantage fasciné car il savait que bientôt la chrysalide deviendrait un majestueux papillon.

Il trépignait d’impatience et ne cessait de me répéter :

« T’as vu Cécile ! ça y est ! c’est comme maman nous a dit ! Bientôt, elle va déchirer sa chrysalide. J’ai trop hâte ! et toi ? »

« Moi aussi » dis-je dans un petit sourire.

Je ne sais pas pourquoi mais à cet instant précis où je lui parlais, j’étais vraiment sincère. J’avais hâte également de voir enfin l’envolée de cette bestiole.

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Petite parenthèse : La chrysalide :

chrysalide transf

Chez les insectes holométaboles (c’est-à-dire aux métamorphoses complètes, par exemple les papillons et les abeilles), qui effectuent deux mues de métamorphose, la chrysalide est le stade de développement intermédiaire entre la larve et l’adulte.

Les chrysalides durcissent et changent de couleur. Les papillons selon les espèces se métamorphosent au bout d’une semaine.

Quelques heures avant l’émergence du papillon, l’enveloppe de la chrysalide devient transparente chez certaines espèces et laisse apparaître les couleurs des papillons.

Lorsque les segments abdominaux se distendent, l’émergence est imminente. Un autre nom pour désigner ce stade intermédiaire est la nymphe.

chrysalide papillon

Une des caractéristiques de la nymphe est qu’elle ne se nourrit pas (ses pièces buccales et son tube digestif subissent aussi une métamorphose importante) et qu’elle vit sur ses réserves.

La nymphe des lépidoptères est souvent appelée chrysalide. La nymphe peut, selon les espèces, être protégée par un cocon.

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La métamorphose :

Voici une vidéo intéressante sur la mutation d’une chenille à papillon : ici, il s’agit du Papillon Monarque.

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Deux jours plus tard, maman s’écria :

« Regardez les enfants ! Venez voir ! Vite ! La bête est en train de crever son enveloppe. Vous voyez, regardez bien »

Je n’en revenais pas et je dois bien avouer que j’en fus littéralement subjuguée.

En effet, l’étrange bête semblait pousser avec sa tête la fibre du cocon dans lequel elle était enfermée.

De nouveau (comme au tout début, où maman l’avait décollée de sa feuille), l’insecte bougeait à l’intérieur de son enveloppe qui était très épaisse et opaque.

Sous nos yeux d’enfants émerveillés et fascinés, la vie naissait.

Un petit être voulait sortir de sa prison qui l’avait pourtant protégée jusqu’alors car il était tout simplement désireux de connaître la liberté…

Du coin de l’oeil, j’observais également mon petit frère et j’étais heureuse de le voir heureux…

« Regarde maman, il vient de passer sa trompe. Il va pas tarder à sortir de sa chrysalide. Hein, pas vrai maman ? »

trompe papillon

« Oui, mon Coco ! Effectivement. D’ailleurs, nous allons vite aller dehors, maintenant. Venez, suivez-moi. Vite, il va pas tarder à sortir entièrement de son cocon »

Maman transporta avec elle la boîte d’allumettes dont elle avait retiré complètement le couvercle et sortit rapidement dehors avec nous, à ses côtés.

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L’envolée majestueuse :

le papillon et son cocon

A présent, le papillon dont les ailes étaient froissées et fripées ne tarderait plus à sortir de son épais cocon.

Il se débattait tant bien que mal mais s’arrêtait de temps en temps car il était encore faible.

Il se tortillait dans tous les sens et ne cessait de fissurer son cocon à force de se débattre.

Les antennes de sa tête étaient d’ores et déjà sorties à l’extérieur ainsi que ses ailes et bientôt la coque si épaisse de son enveloppe ne tarderait pas à se détacher de son abdomen.

« Maman ! Cécile ! Regardez ! ça y est ! il vient de sortir totalement de son cocon ! Vous avez vu ?? Wahou ! Il est trop beau ! T’as vu les couleurs de ses ailes Cécile ? » s’exclama Olivier en me les montrant du doigt.

« Oui. Ses ailes sont jolies » répondis-je tout bas, sous le coup de l’émotion et de la fascination.

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Maman était vraiment heureuse de nous faire découvrir en direct ce qu’elle même avait vécu des années auparavant lorsqu’elle n’était qu’une enfant.

« Vous voyez les enfants. Voilà ce que Maman avait vu lorsqu’elle était petite fille à Madagascar et dont je vous parlais à chaque fois à Sausset-Les-Pins. C’est beau, non ? »

« Oh oui Maman ! » répondit aussitôt mon petit frère qui ne cessait de sourire tellement il était émerveillé.

« Il va bientôt s’envoler Maman ? »demandais-je un peu intriguée.

« Oui, ma Poupoule. Il ne va plus tarder »

J’étais aux anges de voir ma mère et mon petit frère si complices vu qu’ils aimaient bien les papillons puis spontanément je fis une bise à Maman comme pour la remercier de cet instant, de ce partage qu’elle venait de nous faire vivre.

« Voilà ! il va s’envoler ! » s’exclama Olivier en tapant dans ses mains.

« Oui, mon Coco ! Il va s’envoler, maintenant » dit Maman, les yeux brillants de joie.

A cet instant précis, Olivier ne put s’empêcher d’effleurer les ailes du papillon.

« Ses ailes sont douces » chuchota t-il.

Et à peine eut-il prononcé cette phrase, que le papillon étira ses ailes et commença à voleter maladroitement vers la branche la plus basse d’un arbuste.

papillon

Il s’y posa dessus puis commença à se faire une petite toilette à l’aide de ses longues pattes qu’il ne cessait de mouvoir vers sa petite tête.

envol du papillon

Au bout de quelques instants, il quitta sa branche puis vola davantage plus haut jusqu’à ce qu’on ne puisse plus l’aperçevoir du tout.

En effet, il venait de voler par dessus le haut mur de clôture alvéolé qui faisait face à la mer.

Sans doute avait-il été attiré par l’océan. Nul ne le saura jamais.

Quoi qu’il en soit, nous avions assisté en direct, mon frère et moi à sa majestueuse envolée vers le vaste monde.

butter vole loin

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Un spectacle magnifique de la nature que je tenais à vous décrire dans les moindres détails à travers cet article et que je n’oublierai jamais.

Interview de Lauraline Aday

Récemment, une jeune auteure qui se nomme Lauraline Aday m’a nominée le 29 Janvier 2016 afin de répondre à son interview.

Voici l’article qu’elle avait publié ce jour-là concernant sa nomination pour le Liebster Award :

liebster-award

Je l’ai rencontrée sur la plateforme de WordPress en Janvier 2016 et depuis on se follow.

C’est une personne très sympathique et spontanée. Tout ce que j’aime à vrai dire !
Je trouve qu’elle a beaucoup de talent dans le domaine de l’écriture qui est sa passion.

Voici un extrait de son roman qu’elle a écrit il y a un an et que vous pourrez lire (personnellement j’ai vraiment apprécié !) afin de découvrir son univers littéraire. Le titre de son roman est :

Penthésilée

A ce sujet, elle recherche un éditeur qui voudrait bien le publier alors si jamais vous lisiez cet article, n’hésitez pas à lire son oeuvre…

J’espère de tout coeur que son rêve pourra enfin se réaliser car elle le mérite vraiment vu qu’elle écrit fort bien !

Merci encore à toi Lauraline de m’avoir invitée à participer à ton interview qui me ramena loin en arrière dans mes souvenirs par certaine de tes questions…

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Et voici son interview : 11 choses que Lauraline aimerait savoir sur moi :

1. Depuis quand écrivez-vous ?

Lorsque j’étais âgée de 10 ans, mes parents m’avaient offert un journal intime pour mon anniversaire. Ce fut à partir de ce moment là que je commençai à y écrire mes instants les plus précieux et je dois dire qu’il y en avait beaucoup. J’adorais ce journal (que j’ai malheureusement égaré depuis) car il me permettait de m’évader et de rêver.

D’aussi loin que je m’en souvienne, je n’y écrivais que des choses positives et heureuses vu que j’étais une enfant très épanouie et si insouciante…Je me souviens encore de sa couverture avec la fameuse Panthère rose qui était dessinée dessus. Il restera pour moi un merveilleux souvenir d’écritures…

panthère pink

2. Quel est le premier texte que vous ayez écrit ?

Lorsque je vivais en afrique (Tchad à N’Djamena), je me souviens que j’avais écrit une petite histoire qui parlait de loups-garous. Je l’avais écrite dans un grand cahier de format A4 dont la couverture était rigide et brillante. C’était une histoire assez longue (10 pages recto-verso) dont j’étais particulièrement fière et qui avait pour titre : « La mutation ».

J’avais 14 ans et je dois bien avouer qu’à cette époque là j’adorais tout ce qui se rapportait au domaine du fantastique et de la science fiction.

D’ailleurs, je n’ai pas beaucoup changée à ce sujet puisque c’est toujours le cas aujourd’hui.

loup gare au loup

3. Est-ce que vous planifiez toute votre histoire, ou est-ce que vous vous lancez « au feeling » ?

J’ai pour habitude de tout planifier dans ma vie de tous les jours mais bizarrement pas dans le domaine de l’écriture.
En ce qui concerne mes écrits, je fonctionne uniquement au feeling.

J’ai une idée qui me traverse subitement l’esprit puis mon imagination commence alors à galoper un peu dans tous les sens et à partir de ce moment là, je jette à la volée quelques phrases ou/et mots sur une feuille afin de ne rien oublier.

 

4. Avez-vous déjà fini d’écrire un roman ? Quel est son titre et de quoi parle-t-il ?

J’ai toujours aimé écrire depuis que je suis toute jeune mais lorsque j’ai commencé à me lancer véritablement c’était dans les années 2009. J’étais alors âgée de 32 ans.

Ayant la nostalgie de mon passé d’expatriation à travers l’Afrique (Guinée à Conakry, Tchad à N’Djamena et Madagascar à Antananarivo), j’avais décidé de retranscrire mes plus beaux souvenirs passés là-bas, sous forme d’anecdotes.

Voici un de mes plus beaux souvenirs que vous pourrez découvrir et qui à pour titre :

Le manguier voyageur

 

5. Qu’est-ce que vous aimez écrire ?

J’aime écrire mes souvenirs d’enfance passés en Afrique où en France à Marseille.

J’aime également inventer des petites histoires au gré de mon imagination. Les sujets peuvent être très vastes et variés. Je n’ai pas spécialement de préférence. Là aussi, je fonctionne au feeling. Il est vrai que j’aime bien les thrillers mais pas que…

 

6. Quel est votre lieu favori pour écrire ?

J’écris principalement dans ma chambre via mon fidèle ordinateur portable. C’est mon endroit favori car je m’y sens bien, tout simplement.

Mes sources d’inspirations me viennent en écoutant des musiques de films (mais pas que, puisqu’actuellement j’aime bien écouter en boucle « Love me like you do » d’Ellie Goulding) sur mon ordinateur.

Mon imagination s’envole et à partir de ce moment là je me mets à pianoter sur mon clavier durant des heures.

D’ailleurs, je ne vois jamais le temps passer lorsque j’écris…

 

7. Quel est votre auteur / livre préféré ?

Mon auteure préférée est sans conteste : Mary Higgins Clark et ce depuis de nombreuses années…

Pourquoi cette auteure ? Lorsque je vivais à Madagascar à Antananarivo et que j’avais 16 ans, je me souviens que j’avais un beau jour emprunté un livre à la bibliothèque de mon lycée (Lycée Français de Tananarive) qui avait pour titre « La nuit du renard ».

Ce fut le titre qui attira le plus mon attention. Etant assez pressée ce jour-là, je n’avais même pas pris la peine de lire le sujet. Quant à son auteure, son nom ne me disait rien du tout. Mais à peine avais-je commencé à lire le premier chapitre que j’en fus littéralement scotchée…

« La nuit du renard » devint alors pour moi mon roman préféré et ce jusqu’à aujourd’hui. Disons qu’il reste mon livre fétiche.

La suite fut prévisible : je lisais donc tous les romans de mon auteure préférée que je trouvais à la bibliothèque de mon lycée.

la nuit renard

8. Cinq livres que vous emporteriez sur une île déserte?

– « La maison du guet » de Mary Higgins Clark

– « Méchant garçon » de Jack Vance

– « Racines » de Alex Haley

– « L’île du docteur Moreau » de H.G. Wells (Herbert Georges Wells)

–  » Anna Karenine » de Léon Tolstoi

mort eau doc

9. Un projet en cours, dont vous aimeriez nous parler ?

Actuellement je suis en train d’écrire une nouvelle en plusieurs parties dont le titre est : « La dernière danse de la lune ».

Vous pourrez découvrir mon histoire en cliquant sur ce lien :

La dernière danse de la lune

C’est une histoire qui me tient particulièrement à coeur et que j’ai commencé à écrire durant l’été 2015 (juillet/août).

J’ai voulu me lancer grâce à une amie que j’ai rencontré sur Twitter et qui s’appelle Michelle. Elle m’a donné l’envie d’inventer et de publier mon histoire sur wordpress. Merci à toi ma Belette !

Depuis, je n’ai de cesse de me répéter les mêmes phrases d’encouragement :

« Il faut toujours croire en ses rêves et aller jusqu’au bout pour pouvoir les réaliser »

« Ne surtout pas abandonner et suivre son chemin malgré les embûches »

 

10. Que peut-on vous souhaiter pour 2016 ?

Une question très difficile pour moi… Je ne dirais qu’une chose : la vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber…

C’est une réplique d’un film dont le titre est « Forrest Gump ». En ce qui me concerne, ça me parle beaucoup…

 

11. Qu’est-ce que vous aimez à propos de mon blog ? Qu’est-ce que vous aimez moins ?

Lorsque je me suis baladé pour la première fois sur ton blog un certain mois de janvier 2016, j’ai été tout de suite attirée par tous les titres de tes articles. Je ne sais pas pourquoi… Encore une fois, une histoire de feeling…

Ce fut en lisant cet article de toi : Penthésilée que j’ai compris alors que je souhaitais en connaître davantage sur ton univers littéraire mais pas que…

En effet, je trouve que tu as tout simplement une belle personnalité et surtout une spontanéité qui fait vraiment plaisir.

Je tenais encore à te remercier ma chère Lauraline concernant cette petite interview que j’ai pris plaisir à répondre.

Gros bisous à toi et surtout crois toujours en tes rêves !

Cécile, la Suricate

Suricate mignon

Souvenirs culinaires

Souvenirs culinaires en Guinée à Conakry : Année 1987 : Une douce gourmandise : Patates-douces-blanches

32636538 Je me rappelle encore lorsque ma mère faisait frire des patates douces à chair blanche (à peau blanche) et que du salon ou je me trouvais ; je pouvais sentir toutes les effluves de friture… patate-douceJ’attendais alors avec beaucoup d’impatience, le moment ou elle déposerait sur la grande table à manger ; un grand saladier en verre dans lequel se trouvaient les fameuses tranches de patates douces frits et toutes dorées… 60735525_p Puis Maman ne manquait jamais de nous rappeler à moi et à mon frère : « Les enfants, faites très attention !! j’ai déposé le saladier ici pour que les patates douces puissent se refroidir un peu car pour l’instant, elles sont très bouillantes !!! alors n’y touchez pas encore !!! d’accord ?? » Et je m’empressais de lui dire :  » Oui, Maman…On n’y touchera pas…c’est promis !!! » Mais c’était tout simplement impossible pour moi d’attendre plus longtemps car la simple vue de ces patates me donnaient tout simplement l’eau à la bouche… Et biensûr, vous devinez la suite…Je me précipitai en cachette pendant que Maman avait le dos tourné et qu’elle se trouvait encore en cuisine ; pour chiper deux grandes tranches de patate douce… Sur le coup, c’est vrai que la chaleur des patates me brûlait un peu le bout des doigts mais qu’importe du moment que j’avais réussi à en prendre au moins deux : une pour moi et une pour mon petit frère. 8185233 Et quel plaisir immense ensuite, de pouvoir déguster cette chère petite gourmandise… Je me souviens encore du goût de cette patate frite que j’avais plaisir à avoir en bouche ; de la saveur de son sucre en poudre fondu et à peine séché qui la recouvrait si finement… sucre_poudre C’est vrai que je garderai toujours au fond de ma mémoire cette jolie image de moi et de mon petit frère en train de savourer avec délice notre petit pêché mignon… sucre-en-poudre Ah les souvenirs d’enfance !!! quelles merveilles tout de même !!!

Le Manguier voyageur

J’aimerais vous raconter un souvenir de la Guinée qui me touche particulièrement à chaque fois que j’y songe lorsque j’ai de la nostalgie par rapport à mon enfance passée en Afrique…

A cette époque là, je devais bien avoir 9 ou 10 ans et je m’en souviens encore comme si c’était hier…

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Le manguier de l’évasion :

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Comme je vous l’avais déjà raconté lors de mes précédentes anecdotes, notre maison de fonction était située en bordure de mer et sa façade faisait face à un haut mur ajouré d’alvéoles par lesquelles on pouvait aperçevoir une magnifique plage de sable blanc…

Parfois, il pouvait même arriver que l’un de nos 3 chats passait la tête à travers l’une d’entre elles ; afin de regarder sans doute juste par curiosité ; ce qui se passait derrière…

Et au devant, tout à fait à droite de ce haut mur, se trouvait un grand et bel arbre fruitier qui n’était autre qu’un manguier…

La partie inférieure des branchages de celui-çi venait se coucher littéralement sur le dessus du mur qui était incrusté de brisures de verres de bouteilles très tranchantes afin de dissuader les voleurs de franchir le mur côté plage.

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Mon arbre à moi !
Un arbre qui était pour moi comme un confident bien vivant et bien plus encore car il me transportait à chaque fois que je le souhaitais, loin du monde réèl dans des voyages extraordinaires, au-delà des frontières, dans les airs ! vers de nouvelles contrées…

J’adorais ce manguier qui me permettait de m’évader l’esprit et de réaliser chacun de mes rêves rien qu’en regardant de mes yeux émerveillés, la mer, le ciel et les nuages si blancs…

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De mon arbre, juchée tout à fait en haut de la cime, je pouvais aperçevoir toute l’immensité de l’océan Atlantique et sentir ses agréables odeurs d’algues et d’embruns…

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J’écoutais avec allégresse le bruit du ressac de la mer mais aussi celui du vent, entremêlés par les cries de joie des quelques enfants Guinéens qui jouaient, non loin de là, sur la plage…

Tous mes sens étaient en éveil :
– La vue de ce superbe tableau représentait tantôt, (suivant les jours) une mer houleuse ou lisse comme une ardoise…

– Le bruit des vagues me berçait tandis que le souffle du vent de la mer venait me rafraîchir les yeux qui restaient légèrement plissés à cause de la force de celui-çi…

– Le vent me caressait tout doucement le visage et me procurait une véritable sensation de bien-être et de fraîcheur grâce à sa ventilation ; tellemement il faisait extrêmement chaud en Guinée…

Je me rappelle qu’à ces moments là, je me sentais si sereine, si libre, si heureuse et en totale harmonie avec la nature, la mer, le ciel et le vent…

Ce vent que j’aimais tant et qui faisait virevolter par moment, ma longue queue de cheval blonde qui venait me chatouiller le visage…

A ces moments là, j’avais l’impression de m’envoler tel un oiseau dans ce ciel si bleu, parsemé de nuages et qui me fascinait tant…

Je respirais l’air marin à pleins poumons et je me sentais libre face au vent de la mer comme si je gouvernais le monde entier…(exactement comme la fameuse scène du film « Titanic » ou le héros « Jack » se sentait être le « Roi du Monde »)

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Je me sentais être la Reine de tout l’océan Atlantique ! et pourquoi pas du monde entier tellement j’étais devenue une géante dotée d’une force surnaturelle qui pouvait surmonter n’importe quel problème et biensûr pouvoir aider mon prochain en un claquement de doigt et ce, sans aucun effort, telle une héroine de bande dessinée…

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Oui, grâce à mon arbre magique, je pouvais accomplir tout ce que je ne pouvais pas réaliser en tant qu’être humain mortel sur cette terre…

Ce manguier me grandissait et me permettait d’être au-dessus de tout, rien qu’en touchant son écorce qui était à la fois douce et rugueuse..

Oui, je pouvais ressentir toute sa force…

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Grâce à lui, j’avais des ailes virtuelles dans le dos et je pouvais tout combattre sans craindre qui que ce soit car je devenais invincible et intouchable grâce à ses pouvoirs surnaturels qu’il m’avait transmise…

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Mon chat Poussy-cat :

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J’aimais bien également, emmener avec moi mon adorable chat Poussy-cat que j’installais bien confortablement dans son panier en raphia.

Ensuite, je reliais ensemble les deux anses du panier par une épaisse corde en plastique en formant un triple noeud afin que cela soit bien solide.

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Puis je rattachais le bout de la corde à une grosse branche bien costaude afin que mon chat puisse dormir en toute tranquillité sans risque que la corde ne cède et que celui-çi ne tombe en bas de l’arbre.

Ce que je tiens à signaler, c’est que ce genre de désagrément ne lui était encore jamais arrivé car je faisais toujours très attention à la robustesse de la corde et biensûr à la solidité de la branche à laquelle son panier était suspendu.

Et voilà que mon chat dormait paisiblement dans son panier qui faisait de temps en temps des vas et vient tel un balançier à cause du vent où tout simplement parce qu’il s’était mis debout sur ses 4 pattes pour pouvoir changer de position.

A ces moments-là, il faisait remuer assez dangereusement son panier mais disons qu’il était très habile puisqu’il ne perdait jamais l’équilibre et qu’il arrivait toujours à stabiliser le fameux balançier.

Le panier de mon chat était suspendu à la plus haute des branches, tout près de moi et souvent je me mettais à lui caresser le dos, le ventre et la tête tout en lui murmurant des mots doux.

Inutile de vous dire que nous étions lui et moi en totale symbiose…

Poussy-cat n’avait pas du tout le vertige et cela se voyait qu’il avait totalement confiance en moi puisqu’il arrivait à dormir près de deux heures de temps dans son panier qui était suspendu dans le vide…

Je crois même qu’il adorait ces moments-là avec moi et biensûr, c’était réciproque en ce qui me concernait.

Il faut dire que je l’adorais tellement mon Poussy-cat…

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Une petite frayeur :
Je me rappelle d’un certain jour…

J’étais debout sur une des grosses branches du manguier et je regardais l’océan droit devant moi tout en rêvassant.

Il pouvait m’arriver également de cueillir une ou deux mangues bien mûres que je plaçais ensuite à l’intérieur d’un sac en plastique resté accroché à l’une des branches de l’arbre.

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Je n’aimais pas les mangues à l’époque ; par contre ma Maman en raffolait alors le plus souvent je les lui donnais.

Aujourd’hui, j’ai appris à les apprécier et je dois bien avouer qu’elles sont devenues l’un de mes fruits exotiques préférées.

De temps en temps, j’aimais bien aussi regarder la villa de notre voisin qui se trouvait à droite de notre manguier, derrière le haut mur de clôture.

Comme je me trouvais à la cime de l’arbre, j’arrivais facilement à observer son jardin où se baladaient deux grands lévriers Afghans gris qui ne pouvaient pas me voir tellement j’étais bien cachée parmi les feuillages de mon manguier…

J’aimais bien les regarder et de temps en temps je voyais également un des domestiques sortir de la villa pour leur donner à manger.

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A un moment donné, je voulais juste changer de position car j’avais un peu des fourmis dans les jambes alors je décidai d’agripper une des branches afin de me soutenir puis une autre et encore une autre quand soudain je faillis basculer en arrière.

En effet, avec horreur je m’aperçus que je tenais dans ma main droite un espèce de long bâton, un peu mou…

C’était un phasme ! un de ces horribles phasmes bizarres que je déteste tant !

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Petite parenthèse : Le Phasme :
Les phasmes sont des insectes herbivores qui se fondent dans leur environnement en imitant à la perfection des brindilles, des feuilles mortes ou vertes, voire des lichens.

On parle dans ce cas d’homotypie et d’homochromie (respectivement « même forme, même couleur ») et ce type de mimétisme est à l’origine de son nom vernaculaire : le « Bâton du Diable ».

Ce camouflage est poussé jusque dans leur façon de se mouvoir, puisqu’ils se déplacent lentement, par à-coups, comme une branche ballottée par le vent. La plupart peuvent également rester parfaitement immobiles pendant des heures.

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Je poussai un grand cri puis avec effroi et dégoût je secouai frénétiquement ma main puis illico presto cette espèce de petite branche qui n’en était pas une du tout tomba sur les graviers par terre, juste au pied de l’arbre…

Ameuté par mes cris, le gardien de jour courut très vite vers le manguier où j’étais perchée ; leva les yeux vers moi et me dit en fronçant les sourcils :

« C’est quoi Cécile ! toi vu bête ? »

Du haut de mon arbre, Je lui répondis en criant :

« Oui Bas ! » (notre gardien de jour s’appelait Bas) « Il y a une grosse bête. Regarde ! Elle se trouve juste à côté de toi. Regarde ! près de tes pieds. Là ! Là ! Il est toujours là, près de tes pieds ! »

Je lui désignai du doigt l’horrible bestiole qui marchait très lentement sur les petits cailloux blancs.

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Bas venait enfin d’aperçevoir le grand phasme…

Il le ramassa et le jeta très haut et très loin par dessus le mur de clôture puis l’horrible insecte vint alors s’écraser sur le sable de la plage. De là ou j’étais, j’avais vu toute la scène…

C’était la seule et unique mésaventure que j’avais eu sur mon arbre ! et heureusement !

Et je me rappelle que ce jour-là j’avais eu la trouille de ma vie surtout pour une personne telle que moi qui déteste tous les insectes à part la coccinelle que j’arrive à peu près à tolérer…

Sinon en dehors de cette petite frayeur que j’avais eu, ce manguier était pour moi un véritable petit refuge dont j’adorais y passer des heures et des heures car il me permettait de voyager entre terre, mer et ciel comme si j’étais un oiseau ou tout simplement un des éléments de la nature tel que le vent…

C’est pourquoi, j’ai décidé à travers cet article de l’appeler : Le manguier voyageur…

Je tenais absolument à vous faire partager cette petite anecdote que je n’oublierai jamais car cela restera pour moi un de mes plus beaux moments magiques de mon enfance, passée en Guinée à Conakry…

Léon

Je me souviens encore d’un très joli souvenir de la Guinée lorsque nous habitions encore, ma famille et moi dans notre charmante villa située en bord de mer, à l’avenue Madina Corniche, dans la Capitale de la Guinée, à Conakry…

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Mon frère « Olivier » aimait beaucoup s’amuser à explorer notre jardin car je dois dire qu’il y avait une multitude de toutes sortes d’insectes très insolites et étant donné qu’il avait une passion certaine pour les fourmis ; il aimait bien également observer d’autres spécimens d’insectes pour son plus grand plaisir !

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Pour ma part, je n’aimais pas du tout le monde des insectes mais alors pas du tout, à part peut-être pour les fourmis ou encore les coccinelles mais c’est tout !

Un jour, pendant que je jouais avec nos deux chiens Urs et Biciline ainsi que nos 3 chats, Olivier m’interpella et me demanda de le suivre car il avait quelque-chose à me faire montrer.

Je le suivis avec pas mal d’inquiétude, non pas que je me méfiais de lui car je dois bien avouer que jamais il ne m’avait joué un sale petit tour comme certains petits frères osent le faire par sadisme envers leurs soeurs.

Non, bien au contraire, Olivier ne m’avait jamais fait quoi que ce soit pour m’effrayer en me lançant un insecte sur moi par exemple, non jamais et tant mieux d’ailleurs !

Par contre, le seul inconvénient chez lui, était que si jamais je voulais qu’il écrabouille vite fait bien fait une mante religieuse (j’ai horreur de ces sales bestioles) qui osait se mettre en travers de mon chemin, il ne le faisait jamais car il estimait que chaque insecte méritait de vivre et donc il prenait l’insecte en question et le jetait un peu plus loin afin que celui-çi puisse continuer sa petite vie…

Eh oui ! il était très respectueux de la nature et du monde des insectes, pour mon plus grand malheur ! (Je veux parler des insectes bien entendu)

Ce fut donc avec une légère appréhension que je suivis mon petit frère en me demandant tout de même ce qu’il allait bien me faire montrer ; sans doute le fameux QG de ces chères fourmis…

Enfin arrivés sur le fameux lieu où se trouvait ladite chose, Olivier me dit :

« Viens avec moi Cécile. Allez viens. Suis-moi et accroupis toi derrière ce petit arbuste. Regarde là-bas… Tu as vu ?? »

Une fois m’être accroupie, je regardai dans la direction qu’il me désignait du doigt.

Et ce fut à ce moment là que j’aperçus une bien étrange bestiole que je n’avais jusqu’alors pas encore remarquée dans notre jardin car cela ne faisait pas très longtemps que nous vivions en Guinée. Et donc, nous n’avions pas encore fait suffisamment le tour de toutes ces charmantes bébêtes…

Cette bestiole là, semblait venir tout droit de l’ère préhistorique tellement elle était différente de tous les insectes que j’avais jusque là déjà vu dans ma vie d’enfant. Et il se trouvait que cet extraordinaire animal était là, juste devant mes yeux, à quelques mètres seulement de moi…

Vraiment incroyable une telle découverte ! et qui plus est dans notre jardin…

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Puis, avec un petit sourire en coin, Olivier me dit :

« T’as vu ?? C’est la première fois que je vois un tel spécimen. Il est beau, non ? Tu as vu ses pattes ? Et sa tête ? Trop bizarre, hein ?? »

« Oui c’est vrai, tu as raison » lui répondis-je. « J’avais jamais vu une telle bestiole ! Elle fait un peu peur. Mais qu’est-ce qu’il fait là ?? » ajoutai-je avec curiosité.

Le grand lézard venait de boire une petite lampée d’eau d’une petite flaque boueuse (la veille, il y avait eu une forte pluie) puis il enfouit sa drôle de tête préhistorique dans un petit trou qui devait être assez profond car à présent, je ne voyais plus que ses deux pattes arrières griffues ainsi que sa si longue queue…

C’est alors que mon frère me dit :

« ça fait un moment que je l’observe et j’ai vu qu’il n’arrêtait pas de sortir des trucs ronds et blancs du petit trou ; sans doute des oeufs et qu’il les crevait ensuite avec ses pattes de devant pour manger ce qu’il y a dedans. Je pense que ce doit être un mâle sinon il aurait pas manger ses propres oeufs si c’étaient les siens… »

« Mais à qui sont les oeufs alors ? demandai-je. « Berk, il est dégueulasse en tout cas. Pourquoi il mange ça ?? Il est méchant, je trouve. Il tue des bébés »

« Mais c’est la nature Cécile ! Tu peux pas empêcher ça. Je pense que les oeufs appartiennent à la femelle lézard qui lui ressemble un peu, sauf que j’ai remarqué qu’elle est beaucoup plus petite que lui. Je l’ai vu tout à l’heure avant de voir le grand mâle et elle mettait souvent sa tête à l’intérieur du petit trou mais je sais pas trop ce qu’elle y faisait. Puis ensuite, j’ai vu le grand lézard qui venait tout près du trou pendant que la femelle était partie. Et c’est là que j’ai mieux observé le manège du mâle et que j’ai voulu que tu vois ça. Depuis tout à l’heure, il a déjà mangé 3 oeufs »

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« Mais tu le laisses faire ? Pourquoi ?? Et la femelle ?? Qu’est-ce qu’elle fait ?? pourquoi elle revient pas ?? »

« Mais elle était revenue tout à l’heure. Sauf que le mâle lui barrait la route qui mène à ses oeufs et il avait l’air de la menacer alors elle s’est enfuit quelque part et depuis elle n’est plus revenue. Mais je voulais faire quelque-chose, c’est pour ça que je t’ai appelé. Tu veux que je te dise mon plan ? »

« Mais c’est quoi comme plan ?? Qu’est-ce que tu veux faire ? Dis-moi… »

Avec de nouveau ce petit sourire que je lui connaissais si bien ; il me dit :

« Voilà, j’aimerais l’attraper et le placer à l’intérieur de la gloriette. Ensuite, on pourrait lui donner à manger, prendre soin de lui et mieux l’observer. Tu sais, c’est rare une bête comme ça ! Moi, en tout cas, j’aimerais bien le faire et toi ?? »

« Eh bien, je sais pas trop… Il fait un peu peur quand même. Comment on ferait pour l’attraper ? En plus, il a des griffes. Je sais pas trop… Tu crois vraiment qu’il faudrait faire ça ?? »

« Mais oui, pourquoi pas ?? Allez Cécile ! N’aie pas peur. Je suis là. Regarde, j’ai déjà cette ficelle en raphia que je viens de faire un noeud coulant pour pouvoir l’attraper. Toi, tu prendras ce bâton pour l’empêcher de fuir et alors il sera pris au piège ici même. C’est le lieu idéal pour l’attraper, je trouve… »

****

En effet, nous nous trouvions dans l’allée principale qui menait à notre jardin avec des murs en vis à vis.

Il y avait le haut mur de clôture qui se trouvait à notre gauche et dont le dessus était parsemé de bris de verres (pour dissuader les voleurs de le franchir) ; quant à notre droite, il y avait le mur de notre propre maison qui longeait notre allée ; où se trouvait très précisément notre « Grand Lézard »…

Aussitôt dit, aussitôt fait, nous décidâmes de mettre à exécution notre plan machiavélique…

****

Mon frère réussit tant bien que mal à capturer l’étrange animal en lui passant la corde au cou pendant que moi je tapais très fort sur le sol de l’allée avec mon bâton afin qu’il ne puisse pas se frayer un passage et s’enfuir entre nos jambes.

Acculé au mur de notre maison, le lézard était bel et bien pris au piège tandis que mon frère était en train de bien lui nouer le collier autour de son cou tout en veillant à ne pas trop le lui serrer trop fortement afin que celui-çi n’en soit pas gêné.

Enfin capturé, notre trophée se trouvait à présent à l’intérieur de notre gloriette, en train de ne cesser de glisser sur le carrelage à cause de ses pattes griffues qui n’adhéraient pas bien à la surface trop lisse de celui-çi. Il essayait en vain de courir pour pouvoir s’enfuir mais sans succès…

Le grand lézard était attaché de manière à ce qu’il ne puisse pas s’enfuir de la gloriette pour aller dans le jardin mais il avait assez de laisse et suffisamment d’espace pour pouvoir marcher et se dégourdir les pattes.

Quelques temps plus tard, à force de glisser sur le carrelage, il commençait à se fatiguer et sûrement à réaliser qu’il n’arriverait pas à se sauver.

C’est alors qu’il finit par se calmer et donc à ne plus se rebeller ; ce qui nous permîmes à mon frère et à moi de pouvoir faire enfin, plus ample connaissance avec notre nouvel hôte que nous avions décidé de baptiser : « Léon ».

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Léon, le lézard géant :

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Petite parenthèse : « Le Crotaphytus collaris » :

Le Crotaphytus collaris est une espèce de sauriens de la famille des Crotaphytidae.

Ce lézard atteint environ 30 centimètres (queue comprise). Il a une large tête, des membres bien développés avec des doigts longs et pourvus de griffes. Le corps est assez aplati et large.

Le Crotaphytus collaris possède un collier noir autour du cou, caractéristique. La tête du mâle peut être jaune ou orange vif. Le reste de la livrée est colorée, avec une dominance de bleu azur, vert – gris, parsemée de taches jaunes ou grisâtres. Cette livrée peut être assez variée selon les sous-espèces.

La femelle présente en général des couleurs plus ternes dans les bruns, sauf lorsqu’elle est en période de ponte, où apparaissent des tâches et des traits rouge-orangé sur la gorge et le flanc.

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Cela faisait déjà pas mal de jours que Léon vivait chez nous dans notre gloriette et je dois bien avouer que mon frère et moi avions commencé à nous y attacher très fortement…

Pour ainsi dire, il était devenu la mascotte de la maison et même si au début nos parents n’étaient pas tout à fait d’accord sur le principe de sa captivité, ils finirent par nous laisser faire, vu que Maman connaissait parfaitement ce genre de jeu qu’elle avait pratiquait elle-même durant sa jeunesse, sauf qu’à la seule différence près, c’est qu’elle n’avait encore jamais gardé en captivité un lézard mais plutôt jouer avec eux…

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Au fil des jours qui passaient, Léon était devenu très gentil et il aimait bien qu’on lui donne toutes sortes de nourritures : Des petits insectes tels que des vers de terre, des sauterelles, des mantes religieuses géantes (cela ne lui faisait pas peur de gober de très gros insectes vu que sa gueule était démesurée) que je chargeais bien volontiers mon petit frère de les lui donner, vu que j’avais une trouille bleue de tous ces insectes et encore plus des mantes religieuses ! Quelle horreur ! 

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Pour ma part, j’aimais bien lui donner des petites feuilles de salade que Maman me donnait lorsqu’elle faisait de la salade verte pour ses repas…

Bref, mon frère et moi, nous occupions fort bien de notre petit Léon…

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Et comme on l’avait attrapé durant nos congés de scolarité, on prenait bien soin de lui dès le lever du matin jusqu’en fin d’après-midi. On adorait jouer avec lui, le nourrir ou encore le caresser…

Il est vrai qu’en ce qui me concernait, je n’avais jamais osé lui caresser la tête ou encore le ventre et je préférais de loin que ce soit mon petit frère qui lui fasse ce genre de soin.

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Mais ça n’empêchait pas que je l’aimais bien notre lézard même si celui-çi avait une tête un peu étrange et qu’il ressemblait quelque peu à un tyrannosaure rex de la préhistoire, certes en version miniature et en beaucoup moins féroce ou effrayant que l’original… Je le trouvais tout de même assez mignon !

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Et ce fut donc durant près de 2 semaines que nous gardâmes en captivité notre petit Léon que nous aimions tant…

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Mais un jour, mon frère et moi décidâmes qu’il fallait le remettre en liberté car nous avions remarqué que de plus en plus, il y avait d’autres lézards de son espèce qui venaient lui rendre visite par curiosité ou qui venaient lui chercher querelle…

Et comme il était attaché par une corde, il ne pouvait pas bien se défendre face à ses détracteurs qui n’hésitaient pas à s’attaquer à lui en le mordant, lui laissant au passage quelques vilaines petites cicatrices sur le corps…

De plus, mon frère et moi n’étions pas non plus 24 h/24 à le protéger car nous avions aussi d’autres occupations et ce fut donc en parti à cause de toutes ces raisons, que nous décidâmes un beau jour, de le relâcher afin qu’il redevienne libre comme il l’était autrefois…

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La liberté de Léon :

Ce jour là, chose très rarissime dans le domaine de nos amis les lézard, Monsieur Léon ne voulait plus du tout nous quitter et ce malgré que mon frère lui eut retiré son collier…

Il s’était trop habitué à nous et il restait planté là, à nous regarder de ses petits yeux noirs en amande, comme s’il nous disait :

« Mais je ne veux pas partir ! Je veux rester avec vous ! S’il vous plaît, laissez-moi avec vous ! Je vous aime bien, moi… »

Mon frère et moi étions très tristes de le laisser partir mais on voulait vraiment qu’il retrouve sa liberté…

Alors d’un geste de la main, on lui faisait signe de s’en aller et on lui disait :

« Allez Léon ! Il faut que tu partes maintenant. Tu verras, tu seras très heureux en liberté. Allez, vas-y petit Léon. Va retrouver ta liberté. On ne t’oubliera jamais gentil petit Léon…On t’aime, tu sais… »

Au bout d’un certain temps, il inclina la tête comme s’il avait compris notre message puis il nous regarda pour la dernière fois de ses étranges petits yeux malicieux puis s’enfuya à toutes pattes à travers une des alvéoles de notre mur de clôture qui donnait sur la plage…

Et hop ! en un rien de temps, il s’était retrouvé à l’extérieur de notre jardin, côté plage ; l’endroit même où tous ses amis les lézards de son espèce, aimaient bien réchauffer leur corps au soleil et qui devaient très certainement l’attendre à ce moment-là…

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Et voilà que notre ami Léon était bel et bien parti pour de nouvelles aventures.

Des aventures qui n’appartiendraient qu’à lui…

Désormais, nous n’aurions plus jamais le plaisir et le privilège de pouvoir observer notre petit lézard…

Mais c’était notre souhait ! alors nous n’avions aucun regret à ce sujet !

****

Léon fut donc le seul et dernier des lézards de son espèce à être resté en captivité chez nous et également le seul à être observé de très près durant plusieurs jours…

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Pour toutes celles ou tous ceux qui se demanderaient si un jour, mon frère et moi étions tombés par hasard sur notre petit Léon ; la réponse sera négative…

Léon avait quelques particularités physiques telles que de longues balafres sur ses flancs ainsi qu’une tête bien spécifique que l’on aurait pu reconnaître entre mille parmi tous ses congénères…

Non, notre Léon ne revint plus jamais chez nous mais cela ne nous attristâmes pas ; bien au contraire, puisque nous nous disions qu’il devait sans doute couler des jours heureux ailleurs, avec ses amis(es) les lézards de son espèce…

****

C’était l’histoire de Léon, notre lézard géant que je voulais absolument vous raconter car il faisait parti de l’un de mes plus beaux souvenirs passés en Guinée lorsque j’avais 10 ans. Un âge où l’on est intrépide et que la découverte est très enrichissante…

Une bien jolie découverte

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Je me rappelle encore d’un souvenir lointain qui date depuis fort longtemps : en effet, je devais bien avoir 10 ou 11 ans…
Mais je m’en souviens encore comme si c’était hier…

Ce jour là, je me trouvais dehors en compagnie de mon petit frère en train de jouer avec nos chats et nos chiens.
Nous attendions l’arrivée de notre père qui ne devait pas tarder à rentrer de son travail afin d’aller déjeuner en famille au restaurant chinois qui s’appelait : « Le Jardin Chinois » et qui se trouvait non loin de notre villa.

Soudain nous entendîmes le klaxon de notre voiture que je savais parfaitement reconnaître entre mille. C’était Papa qui arrivait enfin de son travail.
Je regardais ma montre. Il était exactement 12H00 pile.
Mon père gara le 4×4 dans l’allée qui menait à notre jardin pendant que notre gardien de jour refermait les portes du portail.

Mon frère et moi, nous précipitâmes vers lui afin de lui dire bonjour et de l’embrasser chacun notre tour.

Puis mon frère décida d’aller vérifier le fameux QG de ses fourmis car à cette époque là, je remarquai qu’il aimait beaucoup les observer et même leur donner à manger ; voire les protéger de tous prédateurs car je crois bien qu’il devait en être réellement passionné de ces insectes (une similitude que mon frère avait avec notre Maman qui adorait, elle aussi, lorsqu’elle était petite, jouer avec ces charmantes petites bestioles) par rapport à moi qui préférait de loin : les chats.

Bref, pendant que mon petit frère observait ses chères fourmis en train de construire leur forteresse, moi je regardais mon père du coin de l’oeil.

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Après que mon père eut demandé un verre d’eau glacé au domestique qui se trouvait encore à l’intérieur de notre maison en train de terminer son ménage et pendant que Maman se préparait dans sa chambre pour s’apprêter à sortir ; je ne pouvais m’empêcher de me dire rien qu’en regardant son visage qu’il avait dû sûrement se passer quelque-chose aujourd’hui, car il me paraissait bien absent.

Je m’asseyais donc près de lui alors qu’il était en train de boire son verre d’eau, tranquillement installé sur le petit muret de notre gloriette qui était située au centre de notre jardin puis je décidai de lui poser la question qui me brûlait les lèvres :

« Papa, tu m’as l’air bien soucieux, il s’est passé quelque-chose ? on aurait dit que tu es un peu triste ? »

Papa me répondit avec un petit sourire :

 » Pourquoi tu me poses cette question ? Je vois que tu es toujours autant curieuse Cécile… »

« Mais je vois bien que tu as l’air soucieux comme si tu avais fait quelque-chose…mais je sais pas quoi…Allez dis-moi…s’il te plaît…s’il te plaît »

« Mais je n’ai rien fait. Enfin, si…il y a quelque-chose. Tout à l’heure lorsque je conduisais, j’ai failli écraser un chat mais je ne sais pas vraiment si j’ai pu l’éviter ou pas. Je ne sais pas du tout. Je pense peut-être l’avoir évité mais maintenant je n’en suis plus si sûr que ça…enfin bref, j’en sais rien du tout… »

« C’est vrai ?? Mais sur quelle route tu te trouvais ? »

« C’était tout près de notre maison. Pas loin du tout, juste sur la route à double sens qui est devant chez nous, l’avenue Madina Corniche »

« Mais alors, on devrait aller voir…Peut-être que le chat doit être toujours là…et s’il est blessé, on pourrait le sauver. C’était un chat, comment ? Comme nos 3 chats ? grands comme eux ? »

« Mais enfin Cécile ! ce chat, même s’il est encore vivant, il doit être déjà très loin. C’était un petit chat. Enfin, je sais plus. Mais on ne va pas partir là pour aller chercher un chat. Oublie ça, surtout que Maman ne va pas tarder à sortir pour qu’on aille au restaurant. Laisse tomber. Je sais que tu aimes les chats mais là je t’assure, ça sert à rien du tout. Allez, laisse tomber. Je n’aurais pas dû t’en parler, d’ailleurs »

Je lui répondis aussitôt, avec un certain agacement dans la voix :

« Si ! il faut qu’on y aille ! ou alors j’irais voir sans toi mais je t’en prie, viens s’il te plaît ! il faut se dépêcher maintenant ! »

Je l’agrippai par le bras en le tirant fortement vers moi afin qu’il se lève.

« Allez viens Papa ! »

Subitement, ne pouvant plus attendre, je me mis à courir vers le portail et demandai au gardien de l’ouvrir afin que je puisse sortir.

Aussitôt, mon père courut derrière moi et cria :

« Cécile ! Mais non ! où vas-tu ? Reviens… »

Avant de sortir dans la rue, je lui dis de mon air le plus triste :

« Viens, on va juste aller voir Papa puis on revient. Je veux juste savoir qu’est-ce qu’est devenu ce chat… viens, s’il te plaît… »

Puis mon père me suivit et nous sortîmes ensemble dans la rue ; la fameuse avenue qui portait le nom de « Madina Corniche » pendant que le Gardien maintenait légèrement le portail entrouvert.

L’avenue grouillait de monde et il y avait un va et vient de voitures sur la grande route à double sens.
Ici, c’était loin d’être le havre de paix de notre maison avec tous ces bruits assourdissants.

Soudain, j’aperçus à ma droite, une femme Guinéènne assez forte qui était en train de faire griller des maïs au bord de la route (comme il en existe souvent ici, en Guinée) et qui venait de donner un magistral coup de pied dans l’arrière train d’un tout petit chat. Sans aucun doute un chaton.

Mais de là où je me trouvais, je n’arrivais pas à bien distinguer la scène alors je m’écriai vers mon père avec pas mal d’excitation dans la voix :

« Papa ! Papa ! Je viens de voir le chat ! Je suis sûre que c’est celui que tu as failli écraser ! C’est lui ! Viens ! La femme vient de lui donner un coup de pied ! Oh non ! Vite, il faut y aller ! »

Je courus très vite vers la femme Guinéènne qui parut très surprise de me voir là ; sans doute qu’elle n’était pas habituée à voir une petite fille « Blanche » qui était en train de courir pour je ne sais quelle raison, sur cette avenue…

Puis la femme comprit et se mit à éclater de rire en regardant le petit chat qui fuyait.
Moi, de mon côté, en un clin d’oeil, j’avais aperçu la petite boule de poil de couleur tigrée rouquine qui courait en boitillant, vers une bouche d’égout.

Je courus très rapidement vers le chaton qui avait déjà engouffré sa petite tête à l’intérieur de l’égout (il avait pratiquement la moitié de son corps à l’intérieur) puis d’un geste très rapide, j’attrapai sa queue et la tirait de toute mes forces vers moi afin que je puisse l’extirper de cet endroit si sale et puant.

Mais ce ne fut pas évident du tout car (ce n’est pas la meilleure manière qu’il soit pour attraper un chat) le chaton était non seulement très effrayé par le bruit de cette avenue si bruyante mais aussi par le sale coup de pied qu’il venait de reçevoir.

Mais je réussis tant bien que mal à l’attraper de justesse. A présent, je le tenais bien fermement dans mes mains afin qu’il ne puisse surtout pas s’échapper.
Il était si frêle et si apeuré qu’il tremblait de tout son corps dans mes bras.
Il me ragardait de ses petits yeux verts en amande et il ne cessait de cracher. Un vrai petit rebelle !

Minouchkaya :

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Voici Minouchkaya à l’âge adulte. Ici, elle se trouve au Tchad avec l’un de ses chatons.

Ce chaton était tout mignon et il ressemblait étrangement à la chatte de ma Maman qui s’appelait « Minith » et qui était très gravement malade.
Il ne cessait de me mordiller le bout des doigts et il sortait les griffes car il était très apeuré. Quoi de plus normal, vu qu’il n’avait plus confiance en l’être humain et qu’il devait penser que je voulais sans doute, lui faire du mal.

Pourtant je ne cessai de le rassurer en lui murmurant des mots doux tout près de ses petites oreilles si pointues :

« Coucou, toi ! non, non et non, tu ne m’échapperas pas. Je te tiens très bien. Tu te rends compte que tu aurais pu t’enfuir dans cet égout si sale. Non, tu ne seras plus dans la rue. Tu es sauvé maintenant ! Et on ne te fera plus de mal…Eh !! tu sais que tu ressembles beaucoup à Minith ! Tu le sais mon joli chaton ? Aie ! Aie ! Mais tu oses me mordre et me griffer petit rebelle ! »

Je passai devant la femme Guinéènne qui venait il n’y a pas si longtemps d’éclater de rire. Elle me regarda d’un air incrédule et pointa du doigt le chaton que je tenais dans les mains puis me dit :

« Ah ! Tu as trouvé le chat ! Il voulait manger mon maïs alors j’ai tapé lui…Mais lui, il n’a plus sa maman, je crois…Tu vas prendre lui ? »

Mon père qui se trouvait tout près de moi, lui répondit :

« Oui, on va garder le chat mais toi pas très gentille avec le chat… »

La femme lui répondit en riant :

« Ah ! missieu ! Oui pas gentille avec lui mais vous maintenant garder lui dans votre maison…C’est bon pour lui…Lui, très content maintenant… »

Après avoir dit au revoir à cette femme que je n’aimais pas du tout, mon père et moi, nous rendîmes très vite chez nous, avec notre merveilleuse découverte.
Mon petit frère ne s’était même pas rendu compte de notre absence tellement il était absorbé par ses chères fourmis !
Je vins vers lui et lui dit :

« Regarde Olivier, ce qu’on a trouvé Papa et moi ! t’as vu ? C’est un petit chaton »

Olivier qui était accroupi, se leva et regarda la petite boule de poil qui ne cessait de se contorsionner dans mes mains pour pouvoir s’enfuir.

« Wahou ! Mais vous l’avez trouvé où ? C’est vrai qu’il ressemble beaucoup à Minith ! Il fait que cracher ! »

« C’est grâce à Cécile ! » dit mon père. « Elle a tout fait pour qu’on aille retrouver le chat que je pensais avoir écrasé sur la route. Le chat était toujours là mais à un moment donné, il a failli s’échapper à l’intérieur d’un égout. Heureusement que Cécile était là pour l’empêcher d’aller plus loin sinon on ne l’aurait plus jamais retrouvé ! »

 » Wahou ! C’est vrai Cécile ? Va vite le faire montrer à Maman maintenant…Vite, dépêche toi… »

Aussitôt dit et aussitôt fait. Je me retrouvai donc en un rien de temps à l’intérieur de notre maison, faisant montrer à Maman et à notre domestique « Mamadou » notre jolie découverte…
Mamadou dit en s’écriant à Maman :

« Madame ! Ce chat, il ressemble trop à Minith ! C’est vrai, regarde Madame…Lui, trop beau comme Minith… »

Maman lui répondit :

« C’est vrai Mamadou ! Ce chaton ressemble vraiment beaucoup à Minith ! Mais dis moi Cécile, c’est un mâle ou une femelle ? Il faudrait vérifier. Tu peux me le donner, s’il te plaît ? Je vais voir si c’est une fille ou un garçon »

Je tendis le chat à ma mère puis celle-çi commença à bien l’observer. Au bout de quelques secondes, elle nous dit à moi et à Mamadou :

« C’est bien une femelle ! ah ! Je suis vraiment contente. En plus, elle est très belle ! Elle a la même couleur que Minith. Son pelage est tigré. Il faudra bien la laver car elle est très sale »

Et ce fut ainsi que « notre belle découverte » devint notre jolie « Minouchkaya ».

Elle resta auprès de nous durant des années et des années, voyageant à nos côtés, traversant les frontières et toujours en nous apportant beaucoup de joie et de bonheur. Et au cours de ces années, elle nous donna également de bien jolies portées de chatons pour notre plus grand plaisir.

Cette jolie petit rouquine aux yeux verts fut un véritable don du ciel car elle remplaça pour ainsi dire notre si douce Minith qui était atteinte (à cette époque là) d’un cancer généralisé et qui mourut quelques temps plus tard, après que l’on eut découvert Minouchkaya.

Maman pleura beaucoup Minith car elle l’adorait plus que tout mais elle pressentait aussi depuis pas mal de temps qu’elle aurait eu une autre chatte qui aurait été sa réplique exacte mais en plus costaude et que sa remplaçante aurait vécue bien plus longtemps qu’elle…

Tout cela pour vous dire que ce jour là où j’avais bien observé mon père ; et bien, je pense que c’était un jour béni des Dieux car grâce à moi, je donnais à ma douce Mamounette, l’opportunité et le bonheur d’avoir une seconde petite Minith…

Et qui sait ? Peut-être que c’était tout simplement la réincarnation de Minith et que c’était la providence qui nous l’apportait comme ça, afin d’apaiser la perte de notre regrettée Minith, par je ne sais quel miracle de la vie…

Un bien joli miracle et une bien jolie anecdote que je souhaitais absolument vous raconter…

Un amour de chat

Par un beau jour de semaine ; mes parents, mon frère et moi étions allés au restaurant « Chez Papy »…
Et comme à notre accoutumée, mon frère et moi avions commandé le même menu dont nous raffolions particulièrement….
Alors que nous mangions tranquillement ; le neveu de « Papy » vint nous annoncer que sa chatte venait d’avoir une portée de 6 chatons (les chatons avaient 2 semaines) et qu’il souhaitait en faire adopter quelques uns….

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Ma Maman fut très intéréssée par cette proposition et demanda au Neveu, qu’elle souhaitait juste en adopter 3, si c’était possible…
Le Neveu lui dit que c’était tout à fait possible et qu’il suffisait juste qu’elle choisisse les coloris des pelages des 3 chatons…
En effet sur les 6 chatons ; le Neveu nous dit qu’ils y en avaient 3 qui étaient particulièrement beaux ; dont 1 mâle qui était tout blanc, 1 autre mâle qui était tout noir avec les 4 pattes blanches (comme si il avait enfilé des chaussettes) et enfin une femelle qui avait une robe de couleur tigrée rouquine…
Le Neveu insista beaucoup sur le fait que ces 3 chatons étaient vraiment très mignons (par rapport aux autres chatons de la portée) et que chacun avaient une très belle robe…
Il ne pouvait pas nous les faire montrer car ils étaient chez lui, dans sa maison, mais il promit à ma mère qu’elle n’en serait vraiment pas déçue, bien au contraire….
Ma mère qui aimait déjà beaucoup les chats, lui fit entièrement confiance…
Puis le Neveu lui dit : « Vous verrez Madame, vos enfants aimeront beaucoup ces petits chatons…ils sont si mignons…Vous pourrez par exemple les prendre demain si vous le souhaitez… »
Mon frère et moi étions tous les deux tout excités et nous regardâmes Maman en lui disant : « Oh oui, Maman !!! ce serait bien pour demain !!! »
Maman nous regarda à son tour, en souriant et nous dit : « Mais oui pourquoi pas !!!… »
Puis Maman s’adressa à nouveau au Neveu de « Papy » et lui dit : »Oui, ce serait parfait pour demain…On pourrait faire venir notre chauffeur le matin par exemple…et il viendrait ici au restaurant pour récupérer les chatons…qu’en pensez-vous ? »
Le Neveu lui dit : »Mais biensûr, pas de problème…Vous ferez donc venir votre chauffeur, le matin vers 10 heures car je serais là en cuisine avec mon oncle…Je mettrai donc les 3 chatons dans un carton afin qu’ils ne s’échappent pas et je remettrai le carton à votre chauffeur…Voilà Madame….en tout cas je vous remercie de bien vouloir les adopter…et je suis sûr qu’ils seront très heureux chez vous et que vos enfants s’occuperont bien d’eux…N’est-ce pas les enfants ? »
Le Neveu nous regarda avec un large sourire puis mon frère et moi, on s’empressa de lui dire en choeur : « Oui !!! merci beaucoup Monsieur… »
« Mais de rien les enfants, c’est un plaisir pour moi… » dit-il en souriant…
Et inutile de vous dire que mon frère et moi étions vraiment très impatient d’arriver déjà au lendemain…

L’arrivée de la boîte en carton :
Momo, notre chauffeur, tapa à la porte fenêtre du salon et nous dit à travers la baie vitrée : « Les enfants, vous pouvez dire à Madame, que j’ai la boîte en carton avec les chats à l’intérieur ?…Merci… »
Je lui répondis avec excitation : « Oui, oui, attends je vais vite aller lui dire… »
Je courus et me précipitai vers la chambre de mes parents car Maman s’y trouvait à l’intérieur….
J’ouvris la porte de la chambre et lui dit : « Maman, Maman, ça y est, Momo vient de revenir avec les chatons !!! on va vite les voir, tu viens ? »
Maman me dit « Mais biensûr, attends, je viens tout de suite…. »

Les 3 adorables chatons :
Le carton était posé à même le sol (de la véranda abritée de notre maison) et on pouvait y entendre, à l’intérieur, des petits miaulements…
Maman dit à mon frère et à moi : « Allez, les enfants…Ouvrez le carton, maintenant… »
Nous ouvrîmes le carton et subitement, un petit chaton tout blanc sauta dans mes bras…

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Je m’en souviens encore comme si c’était hier…
Ce chaton s’était littérallement jeté dans mes bras comme s’il me disait : « Je veux être ton chat, Cécile… »
Je le soulevai et le serrai tout contre moi en disant à ma mère et à mon petit frère : « Je voudrais qu’il soit mon chat, il est trop beau…Il est tout blanc et sa queue est toute noire….Maman, Olivier…il sera mon chat, hein ? »
Mon frère ne m’écoutait pas du tout…et il tenait lui aussi dans ses bras, le second chaton noir et blanc dont le nez était tout noir…

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Au bout d’un instant, mon petit frère dit à ma mère et à moi : »Maman, Cécile, j’aime beaucoup ce chaton…Ses pattes sont toutes blanches comme s’ils portaient des chaussettes et en plus son nez est très spécial…Il est tout noir… »
Ma mère ne fit pas attention à ce que disait mon petit frère car elle avait entendu un petit miaulement qui provenait de la boîte en carton…
Elle s’approcha de la boîte et se pencha en avant afin de regarder à l’intérieur…
En effet, à l’intérieur, se trouvait encore caché, dans un coin du carton ; le dernier chaton qui n’était autre qu’une petite femelle toute tigrée couleur rouquine…
Cette petite dernière était la plus sage des trois chatons et elle paraissait plus intimidée que les deux autres ; si bien que lorsque ma mère la prit dans ses bras, elle nous dit à moi et à mon frère : « Les enfants, cette petite tigrée sera à moi…J’aime beaucoup sa robe…elle est vraiment très belle… »
Puis ma mère nous dit : « Alors toi Cécile, le chaton blanc sera à toi et toi, Olivier, le chat noir et blanc sera à toi…Quant à moi, voici ma petite tigrée toute mignonne… »
Et ce fut donc, par cette belle matinée que nous reçûmes, ma mère, mon petit frère et moi, de bien jolis présents, tels que ces 3 adorables chatons…
Les jour suivant, ma mère nous aida à trouver des prénoms à nos chatons…
Elle finit d’ailleurs, par nous trouver de bien jolis prénoms qui allaient parfaitement avec ces adorables petites boules de poils…

Nos 3 chats : Pussy-Cat, Mitsou et Minith :

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Et ce fut ainsi que « Pussy-Cat » (mon chat), Mitsou (le chat de mon frère) et Minith (la chatte de ma Maman) furent partis de notre vie durant plusieurs années, pour notre plus grand bonheur…

Chez Papy

Le restaurant « Chez Papy » :

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Lorsque nous vivions en Guinée ; ma famille et moi avions pour habitude d’aller de temps en temps (en jour de semaine) dans un petit restaurant qui s’appelait : « Chez Papy ».
Ce restautant portait bien son nom puisque le chef cuisinier n’était autre qu’un grand-père…
Et je peux vous dire que ce « Papy » là, cuisinait vraiment très bien…
D’ailleurs tous les clients du restaurant et y compris nous-même ; avions pour habitude de l’appeler « Papy »….
A cette époque là, Maman me disait souvent que cet homme lui rappelait beaucoup son père…
C’est vrai que « Papy » était une personne très gentille et très souriante….
Je me souviens encore très bien de lui…
D’après mes souvenirs, « Papy » était d’origine Libanaise et il avait pratiquement vécu toute sa vie en Guinée (Conakry) ; de sa jeunesse jusqu’à ce qu’il devienne un Grand-père puisque qu’il avait des petits enfants…
Etant Chef cuisinier, Papy travaillait la majeure partie du temps en cuisine pendant que son neveu (âgé de 20 à 25 ans) accueillait les clients…
Son neveu était un garçon très courtois et très gentil (tout comme son oncle) et il aimait bien, lui aussi, discuter avec mes parents lorsqu’on venait déjeuner dans leur restaurant…
Pour en revenir à « Papy » ; je ne m’en souviens plus très bien mais je crois bien qu’il devait bien avoir 80 ans !!! Pour vous dire !!! et il était très actif pour son âge (tout comme mon propre Grand-Père, d’ailleurs)…
Lorsque mes parents, mon frère et moi allions déjeuner dans son restaurant, je me rappelle que j’adorai commander les plats suivant :

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– Avocat à la crevette,
– Château-Brillant avec des bonnes frites faites maison,
– Bananes flambées aux sésames.

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Mon frère et moi ; on prenait toujours ce même menu et je peux vous dire qu’on s’en pourléchait les babines tellement c’était succulent !!!
Je me devais de vous raconter cette petite anecdote de « Papy » ; car je souhaitai tout simplement rendre hommage à cet homme que je trouvai très gentil…

Mon baptême de l’air

Dans les années 87, nous partîmes de nouveau en Afrique ; direction : La Guinée, à Conakry (La Capitale)…

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A cette époque là, j’avais 10 ans et je peux vous dire que ce fût pour moi le plus beau et le plus mémorable des voyages africains…
En effet, étant donné que je n’avais gardé pratiquement aucuns souvenirs de la Côte d’Ivoire ; ce fut donc avec délèctation que je profitai pleinement de mon premier voyage Africain et disons-le ; de mon premier baptème de l’air et ce ; même si j’avais déjà pris plusieurs fois l’avion avec mes parents lorsque j’étais encore un bébé…
Mon premier baptème de l’air :

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J’ai eu vraiment beaucoup de chance de pouvoir découvrir la Guinée à l’âge de 10 ans !!! et d’y vivre en famille, durant 2 belles années !!!
Mais je dois avouer que l’un de mes plus beaux souvenirs restera tout d’abord et avant tout, mon voyage en avion…
L’un de mes très grands moments à mes yeux…

A présent, je vais vous raconter mon histoire :

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A l’intérieur de l’aéroport de Paris, Roissy Charles de Gaulle ; mes parents, mon petit frère et moi attendions notre tour dans la file d’attente des passagers en partance pour la Guinée…
Lorsque vint enfin notre tour de remettre nos billets d’avion à l’hôtesse d’accueil ; ce fût dans une démarche assez rapide que nous commençâmes à marcher dans l’interminable couloir d’embarquement qui menait à l’entrée de notre boeing…
Et je dois dire qu’à partir de ce moment-là très précis, je commençai à me dire : « Cécile !!, ça y est, tu vas bientôt te retrouver à l’intérieur de l’avion et ce ; dans à peine quelques minutes… »

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A l’intérieur de l’avion :

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La première fois que je suis monté dans un boeing ; ce fut pour moi une véritable découverte…
Je reviens donc à mon histoire ou je me retrouvai enfin à l’intérieur de l’avion…
Il devait bien être 21h00 du soir…(C’était en juillet et donc il faisait encore jour…)
Lorsque nous entrâmes enfin, à l’intérieur de l’avion ; ma famille et moi, fûmes accueillis par 2 hôtesses de l’air et 1 stewart qui nous dirent : « Bienvenue à bord de notre Compagnie « Air Sabena ». Nous vous souhaitons un agréable voyage Madame, Mademoiselle et Messieurs… »
Pendant que je suivai mes parents et mon petit frère dans l’étroit couloir, j’observai aux alentours tous ces gens qui rangeaient leur affaires dans des compartiments qui se trouvaient au dessus leurs fauteuils ou encore des passagers qui commençaient à s’installer dans leur sièges respectifs…
J’adorai déjà toute cette effervescence…

Puis mon père s’arrêta de marcher et nous dit : « Voici nos places et vous les enfants, vous êtes placés juste devant nous ; donnez-moi vos sacs, je vais les ranger en haut dans les compartiments… »
Une fois débarrassée de mon sac je m’installai dans mon fauteuil et je commençai à découvrir avec mes yeux d’enfant émerveillés tout l’intérieur de l’avion tels que : les sièges, les hublots, le personnel naviguant, ect…
J’étais totalement fascinée par toute cette ambiance…
Il faut dire que c’était vraiment une première pour moi….
Mon petit frère aussi était aux anges car il découvrait tout comme moi, l’intérieur de l’avion.
Mais ce qui lui plaisait le plus, vraisemblablement ; c’était de regarder à travers le hublot, la piste de l’aéroport…

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D’ailleurs, lorsque nous étions rentré à l’intérieur de l’avion ; mon frère m’avait dit d’emblée : « Cécile, je voudrais être placé près du hublot, s’il te plaît… »
Et comme je suis d’une nature généreuse ; je lui disais que je n’y voyais aucun inconvénient…bien au contraire puisque je souhaitai moi-même, être placée près du couloir afin de mieux regarder les allées et venues du personnel naviguant….(à cette époque là, c’était un métier qui me plaisait beaucoup : ça me faisait rêver…)

Décollage de l’avion :
Je parlai tranquillement avec mon frère, lorsque soudain je ressenti des vibrations sous mes pieds…
En effet, l’avion commençait à rouler doucement sur la piste…
Puis il se mit peu à peu, à accélérer sa vitesse…
A présent, l’avion roulait tellement vite que je ne distinguai même plus l’aéroport à travers le hublot…
Puis ce fût à partir de ce moment que l’avion décolla…
Et je ressentis alors, comme une drôle de sensation : C’était comme si une lourde pesanteur s’abattait sur mon corps ; avec cette impression étrange de m’enfoncer littéralement dans mon fauteuil…

La tête dans les nuages :
Mon petit frère me regarda et me dit : « Wahou !!! t’as vu Cécile…ça y est on est dans le ciel…. »
Et je lui répondis aussitôt : « Oui, ça fait bizarre…mon dieu, ça fait peur…t’as vu…regarde par ton hublot…on ne voit presque plus la terre…on est vraiment très haut dans le ciel…maintenant… »
Olivier me répondit : « Oui c’est vrai…je ne vois plus la terre…ça y est…regarde les nuages…Wahou !!! c’est beau…t’as vu ? »
Je me penchais davantage pour pouvoir aperçevoir à travers le hublot ; les jolis nuages qui ressemblaient à du coton très vaporeux…

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Puis je dis à mon frère : « C’est beau…on dirait des morceaux de coton géants… »
Puis je sentis une main qui me touchait l’épaule : C’était ma Maman qui était juste installée derrière moi …
Je me retournai et aperçu son sourire…
Puis elle me dit : « T’as vu Cécile…on est dans les nuages maintenant…t’as vu par le hublot ? »
« Oui, j’ai vu Maman…C’est vraiment trop beau…et je suis contente d’être dans cet avion… »

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Et Maman me dit « Je savais que tu aurais aimé prendre l’avion…et tout à l’heure on mangera le repas…tu verras comment c’est…surtout profite bien de ce voyage ma poupoule… »
et je lui répondis : « Merci Maman…bisous »
Les hôtesses de l’air :

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Alors que je discutais avec animation avec mon frère, j’entendis une voix, à ma droite me dire : « Bonsoir les enfants, vous pouvez détacher votre ceinture à présent… »
C’était une hôtesse de l’air qui s’adressait à nous avec un large sourire et qui avait stoppé devant elle un gros chariot dans lequel je pouvais aperçevoir des boissons et des petits sachets de cacahuètes apéritifs…
Puis, elle nous dit :  » Les enfants, vous désirez boire quelque-chose ? »
Je lui répondis timidement : « heu oui… »
L’hôtesse de l’air dit : « Il y a du jus d’orange ou du jus de pomme ? »
Je lui dis : « Je voudrais un jus d’orange s’il vous plaît »
L’hôtesse dit : « Et vous jeune homme ? »
Mon frère répondit : « moi je prendrais aussi un jus d’orange s’il vous plaît… »
Aussitôt dit et aussitôt fait, l’hôtesse nous donna nos boissons accompagnés de petits sachets de biscuits apéritifs…
J’adorai vraiment toute cette ambiance et je me sentais très bien dans ma peau…
Bref, j’étais heureuse !!!
Quelques instants plus tard, une autre hôtesse de l’air nous donnait à moi et à mon frère des trousses de toilette (de la Compagnie aérienne « Sabena »), des couvertures pour dormir, des masques de nuit, des jeux pour enfants (puzzle représentant l’avion « Sabena » ; jeu de l’oie, et jeux de dames) ainsi que des casques d’écouteurs pour pouvoir écouter de la musique ou encore écouter le son du film que la Compagnie « Sabena » diffuserait ce soir…
Inutile de vous dire que mon frère et moi étions ravis d’avoir reçu des jeux pour s’amuser…
Et sans plus attendre, on commença à jouer au jeu de dames…ce qui nous permettait de passer un peu le temps…
Visite du cockpit :

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Durant ce voyage, mon frère et moi avions eu l’opportunité de visiter le cockpit ….
Mon frère et moi regardions avec des yeux émerveillés, tous ces boutons (certains étaient lumineux et d’autres pas) et ces petites loupiotes qui n’en finissaient pas…..si bien que je m’étais demandé comment pouvaient bien faire le pilote et le copilote pour ne pas s’y perdre…
Je me souviens même que j’avais dis à haute voix : « Il y a beaucoup de boutons !!! »

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Et le commandant de bord m’avait dit en souriant : « Eh oui, vous avez vu les enfants !!! c’est vrai qu’il y a beaucoup de boutons mais mon collègue et moi ; on est très habitués alors ça ne nous fait pas peur du tout…et peut-être qu’un jour le métier de pilote de ligne vous plaira à votre tour et qui c’est vous serez vous aussi peut-être amenés à conduire des avions ? »
Et Olivier lui avait répondu sans grande conviction : « Peut-être, je sais pas encore…en tout cas ça a l’air difficile… »
Puis ce fut sur ces dernières phrases prononcées ; que notre visite du cockpit s’acheva…
Et inutile de vous dire que ce fut une très belle expérience pour moi et sans aucun doute, également pour mon petit frère…

Le dîner :
Je me souviens encore du repas qui n’était pas si mal que ça puisque je l’avais apprécié :

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– Carottes râpés, oeufs mimosas et petits canapés de pâté,
– Cuisse de poulet accompagné de coquillettes au beurre,
– Une petite assiette de fromages,
– un bol de salades de fruits.

Je me souviens encore de ce menu car je l’avais noté dans mon journal intime de l’époque…
Diffusion d’un film :
Je me rappelle que j’avais regardé un bout de film ( je ne me souviens plus du tout du titre de ce film) mais qu’ensuite je m’étais endormie devant…
Puis je me souviens que mon père m’avait réveillé et chuchotai : « Tiens, Cécile, Mets ton masque de nuit, tu seras mieux avec…et comme il fait froid, tiens ta couverture…. »
Puis mon père déploya la couverture et me la déposa sur les épaules car il est vrai qu’il faisait légèrement frisquet à l’intérieur de l’avion…
Il fit de même avec mon frère puis nous souhaita une douce nuit et de beaux rêves car à partir de demain matin on se retrouverait tous les 4 en Afrique : En Guinée…
Le lendemain matin :
Ma Maman nous réveilla et nous dit d’aller faire rapidement un brin de toilette avant qu’il n’y ait trop de monde…
Ce que l’on fît….
Et je peux vous dire que je garde un souvenir mémorable des toilettes…
En effet, ils sont extrêmements petits et ce ne fût pas si évident que ça de me laver le visage, de me brosser les dents ou encore de me coiffer les cheveux….
Mais bon…il fallait bien faire avec…
Quelques instants après, mon frère et moi prenions un petit déjeuner à base : de lait, de biscottes, de confitures et de jus d’orange…
Puis le temps passa et soudain on entendit dans un micro ; la voix du Commandant de Bord qui annonçait à tous les passagers :
« Bonjour, je suis le Commandant de bord « X » ; et je vous annonçe que nous approchons des côtes Guinéennes et que nous allons entamer notre descente vers Conakry, la capitale ; dans quelques minutes…
Veuillez donc regagner votre siège et attachez votre ceinture…
La température extérieure est de 28 degrés celsus et il exactement 6h00, heure locale de Conakry et à Paris il est exactement 8h00…
J’espère que votre vol aura été agréable auprès de notre Compagnie « air Sabena » et espérons vous revoir très prochainement à bord de notre ligne. Merci à vous et très bon séjour à Conakry. »
L’atterissage :

200902080723
Ce fut au moment de l’atterissage que je découvrai pour la première fois que j’avais « le mal de l’air »…
Et je peux vous dire que durant quelques minutes ; (pour moi, cauchemardesques) j’étais devenue toute verte car j’essayai de me contrôler afin de ne pas vomir…
Mais dès lors ou les roues de l’avion touchèrent le sol Guinéen ; je me senti de plus en plus mal….
Et ce qui devait arriver ; arriva… (si vous voyez ce que je veux dire)
Mais heureusement qu’il y avait le fameux sac en plastique, destiné spécialement, pour ce genre de désagrément ; et qui était plaçé, juste là, devant moi ; à l’intérieur de la housse, au dos du fauteuil avant…
Mais tout de même ; quelle plaie, que celui d’avoir le mal de l’air !!! surtout si on aime les voyages en avion…
Mis à part ce désagrément ; je garderai toute ma vie au fond de mon coeur, un très bon souvenir de ce merveilleux voyage en destination de la Guinée… car c’était mon premier baptème de l’air en quelque sorte ; même si j’avais déjà voyagé en avion étant tout bébé…